vendredi 6 janvier 2012

Oh Jeanne d'Arc, comme les voix que tu entends les intéressent

Sarkozy et la fille de Le pen font la course à l'échalotte pour apparaître comme les dignes successeurs de la dénommée Jeanne d'Arc qui n'est plus là pour leur dire ce qu'elle en pense. C'est à celui qui sera le premier dans les cérémonies du 600ème anniversaire de la naissance de la demoiselle de Lorraine.
     On ne sait pourtant rien de vrai sur la date exacte de cette naissance.
     Lorsque cette Jeanne guerroya au nom de son roi, la France n'existait pas. Et il fallut attendre la fin du XIXème siècle pour que les laudateurs de celle-ci  fassent de Jeanne d'Arc comme de Bayard, de Turenne, et de quelques autres, des grandes figures de leur France "éternelle".
    Si Paris, paraît-il, valait bien une messe, quelques voix valent bien le détour par Domrémy.
    

Education et Sarkozy : un communiqué de Nathalie Arthaud

Enseignement : la saignée de Sarkozy-Diafoirus

Depuis 2007, la formation des enseignants a été supprimée et 80 000 postes ont disparu dans les écoles, avec des conséquences dramatiques pour les élèves des quartiers populaires. Sarkozy persiste et signe. Il a dit hier vouloir maintenant augmenter le temps de présence des enseignants, et Hollande le rejoint là-dessus. Il s’agit en fait, pour pouvoir continuer à supprimer des postes, de faire faire plus de travail à chaque enseignant. Autrement dit, une dégradation des conditions de travail, comme de nombreux salariés en connaissent.
     Le but de ces économies ? Couvrir les dépenses fiscales pour les privilégiés et les aides aux grandes sociétés. Pour Sarkozy, la santé des milliardaires vaut bien qu’on y sacrifie la jeunesse scolarisée.

Nathalie Arthaud, vendredi 6 janvier 2012


jeudi 5 janvier 2012

Austérité : en Grèce comme ailleurs, les maîtres chanteurs

En Grèce, le Premier ministre rend responsable les syndicats d’un éventuel « défaut de paiement incontrôlé » auquel aurait à faire face le pays s’ils n’acceptent pas de nouvelles diminutions de salaires. Le salaire minimum est de 750 euros, mais les patrons grecs voudraient le baisser encore plus. Pour faire pression dans le même sens, le FMI et l’Union Européenne menacent d’’un arrêt de l’aide internationale.
     Le principal syndicat du secteur privé a rejeté cet odieux chantage. La dette, en Grèce comme ailleurs, est celle des capitalistes et des banquiers qui ont pillé le budget des États. Ce n’est pas aux travailleurs de payer ! L’aide internationale n’aide d’ailleurs qu’à garantir les profits des riches et des banques, grecques, françaises ou allemandes. Elle n’a pas sauvé les classes populaires du chômage, ni de l’amputation des salaires, des retraites et des pensions !

Dividendes du CAC 40 : un communiqé de Nathalie Arthaud : Dividendes : seuls les parasites sont choyés


Le chiffre paru ce matin concernant les dividendes distribués en 2011 est révoltant : en pleine crise, les actionnaires des seules sociétés du CAC 40 se sont vu distribuer plus de 37 milliards d’euros. Et selon la même étude, ils en attendent encore 41,7 milliards pour 2012 !
     Pendant ce temps, les licenciements explosent, et gouvernement et patronat, ligués, vont chercher le moindre centime à voler dans la poche des classes populaires. Ceux qui sont utiles et font tout fonctionner dans la société sont rackettés chaque jour ; et ceux qui ne servent à rien, ne font rien tourner, ne savent rien faire de leurs dix doigts, les parasites dorés qui possèdent les grandes entreprises, sont choyés et croulent sous les profits.
     Puisque, comme l’explique crûment un « stratégiste » cité par Les Échos ce matin, « les entreprises regorgent de cash », il va falloir, tôt ou tard, aller chercher ce « cash » dans les coffres des actionnaires pour éviter aux classes populaires la catastrophe sociale.

Nathalie Arthaud, jeudi 5 décembre

Prothèses PIP : la criminelle course au profit


Face aux révélations montrant que la société PIP utilisait du silicone destiné à l’industrie pour fabriquer ses implants mammaires, la ministre de la Santé demande une enquête de la Direction générale de la Santé et de l’organisme de contrôle sanitaire. C’est la moindre des choses, alors que des complicités actives ou passives d’organismes de certification comme de fournisseurs et autres sont évidentes. De là à ce que l’enquête aboutisse...
     Le moteur de ce scandale est le profit. Entre 300 000 et 400 000 femmes concernées, cela signifiait autant d’affaires à réaliser, qui méritaient le silence, voire la complicité ! Tout comme avec le médiator ou l’amiante...

L'expulsion de jeunes Tunisiens : pauvres, en difficulté, sans logement

Douze jeunes Tunisiens occupaient une veille maison d'Argenteuil depuis plusieurs mois. Un ordre d'expulsion selon la presse avait été pris depuis octobre.
     Hier, leur refuge a été muré. Ils se retrouvent sans domicile.
     Ces jeunes font partie de ces milliers d'autres jeunes qui ont fui leur pays après le début des évènements de décembre 2010.
     La misère du Sud, le manque de logements et d'abris d'urgence. Et en plus, un manque d'inhumanité : comme si quelque chose pressait pour expulser en début janvier...
     Loin des grands discours de solidarité avec les évènements du monde arabe, un drôle de monde.

Lutte Ouvrière bien présente à Argenteuil

Nous le serons particulièrement, le matin, de 10 à 12 heures, devant Simply, au Val-Sud, au Carrefour "Babou" dans le centre, et à Joliot-Curie, et l'après-midi, de 15 à 17 heures dans le centre, ce samedi 7 janvier.
     Pour ma part, je serai à ce carrefour PVCouturier et Gabriel Péri, le matin et l'après midi.
     Venez discuter avec les militants de Lutte Ouvrière. Il y a de quoi !

CAC 40 : tout va très bien madame la Marquise

Les grands trusts du CAC 40 s'apprêtent à distribuer prochainement pour plus de 37 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires. La palme, comme d'habitude, reviendrait à Total avec ses 5,4 milliards de profits distribués.
     Dans cette période de stagnation, voire de recul, de la production, le maintien de ces énormes profits provient de la baisse des effectifs y compris dans ces grands groupes, et de l'érosion du salaire des travailleurs.
     La crise pour les uns, la vie de cocagne pour les autres, il faut que les travailleurs inversent la donne. Ils en ont les moyens.