jeudi 7 janvier 2016

Métropole du Grand Paris : politique de notables dans leurs oeuvres



Digne de Clochemerle  mais étonnant tout de même

Selon le journal Le Parisien, pour le maire PCF de Gennevilliers, la guerre est déclarée entre lui-même qui se fait le porte-parole des 6 communes des Hauts de Seine du nouveau territoire T5 et le mouton noir pour lui de ce T5, la commune d’Argenteuil dont on connaît les difficultés actuelles, qui a voulu intégrer la Métropole du Grand Paris et que le gouvernement a contraint à rejoindre ce territoire. Le Parisien cite un élément du discours du nouvel an de ce maire, peu amène à l’encontre de la ville du Val d’Oise : « Dès le deuxième conseil de territoire (NDLR : le 27 janvier), nous allons renvoyer toutes les compétences et les personnels sur Argenteuil, a-t-il lancé. Nous défendons les intérêts des habitants de nos six villes. Nous sommes élus pour cela. » Il fait allusion au fait, qu’au moins sur le papier, des compétences territoriales et des travailleurs ont été arbitrairement, si l’on comprend bien, rattachés par les services de l’Etat à ce T5 qui comprend pour l’essentiel, autour de Gennevilliers, six communes des Hauts-de-Seine.
         Nous ne savons pas si ce notable a dit autre chose, mais ce seul élément fait tout de même quelque peu bizarre, entre sourire et consternation.
         On savait que pour ce genre de personnes le « prolétaire de tous les pays unissons-nous » était un appel qu’ils n’avaient jamais connu, mais de là à rejeter les habitants, et les travailleurs en particulier, d’une autre ville limitrophe, séparés seulement par la Seine, il fallait tout de même le faire.


Plus sérieusement



 

PS : le PS à droite toute. Une vidéo de Nathalie Arthaud

Charlie et plus Charlie quand ça les arrange



Ils ne sont plus Charlie…

La dernière « Une » de Charlie Hebdo, un an après les attentats de janvier 2015, a fait réagir des responsables religieux ne l’ayant pas trouvée à leur goût car elle montre un « coupable » des événements qui ressemble à Dieu le père.
         Un an après, il semble donc que certains ne soient plus « Charlie » vis-à-vis de ce journal anticlérical, donc ni très catholique, ni très casher, ni très hallal.
         Ces responsables religieux toutes confessions confondues déclarent qu’il ne faut pas « heurter la foi » des croyants, sans se demander si ce faisant ils n’insupportent pas les athées.
         Et il faudrait leur rappeler que les pires violences contre les croyants d’une religion viennent en général de la religion voire de l’hérésie concurrente.
         Même si contre les athées anticléricaux, ils sont prêts à l’unité.

mercredi 6 janvier 2016

Handicap : des personnels d'un EREA en colère contre les attaques destinées à diminuer la formation d'élèves en situation de handicap !



Un article du journal Le Parien-95 du 4 janvier 2016 !


« Mouvement de grève au lycée d’enseignement adapté de Sannois
Auteur : Anne Collin
Parmi les formations professionnelles proposées par le lycée d’enseignement adapté « La Tour du Mail » de Sannois, des CAP Productions Horticoles, Travaux Paysagers ou encore Menuiserie. (LP.)
Les cours devraient être largement perturbés ce mardi au lycée régional d’enseignement adapté (EREA) « La Tour de Mail » à Sannois. La CGT Educ’Action 95 appelle les personnels de l’établissement à une grève reconductible. La raison de ce mouvement de colère ? Le projet de fermeture de deux classes de seconde CAPA dans ce lycée accueillant majoritairement des élèves de 14 à 20 ans en situation de handicap et/ou fragiles aux niveaux scolaire et social. « Une situation qui serait insupportable », affirme la CGT. En effet, selon le syndicat, le projet pourrait se traduire par une diminution de l’effectif de l’établissement de 16 élèves sur 125 et une suppression de 3 postes enseignants. « Nous sommes bien loin de l’objectif de lutte pour l’insertion et contre le décrochage scolaire affiché par le ministère. Nous ne pouvons accepter un tel décalage entre les propos et les actes », dénonce encore la CGT Educ’Action 95.
Côté Académie, on précise que ce projet concerne le passage du CAP de trois à deux ans et qu’il intervient dans le cadre de la mise en place de la carte régionale des formations professionnelles.
Cependant, cette dernière devant être présentée le 14 janvier prochain en comité technique académique, l’Académie ne souhaite pas communiquer sur le sujet avant cette date. L’équipe enseignante et éducative de l’EREA espère toujours être reçue par le conseiller technique du Recteur. »

Sans commentaire. Ou si : l’Inspection académique ne voit vraiment pas le problème de faire passer de 3 à 2 ans la formation de ces élèves en situation de handicap ? Non, vraiment ?
     Les personnels de cet établissement ont raison de se battre.