Une vulgarité loin des problèmes de la population
Venant on ne sait de quelle
officine, des tracts non signés sont diffusés actuellement à l’occasion des
prochaines élections départementales dans le canton d’Argenteuil -2-, appelant
à voter pour les candidats du PS. Ils
sont rédigés dans un style qui nous rappelle d’autres tracts… de droite. La
preuve que bien des choses dans l’univers de la politicaillerie sont totalement
interchangeable. Ainsi dans ce tract distribué hier dans le centre d’Argenteuil,
l’extrait suivant : « Ils bétonnent les quartiers pavillonnaires sans
concertation (projet d’immeuble à la place d’un pavillon rue des Bûchettes –
Colonie) » nous rappelle ce terme de « bétonnage » qu’affectionnait
naguère le maire aujourd’hui en place. Quant au clou de ce tract de « gauche »,
l’extrait : « Ils dénigrent notre ville et en 10 mois nos biens (soulignés par nous) ont
perdu 15% de leur valeur… », s’il ne relevait pas du langage de l’extrême-droite,
il pourrait nous faire sourire. Pour conclure sur un : « Le 22 mars,
sanctionnez l’arnaque…
Des
militants du PS nous reprochent régulièrement de ne pas faire campagne sur le « local ».
Ils comprendront que ce « local »-là à la manière de cette prose
clandestine, nous le laissons bien volontiers à certains de leurs amis qui,
sans vergogne, en sont les auteurs.
Les
élections peuvent servir au moins à une chose. Elles permettent de rappeler les
difficultés d’une fraction croissante de la population et d’indiquer la voie
pour les surmonter. En tout cas, c’est la voie que nous suivons, bien loin de ces
batailles de chiffonniers, de ces tartufferies en tous genres, et de ces
torchons qui sont le cœur des joutes politiciennes locales.