jeudi 19 février 2015

Femmes à Argenteuil : que d'obstacles à surmonter pour leur combat pour la liberté et l'égalité



Que vive une Nouvelle vraie Maison des Femmes !

Le combat des femmes, c’est déjà l’ « assistance »

Le 28 février prochain, l’assistante sociale de la FMF (« Fausse Maison des Femmes ») verra la fin de son contrat.
         Exit une assistante sociale, car il n’est pas question de remplacée l’assistante licenciée par une autre assistante sociale.
         Une nouvelle preuve de toute la considération que la municipalité porte au combat des femmes, si crucial, si nécessaire, pour la liberté, pour l’égalité, pour la justice à leur égard.
         Cet agent qui va partir portait bien son nom : celle qui porte « assistance ».
         Et cette fin de contrat, à une semaine du « 8 mars » !

L’urgence de la restauration d’une véritable Maison des Femmes

Si l’on en croit ce qui se dit dans les services de la Ville, la fréquentation par les femmes du « local » municipal dédié « aux femmes » de la rue Pierre-Joly s’est effondrée.
         Aucune surprise dans ce constat. Lorsque vous supprimez les conditions de la confidentialité et de la discrétion, vous repoussez celles qui ont besoin pour se confier de ces conditions. Lorsque vous rendez impossible la convivialité vous excluez celles pour qui cette convivialité et ces échanges entre femmes sont si nécessaires…
         La restauration d’un véritable « Maison des Femmes » est urgente.
Comme le dit l’Argenteuillais de cette semaine : « Femmes : des droits… toute l’année ! ». Mais pour cela il faut un véritable lieu pour les défendre.
         Nous appelons tous ceux pour cet objectif est une exigence vitale à s’unir pour faire entendre raison à la municipalité actuelle.

Loi Macron : tout pour les patrons, et sans risque avec le 49-3. Deux articles de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine.



Loi Macron : à la fin le patronat gagne

La loi Macron aurait dû être soumise au vote des députés mardi 17 février. Mais, après avoir fait ses comptes, Valls a estimé qu’il était prudent d’avoir recours à l’article 49-3. Avec cette disposition, la loi est adoptée sans vote, sauf si un groupe dépose une motion de censure contre le gouvernement, ce que l’opposition UMP et centriste a fait.
     Cette motion sera discutée jeudi 19 février. Pour les députés PS et assimilés, il ne s’agira plus alors de voter pour ou contre la loi Macron, mais pour ou contre le gouvernement, voire pour ou contre de nouvelles élections, et donc pour ou contre leur propre place de député.
Jusque-là les députés avaient joué la grande scène du « travail parlementaire » au cours de 190 heures de discussion. La majorité des députés PS ont appuyé sans protester toutes les mesures gouvernementales, aussi anti-ouvrières soient-elles.
     Quant à la minorité de frondeurs qui avait fait la fine bouche sur le travail du dimanche et annoncé un vote contre la loi Macron, elle a maintenant à choisir entre sa place au Parlement et ses convictions affichées. Le choix risque d’être vite fait.
                                                                    Paul GALOIS






Prud’hommes : un rôle amoindri

Macron voulait accélérer les jugements des tribunaux de prud’hommes, consacrés aux conflits du travail. Sa réforme va peut-être y parvenir, au détriment des salariés.
Désormais, la première audience, dite jusqu’ici de conciliation, décidera entre trois orientations : un jugement restreint par deux conseillers, l’un ouvrier et l’autre patronal, pour les cas les plus simples à trancher ; un jugement par quatre conseillers, deux ouvriers et deux patronaux, comme jusqu’à présent ; ou bien l’envoi direct à un juge départiteur, lorsqu’une décision à ce niveau est improbable. Ce dernier choix échapperait donc aux juges prudhommaux, tandis que le jugement restreint n’en nécessiterait que deux.
Cette nouvelle organisation signifierait donc moins de travail pour les Prud’hommes, mais en donnant un énorme pouvoir d’orientation, et donc de décision, aux deux conseillers de la première audience. Certes, le gouvernement prétend donner aux prud’hommes une meilleure formation juridique et créer un statut de défenseur syndical. Mais est-ce cela qui mettra les salariés en meilleure position face à leur patron ? Un barème indicatif des peines infligées est prévu... mais il semble surtout que ce soit pour exercer une pression à la baisse sur les indemnités accordées.
La nouvelle loi veut surtout favoriser les règlements à l’amiable, qui ne passent pas par les Prud’hommes. Le salarié et le patron en litige pourraient négocier directement par avocats interposés, ou désigner d’un commun accord un juge arbitre, ce qui est courant en droit commercial, mais était interdit jusque-là en droit du travail. Dans ce cas, le retour devant les Prud’hommes serait interdit. C’est supposer entre salarié et patron une égalité qui n’existe pas dans les faits.
Les procès en Prud’hommes se sont multipliés ces dernières années, en même temps que les licenciements, le travail précaire, les temps partiels. Pour alléger le travail des Prud’hommes, il faudrait commencer par mettre fin à la toute-puissance patronale.

                                                           Vincent GELAS








mercredi 18 février 2015

La maire d'Argenteuil y a peut-être été un peu vite...


Voir seulement du côté de celui par qui le petit « scandale » est arrivé

 

Apparemment, l’affaire de la diffusion des messages-internet projetés par le maire d’Argenteuil lors du conseil a l’air d’entraîner tout un foin de la part de la haute hiérarchie de l’appareil municipal. Ce que le maire qui donne pourtant les ordres à cet appareil fait sans complexe, et indique la voie à suivre, les « exécutants » n’auraient pas le droit d’en prendre exemple ?
         Il fallait peut-être que le maire y réfléchisse à deux fois, avant, non ?
         Attention, le « rétropédalage » présente des risques à partir d’un certain âge.