vendredi 25 mars 2016

Moyen-Orient : à Argenteuil, une belle conférence-débat du Groupe d'Etude Ouvrière



Connaître pour espérer un jour contribuer à tout changer

Ce n’est finalement ni dans une cave, ni dans un bois, que nous avons tenu notre réunion sur le Moyen-Orient. La quarantaine de participants était un peu serrée, mais très attentive, et heureuse de se retrouver ensemble.
         A partir de cartes, notre camarade a pu revenir sur la situation créée par l’impérialisme au lendemain de la Première guerre mondiale. Les puissances impérialistes firent alors de l’Empire ottoman un confetti d’Etats aux frontières sans signification qu’ils se partagèrent. Le Moyen-Orient ne s’est jamais remis de ce partage.
         La création de l’Etat d’Israël en 1948, poste de gendarmerie avancé au service de l’impérialisme dans la région, compliqua des problèmes auxquels la victoire des régimes nationalistes, baasistes ou nassérien, dans les années 1950, ne donnèrent pas de solution durable.
         On connaît la suite. De 1991 en particulier à aujourd’hui, la situation n’a cessé de se dégrader pour aboutir au chaos actuel auquel ni les Etats impérialistes ni les islamistes ne peuvent donner une issue, en tout cas pour la pacification de cette région, sans parler même de l’émancipation des peuples.
         Un beau débat a suivi. Chacun était satisfait que cette conférence-débat ait pu se tenir. La prochaine aura lieu le jeudi 26 mai prochain, dans une salle municipale nous en sommes convaincus.

Diviser pour dominer



Argenteuil : liberté "démocratique" en question



Liberté de réunion et gros mensonge

La municipalité d’Argenteuil a pris la décision de ne pas nous attribuer une salle pour notre réunion bimensuelle sur la Ville. Nous attendons encore la solution alternative qui nous aurait permis d’organiser celle-ci dans une salle municipale.
         Nous ne savons pas qui a pris cette décision puisque le message suivant sur le sujet que nous avons reçu n’était pas signé : «« Suite à votre demande de salle pour le 24/03/16 à l'Espace Nelson Mandela, nous sommes au regret de ne pas pouvoir donner suite, en effet, les salles ne sont pas disponibles. »
            Bien évidemment, nous sommes allés constater hier au soir 24/3/16 le niveau d’occupation des salles de l’Espace Mandela. A l’heure de notre réunion, celui-ci dormait du sommeil du juste. Aucune salle n’était occupée. Elles étaient toutes vides et donc potentiellement toutes disponibles.
         Le rédacteur du message de refus susmentionné doit être très impliqué dans l’évènement religieux qui a lieu sur la commune ces jours-ci. Nous avons cru savoir qu’à cette occasion de grandes opérations de « confessions» devaient avoir lieu. Voilà une occasion pour lui d’évacuer ce gros péché de mensonge !


Polar, Salon du polar de Montigny-les-Cormeilles, c'est fini



Dernier polar

Il n’y aura pas d’édition 2016 du Salon du Polar. La municipalité de Montigny-les-Cormeilles en a décidé ainsi. Exit cet évènement qui a marqué non seulement cette commune mais l’activité culturelle dans le département.
         Cette décision est un mauvais coup pour la culture. Ce salon avait su s’installer comme un lieu de rencontre et d’échanges. Des écoles y participaient.
         Le bon roman policier est un moyen de connaissance, d’ouverture, d’histoire. De multiples bons polars furent proposés, connus et discutés durant toutes ces années, depuis les années 2000, lors de ce salon.
         A Montigny-les-Cormeilles, dans cette municipalité dont l’édile actuel est un ex-membre du PCF aujourd’hui membre du groupuscule électoral de Robert Hue, l’ancien maire, si l’on abandonne cet évènement culturel, on parle en revanche de mettre sur pied une police municipale, et l’on fait des misères à la CGT en réduisant ses locaux. Tout un symbole.
         Nous ne pouvons qu’espérer que cette affaire, elle, n’est qu’un mauvais polar, que la victime n’est pas tout à fait morte, et que les défenseurs de la culture retrouveront bientôt ce salon du livre policier, ailleurs, dans une autre commune. 


On nous informe