Deux
générales portant sur la lutte en cours pour le retrait du projet « El
Khomri »
Le
31, en grève ! En manifestation !
Plus que jamais la mobilisation
se poursuit pour le retrait du projet de loi El Khomri. Une nouvelle étape est
la journée de grève et de manifestation de jeudi 31 mars prochain.
Cette
journée doit connaître un grand succès et l’occasion d’exprimer tout de ce que
nous avons depuis des années sur le cœur.
Tous
attaqués, tous voyant notre situation régresser, travailleurs du public comme
travailleurs du privé, quel que soit notre statut, notre catégorie, nous devons
nous retrouver ensemble ce jour-là pour dire « non ».
Pour le retrait du projet de
régression du code du travail, pour la satisfaction de toutes nos
revendications, le succès du 31 mars en appellera d’autres.
Pirouette…
cacahuètes pré-électorales
Le gouvernement vient d’annoncer
une augmentation dérisoire de nos salaires : 0,6% en juillet prochain et
la même chose dans un an.
Cela
fait 6 ans que le « point d’indice » des fonctionnaires est bloqué.
Bilan : aujourd’hui, 6% de pouvoir d’achat en moins pour chacun d’entre
nous.
Pensent-ils
vraiment nous acheter avec ces misères ?
Tous en grève le 31 mars !
Dans
le climat actuel de mobilisation, on se demande à quel jeu joue la municipalité
en faisant circuler des informations « à sa façon » qui ont comme
conséquence… la pagaille
Il
a fait un CP catastrophique ?
Ces jours derniers la
municipalité a fait apposer dans les écoles des affichettes indiquant une soi-disant
« grève nationale du 17 au 31 mars». Elle
n’y a pas été avec le dos de la cuillère, en annonçant de cette façon pas moins
de 14 jours de grève.
Sa
crainte de la grève l’a-t-elle fait fabuler au point de confondre
« préavis de grève » et « grève » elle-même ?
Diviser
pour mieux régner comme des petits rois ?
Non seulement ces affichettes et
cette annonce ont créé une belle pagaille, mais la municipalité a persisté en
annonçant sur le site de la Ville des mouvements de grève fantaisistes.
Cela a désorienté et créé des
problèmes non seulement aux enseignants, mais également à nous-mêmes dans les
écoles, et en a posés bien davantage parmi les parents d’élèves…
La direction du service
« enfance et éducation » est en déconfiture. On craint le pire.
Depuis
le 1er janvier dernier et la fin de l’Agglomération, le
Conservatoire d’Argenteuil est revenu dans « l’escarcelle » de la
Ville d’Argenteuil. On ne connaît pas tout à fait les projets de la
municipalité le concernant. On s’en doute un peu… (à suivre)
Petite
musique inquiétante
Des grandes manœuvres ont lieu
actuellement autour de l’avenir du Conservatoire à Rayonnement Départemental,
le nom actuel de l’Ecole de musique d’Argenteuil. S’il y a eu une réunion
entre la direction de celle-ci et la direction générale de la Ville, le silence
est de rigueur.
Qu’est-ce qui se trame ?
Loin
de Mozart
Pour les travailleurs sous
contrats du CRD subissant des contrats renouvelables, les dates de fin de
contrat incluaient jusqu’alors les grandes vacances d’été, ce qui est bien la
moindre des choses.
La municipalité en guise de
bienvenue à ces travailleurs de l’ex-Agglomération ayant rejoint au premier
janvier la commune leur a concocté des contrats se terminant dorénavant à la
fin de l’année scolaire qui est également la fin de l’année au conservatoire.
Un petit air pour mauvais violon
intitulé : « Mesquinerie ».
Depuis
plusieurs semaines, sur notre blog, nous dénonçons la mobilisation de la
municipalité en faveur de la réussite d’un pèlerinage catholique, confondant de
cette façon commune et paroisse.
Miracle,
la tunique fait gagner au loto la municipalité
Préoccupations municipales
multiples, moyens matériels de toutes sortes mis en œuvre, toute la communication
municipale concentrée sur l’évènement, une sorte de miracle a eu lieu : la
municipalité a ouvert les cordons de la bourse à l’occasion d’un évènement
religieux dont on nous rebat les oreilles depuis des semaines.
Il
y en a deux qui se frottent les mains de ce petit miracle : le collègue de
Pontoise de Barbarin, et le curé du cru.
Cela
dit, nous ne savions pas que l’on nous avait transformés de travailleurs
territoriaux en agents paroissiaux.
Un
samedi pas « saint » pour elle ?
La municipalité mobilise
d’énormes moyens, en particulier de « com » pour un évènement
essentiellement religieux, donc privé.
En
revanche, elle n’a pas communiqué sur un évènement important :
l’après-midi « rugby handicap » organisée samedi prochain au parc des
cerisiers.
Au
service des sports, c’est l’étonnement parmi les travailleurs.
Pendant
ce temps-là, la situation est toujours aussi catastrophique dans les écoles,
maternelles en particulier, dont la municipalité a la responsabilité
La
sécurité, la priorité !
Dans le dernier numéro de
l’Argenteuillais, la municipalité se vante des travaux réalisés dans les écoles
durant les vacances d’hiver.
Soit,
mais elle a un titre malheureux pour cet article : « Entretien
régulier ».
Quelques
jours avant la parution de ce numéro, un radiateur s’est descellé à la
maternelle Ambroise Thomas et est tombé sur un enfant, heureusement, sans
gravité. La victime aurait également pu être l’un d’entre nous ou une enseignante.
Donc,
pour l’avenir, « Entretien régulier » certes ! Mais de toutes
les installations sans exception.
Chemin
de croix dans les écoles
Dans les écoles maternelles, le
temps du midi a toujours été un moment très fatigant, même si le contact avec
les enfants procure à ce moment de nombreuses satisfactions.
Mais
la situation s’est très nettement dégradée avec la hausse des effectifs
d’enfants, et la réduction importante du nombre d’agents dans les écoles.
C’est
aujourd’hui devenu intenable pour les enfants et pour nous-mêmes.
Et
pourquoi pas faire la lessive ?
Dans les écoles, les agents
Atsems sont dans les classes. S’il en manque trop ailleurs, nous devons y
aller. Nous faisons le ménage en fin de journée. Nous faisons manger les
enfants le midi. Et cerise sur le gâteau, en plus, il faudrait que nous
participions aux animations du temps du midi !
Ils
rêvent peut-être au retour du servage ! Tous en grève le 31 mars !
La
municipalité ne supporte pas que les travailleurs municipaux soient malades…
Leurs
voitures ne produisent pourtant rien, elles
La direction du 3ème explose la
santé de ses voitures de fonction au point qu’il faut vite les remplacer.
Les mêmes épuisent notre santé,
au point que nous tombons malades, mais cette fois, ils s’étonnent que nous
tombions malades.
La preuve est faite qu’elle
préfère les voitures.
Si
l’on est malade, c’est que l’on est malade !
Guigne parmi les grands dirigeants :
l’une des leurs est en arrêt prolongé.
Eh oui, l’empire des microbes et
autres virus ne s’arrête pas à la porte du 3ème étage de la mairie. A moins que
la raison de cet arrêt ne relève pas de la puissance de cet empire.
En
tout cas, ces messieurs ne vont tout de même pas lui envoyer un contrôle
médical ?