mercredi 11 janvier 2012

Quotient familial : un communiqué de Nathalie Arthaud

Il faut supprimer le quotient familial pour les plus fortunés !

À peine l’équipe de Hollande a-t-elle évoqué l’idée de supprimer le quotient familial et de le remplacer par un système moins injuste, que Sarkozy et ses seconds couteaux ont commencé à hurler à la mort… et que Hollande s’est empressé de reculer.
     Sarkozy, horrifié à l’idée que l’on puisse s’en prendre aux riches familles nombreuses de Neuilly, se pose en défenseur de la famille, parlant de conséquences « dramatiques »… comme si sa politique en matière d’éducation, par exemple, n’avait pas des conséquences autrement plus « dramatiques » pour les familles. Quant à Hollande, dès qu’il émet une idée qui pourrait passer pour un peu radicale et un peu offensive vis-à-vis des plus riches, il se fait tellement peur à lui-même qu’il s’empresse de s’excuser.
     Le système du quotient familial, comme toute la politique fiscale de ce pays gouverné pour les riches, offre des avantages scandaleux aux plus fortunés : il fait gagner 2 200 euros par enfant à un ménage gagnant 15 fois le smic… et rien du tout à un ménage non imposable. Supprimer le quotient familial pour les hauts revenus serait la moindre des choses. Reste encore à démontrer que, histoire de faire des économies pour l’État, Hollande n’en profitera pas pour léser cette catégorie de salariés qui, tout en ayant des salaires modestes, échappent à l’impôt sur le revenu, précisément en raison du quotient familial.

                                               Nathalie Arthaud, mercredi 11 janvier 2012

Politique anti-immigrés : Les chiffres indignes de Jean Marine Guéant

Claude Guéant s’est vanté une nouvelle fois des « succès » de la politique anti-immigrés du gouvernement en 2011 : plus de 32 000 reconduites à la frontière, un nombre multiplié par trois en dix ans ; une chute de 30 % des naturalisations ; une baisse de 14% de l’immigration familiale.
      Derrière ces chiffres froids dont se flattent Guéant, destinés à favoriser la réélection de Sarkozy, combien d’hommes et de femmes, mais aussi d’enfants traqués, de familles brisées, de vies saccagées ? Cela importe peu à ces politiciens en chasse permanente aux voix des électeurs sensibles aux discours des démagogues d’extrême droite. S’il n’est pas sûr que cela suffise à faire réélire Sarkozy, c’est un poison qu’il contribue à faire entrer dans les têtes.

Il n'a rien d'autre à faire ?

Le député UMP de la circonscription n'a pas été invité aux "voeux" du président de l'agglomération d'Argenteuil-Bezons tenus ce lundi. Il s'en plaint à qui veut l'entendre.
     Il y a quelques semaines, de la même façon, il n'avait pas été invité à rejoindre Sarkozy, son copain de parti pourtant, lors de la visite-éclair de celui-ci à l'hôpital d'Argenteuil. Il n'était même pas au courant.
     Bref, il n'existe pas, personne ne l'aime. Oh tristesse !
    

Seafrance : un communiqué de Nathalie Arthaud

À Seafrance et partout ailleurs : interdiction des licenciements !

Après la décision du tribunal de commerce rendue hier, les salariés de Seafrance sont plus que jamais en danger de se retrouver jetés à la rue. Commencent à présent des négociations de marchands de tapis avec des « repreneurs » éventuels qui ne reprendraient, pour certains, que la moitié des salariés – et iront encore demander l’aide de l’État pour cela.
     Quant à l’idée scandaleuse émise par Sarkozy, proposant aux salariés de sacrifier leurs indemnités de licenciement dans le capital d’une Scop, elle a fait long feu, car une bonne partie des travailleurs de l’entreprise n’ont aucune intention de se faire arnaquer une seconde fois. Ils ont raison.
     Chaque jour, dans tous les secteurs de l’économie, ce sont des centaines de salariés qui sont ainsi jetés à la rue, parfois sous le feu des projecteurs, le plus souvent dans l’ombre. Ces vagues de licenciement font du chômage un problème collectif, qui ne pourra être réglé entreprise par entreprise. D’un côté, le patronat dans son ensemble mène la guerre sociale contre les travailleurs ; en face, il faudra que les travailleurs prennent l’offensive, collectivement, pour imposer l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous, sans baisses de salaire.

                                                                 Nathalie Arthaud, mardi 10 janvier 2012


mardi 10 janvier 2012

Retraités des Pays-Bas : les banquiers leur font les poches


Les pensions de retraite de millions de travailleurs des Pays-Bas vont être réduites. En effet, les banques qui gèrent les fonds de pensions complémentaires, ING ou ABN Amro, ont pris prétexte de la crise financière pour annoncer une baisse de 2,5 % des versements dès 2013. Et cela pourrait être pire car le gouvernement est prêt à accepter jusqu’à 7 % de baisse.
      C’est d’autant plus choquant que ces banques ont déjà vidé les caisses publiques en bénéficiant de milliards d’euros de cadeaux depuis 2008. Quel que soit le pays, pour sauver leurs conditions de vie, les travailleurs devront mettre fin au parasitisme des banquiers et de l’ensemble des capitalistes.

Le prisonnier a droit à l’intimité

Selon l’Observatoire International des Prisons, la prison d’Osny dans le Val d’Oise présente un taux d’occupation de 129 %. Celui de Bois-d’Arcy dans les Yvelines est encore plus important : 160 %.
     A Osny, cela signifie que près d’un tiers des détenus doivent cohabiter avec un autre prisonnier.
    A leur sortie de prison,  les prisonniers devraient pouvoir retrouver une vie normale. Leur rendre la vie difficile durant leur enfermement ne peut que rendre cela encore plus compliqué.

Postes supprimés à l'Education : Communiqué de Lutte Ouvrière-Val d’Oise, le 10.1.12.


Le budget pour 2012 prévoit 14 000 suppressions d’emplois à l’Education nationale à la rentrée 2012. Elles viendront s’ajouter aux 66 000 suppressions de postes déjà opérées à l’Education depuis 2007. Le Recteur de l’Académie de Versailles a annoncé la traduction de ces nouvelles suppressions pour son académie qui comprend le Val d’Oise : une baisse de 260 postes dans les maternelles et l’élémentaire, et une autre de 495 postes dans les collèges et les lycées. Dans un cas comme dans l’autre, cela se produit alors que le nombre d’élèves à scolariser va continuer d’augmenter. La liquidation de l’aide aux élèves en difficulté va se poursuivre dans les maternelles et les écoles primaires. La hausse du nombre d’élèves par classe va continuer. La situation critique du remplacement des enseignements absents va encore se dégrader.
     Lutte-Ouvrière-Val d’Oise dénonce cette situation scandaleuse. Les impôts de la population doivent bénéficier à celle-ci. L’éducation des jeunes est une priorité.
     D’autant que, dans une situation où le chômage augmente, il faut répartir le travail entre tous. Et ce n’est pas ce qui manque au niveau des tâches d’éducation. S’il est un secteur, au-delà du rétablissement de tous les postes supprimés, où il est possible d’embaucher des centaines de milliers de personnes, c’est bien l’Education nationale : enseignants, surveillants, employés d’entretien, administratifs, d’aide à la vie scolaire des établissements, personnel de santé manquent. Il faut les embaucher !

Banquet des amis de Lutte Ouvrière à Argenteuil : jour pour jour dans deux mois !

Depuis 1989, chaque année, a lieu le banquet des amis de Lutte Ouvrière à Argenteuil, qui perpétue cette tradition du banquet ouvrier, ouvert à tous, et qui donne l'occasion d'échanger sur les questions de l'heure, de se recontrer tout en participant à un bon moment convivial.
     Il aura lieu le samedi 10 mars prochain, dans le complexe Jean-Vilar à Argenteuil, à partir de 19 heures.
     Cette année encore, et cette fois comme candidate communiste à l'élection présidentielle, notre camarade Nathalie ARTHAUD sera parmi nous. Elle prendra la parole dans la grande salle à 20 heures.(entrée libre pour cette intervention).
     Il faut réserver dès maintenant sa soirée : un chèque à l'ordre de Dominique Mariette par courrier (6 euros pour les enfants de 5 à 14 ans - courrier à adresser au 2 rue Rouquès à Argenteuil), ou en espèces et en chèques auprès des militants.
     Faisons une nouvelle fois de ce 10 mars prochain un grand moment de fraternité, de convialité mais aussi de rencontre entre militants ouvriers.