mercredi 14 octobre 2015

Education : personnels des Ecoles épuisés à Argenteuil



Quand on peut, on peut, quand on ne peut plus, on ne peut plus

« On est désespéré », « 40 heures ce n’est pas possible », « on n’en peut plus », « des pions », « c’est le marathon », « c’est l’enfer », « on est dans la souffrance », « le corps ne suit pas », « je ne l’ai jamais vécu comme cela depuis 20 ans », « c’est de la souffrance », « c’est notre vie qui est en jeu ».
         Voilà ce que ressentent les personnels des Ecoles de la Ville, ATSEMS, ASEL et personnel d’animation, au terme de nouveaux horaires mis en place par la municipalité d’Argenteuil : 40 heures 35 par semaine, situation à laquelle il faut ajouter le manque de personnel, les personnels non-remplacés, la maladie,…
         C’est catastrophique pour les agents qui déclarent être autant fatigués après ce premier demi-trimestre qu’au terme d’une année complète. C’est désastreux pour les enfants, et pour leur sécurité.

AB-Habitat : un avenir décidé en toute... opacité



Drôles d’ « AMI »

Avec la dissolution d’AB-Habitat au 1er janvier prochain, le préfet est chargé de désigner la collectivité qui va prendre en charge son patrimoine et continuer à le gérer.
         Une procédure a été lancée à cet effet. Elle doit permettre cette désignation. En tout cas, en sauvegardant les apparences.
         Un appel à manifestation d’intérêt (AMI) a donc été lancé. Les dossiers doivent parvenir avant le 16 novembre prochain. Que l’on se rassure, cela concerne un tout petit monde, les simples particuliers ne sont pas conviés !
          Ensuite il restera six semaines pour que le préfet se décide, même si on peut penser qu’il a déjà une petite idée sur la question.
         Et pour les personnels, il restera combien de temps pour qu’ils se retournent ?

mardi 13 octobre 2015

Métropole du Grand Paris : la Révolution en marche ? !



« J’ai fait un rêve », façon Métropole du Grand Paris
  
Dans le Journal du Grand Paris, on trouve l’extrait suivant : « Réenchanter le Grand Paris. Chacun à leur manière, c'est ce que souhaitent les auteurs du Manifeste du Grand Paris, lancé avec succès lundi 12 octobre 2015 au théâtre de la commune d'Aubervilliers.
Une métropole « plus humaine et plus chaleureuse ». Dans laquelle chaque citoyen « puisse prendre sa place dans le débat ». Une métropole qui ne soit pas « seulement un choix institutionnel ni un simple enjeu de pouvoir ». Une métropole ouverte sur le monde, « qui aime ses 36 couleurs », et qui fasse tomber « les frontières physiques, mentales et institutionnelles qui fragmentent notre espace ». Tels sont quelques-uns des traits de la métropole souhaitée par les auteurs du Manifeste du Grand Paris, lancé le 12 octobre au Centre dramatique national d’Aubervilliers. Le manifeste demande également « davantage de continuité urbaine d’égalité fiscale, de répartition de richesses », « moins d’égoïsme et partager les difficultés ».
A lire ce genre de choses, on peut parier que pour annoncer ce Manifeste, au buffet, les organisateurs n’avaient pas lésine sur les boissons alcoolisées. Et, Métropole du Grand Paris oblige, ni du vin de Montmartre ni du Piccolo !

Air France : Nathalie Arthaud interrogée par BFM

Turquie : après l'attentat, un communiqué de Lutte Ouvrière en date du 12.10.15.


Avec les manifestants de Turquie et les victimes de l’attentat d’Ankara

Les victimes de l’attentat d’Ankara, qui le 10 octobre a fait plus de cent morts et 500 blessés dont certains très gravement, étaient venues de toute la Turquie pour manifester à l’appel de syndicats et d’organisations de gauche, contre la guerre que le pouvoir politique mène au Kurdistan. Il fait suite à deux attentats du même type organisés ces derniers mois contre des manifestants de gauche ou des autonomistes kurdes.

Si ces attentats sont très probablement à attribuer à l’organisation État islamique ou à ses émules en Turquie, ils mettent aussi en accusation l’État turc et le gouvernement Erdogan. Ceux-ci, en fonction de leurs propres calculs, ont favorisé sur leur territoire le développement des activités de l’organisation État islamique, aboutissant à une complicité de plus en plus ouverte entre cette organisation et la police elle-même. Loin de combattre réellement les djihadistes, le pouvoir turc se sert de leurs actions, voire les manipule pour pouvoir pratiquer l’amalgame, dirigeant ses coups en priorité contre les guérillas kurdes au nom de la lutte contre « le terrorisme » en général. On ne saura peut-être jamais si l’attentat d’Ankara doit être attribué à l’extrême droite, aux services parallèles de l’État ou à une de ces organisations dites djihadistes dont le développement a été favorisé par le pouvoir turc, mais aussi par les gouvernements des pays occidentaux, dont la France. Il confirme en tout cas que cette situation représente un danger croissant pour les militants de gauche, les militants syndicaux et les travailleurs en général, en Turquie comme dans tout le Proche et le Moyen-Orient.

Lutte ouvrière partage l’émotion et la douleur de tous ceux qui ont été touchés par cet ignoble attentat. Elle exprime sa solidarité et son soutien à tous ceux qui, en Turquie et dans la région, luttent pour la défense de leurs droits menacés par l’obscurantisme, par les manœuvres des gouvernements locaux et par les conséquences des interventions des gouvernements impérialistes, y compris le gouvernement français.