jeudi 24 mars 2016

Ecoles, Tunique d'Argenteuil toujours et encore, conférence de Lutte ouvrière.... nouvelles du jour



Ubu-petit roi à Jules Ferry

A l’Ecole Jules Ferry, l’entreprise de désinformation et de pagaille de la municipalité autour du préavis de grève « du 17 au 31 mars » qu’elle a fait mine d’interpréter comme un appel à la grève pour toute cette période prend un tour particulier.
         Lundi comme mardi, aucune agent ATSEM et aucun animateur de cette école n’était en grève et pourtant le service de cantine n’a pas fonctionné ces deux jours-là. La municipalité a par ailleurs amené quelques éléments de « repas » pour les enfants qui n’avaient rien apporté, éléments que l’on a du mal à caractériser. En tout cas qui n’étaient pas de matière à remplir l’estomac des enfants.
         Apparemment, la municipalité continue sur cette voie de pagaille aujourd’hui.
         Elle est en train de réussir une chose : unir tout le monde, parents, enseignants, agents ATSEM contre elle.

On y perd son latin laïc

Le vent de folie continue dans le centre-ville autour du STS. La municipalité a dû trouver un magot, car les dépenses, en heures de travail des agents municipaux et en autres bricoles s’accélèrent. A la manière grand seigneur d’autrefois de P. Doucet pour l’aménagement des berges, les calicots fleurissent, des fois que les habitants ne seraient pas encore au courant.
         Quant aux futurs pèlerins, un peu d’internationalisme, les nombreux panonceaux donnant la direction  de l’église eux aussi fleurissent.
         Ils sont écrits en trois langues : « Basilique de Saint-Denys », « Basilic of Saint-Denys », « Basilica de Saint Denys ».
         Elle les prendrait pas pour des nouilles ces pèlerins qu’elle déclaree vouloir choyer ?
         C’est vrai, on a évité le latin.

Carême obligatoire ?

Après avoir envisagé d’annuler deux dimanches de marché au marché Héloïse, la municipalité, retour à la raison, n’a réduit que la durée du marché de  demain vendredi. La vente doit être terminée à 12 heures, et tout le monde doit avoir dégagé à 14 heures.
         La municipalité réussira-t-elle ?
         Qu’on se le dise en tout cas, si l’on ne veut pas être obligé de faire carême, demain, pour les courses, il faudra faire fissa !

Ostension et non-ostension

Les habitants d’Argenteuil disposeront d’un mot nouveau dans leur vocabulaire : le terme d’ostension. Il s’agit du phénomène de montrer. On pourra ainsi dire : « J’ai pratiqué l’ostension de mon nouveau-né à sa grand-mamie ».
         Mais écrivez-le, s’il vous plaît, correctement. Le mot ne prend pas deux « t » mais un seul, le second est un « s ».
         A cause de cette petite difficulté d’orthographe, aux dires d'un responsable, de nombreux tracts d’information sur la chose ont été jetés au pilon.


Ce soir jeudi 24 mars
A 20 heures
La municipalité d’Argenteuil vient de nous priver de la salle habituelle pour organiser cette conférence. A cette heure, elle ne nous a pas proposé de situation alternative. Nous avons trouvé de notre côté une solution près de la gare d’Argenteuil-centre. Pour la confirmation du lieu, nous joindre au :
06.99.49.98.64.

Projet El khomri : liencier pour créer des emplois ? La bonne blague



Licencier pour créer des emplois : propagande patronale


Dans la somme de mesures férocement favorables au patronat que représente la loi El Khomri, ses défenseurs auprès des travailleurs et des jeunes s’accrochent à ce seul argument : pour pouvoir embaucher sans crainte, il faudrait que les patrons aient la possibilité de licencier sans difficulté.
         Et chacun, dans les médias, de raconter sa petite histoire sur l’artisan traumatisé pour avoir dû se séparer d’un salarié, la petite entreprise conduite à la faillite par des indemnités de licenciement excessives, etc.
         Les lois existantes encadrant les licenciements ne sont pourtant pas si contraignantes. Les patrons sont parvenus à effectuer en moyenne 64 000 licenciements par mois en 2015. Il y a eu de plus chaque mois 30 000 ruptures conventionnelles de contrat, c’est-à-dire des licenciements déguisés. Et chacun sait que le chômage ne cesse d’augmenter, alimenté par les plans sociaux, fermetures d’entreprises, les licenciements en tout genre et sous toutes les formes.
         Ces plans sociaux sont avant tout le fait de très grandes entreprises qui font des profits colossaux et veulent encore les augmenter en supprimant des emplois et en surexploitant la main-d’œuvre restante. Ce sont les plans de licenciements de la sidérurgie, de l’automobile, de la téléphonie, de tous les grands groupes capitalistes qui ont dévasté des régions entières, créé des poches de chômage de masse, ruiné au passage la foule des artisans et commerçants qui avaient comme clients ces salariés désormais réduits à la misère.
         En mettant en avant les malheurs réels ou supposés des petits entrepreneurs, les défenseurs du grand capital veulent masquer les responsabilités de ce dernier. Ce sont les grands groupes capitalistes qui dominent l’économie, ce sont leurs intérêts que le gouvernement défend, c’est pour l’augmentation de leurs profits que les travailleurs, y compris ceux des petites entreprises, sont réduits à la portion congrue.
         La loi El Khomri serait une arme de plus dans l’arsenal patronal, elle ne pourrait conduire qu’à l’aggravation du chômage, de la précarité et de l’exploitation.
                                                          Paul GALOIS

Fête de Lutte ouvrière 2016 à Presles (95) : c'est très bientôt



Les 14, 15 et 16 mai à Presles : la Fête de Lutte ouvrière

La Fête de Lutte ouvrière aura lieu, comme chaque année, pendant le week-end de la Pentecôte, les samedi 14, dimanche 15 et lundi 16 mai, à Presles, dans le Val-d’Oise.
         Dans un cadre boisé seront proposés de nombreux spectacles, débats, concerts, films, expositions. Et au fil des allées, on pourra découvrir de multiples animations et de nombreux stands de nourriture.
         La Fête de Lutte ouvrière est un grand rassemblement politique et internationaliste où le point sera fait sur les luttes en cours et celles qu’il sera nécessaire de mener. Dans des forums ou à leur stand, des travailleurs et des militants de divers pays exposeront leur programme et leurs combats.
         Outre ce que nous annoncerons chaque semaine dans notre journal, on pourra en savoir plus sur le programme en consultant notre site : fete.lutte-ouvriere.org
                            Alors, à bientôt à la Fête !



Achetez à prix réduit vos cartes d’entrée et bons d’achat

Les cartes d’entrée, valables les trois jours, sont vendues au tarif réduit de 12 euros pour les trois jours jusqu’au 3 avril.
         Les bons, d’un pouvoir d’achat de cinq euros mais vendus quatre euros avant la Fête, sont également en vente.
         On peut se les procurer soit auprès de nos camarades ou en joignant Dominique :
MDommarie@aol.fr              06 99 49 98 64