On y sera
mercredi 2 mars 2016
PSA : Comme des lions le 9 mars à Utopia Saint-Ouen l'Aumône
Libellés :
agenda militant
mardi 1 mars 2016
Dassault-Argenteuil : débrayage aujourd'hui pour les salaires
De l’argent, il y en a plein dans les
poches du patronat !
Rien d’étonnant
à ce que le chiffre d’affaires de Dassault-aviation ait connu une belle
augmentation en 2015 : 4 176 millions euros l’an passé, 500 millions de
plus que l’année précédente ! En revanche, les salaires des travailleurs
font grise mine. Une nouvelle fois cette année, Dassault propose des augmentations
générales dérisoires, qui peuvent aller si l’on peut dire jusqu’à 8 euros mensuels
brut ! Ce serait le minimum mais c’est tellement dérisoire.
Pendant ce temps, Dassault grimpe dans
la hiérarchie des plus riches et en quelques années, sa fortune « officielle »
est passée de 10 à près de 18 milliards, bénéficiant de l’augmentation de la
hausse de l’exploitation des travailleurs et de la stagnation des salaires.
Aujourd’hui, la CGT de
Dassault-Argenteuil appelle à un débrayage toute la matinée pour se rendre à
Saint-Cloud où doit avoir lieu la… 6ème séance de discussion de
Négociation Annuelle Obligatoire.
En tout cas, de l’argent, il y en a
dans les poches du patronat.
Le climat actuel peut peut-être amener
la direction et les actionnaires de chez Dassault à être moins sourde.
En participant à la montée du mécontentement que l’on
constate actuellement, non seulement les travailleurs de chez Dassault peuvent
rendre plus productifs les palabres NAO mais ils peuvent par la même occasion
participer à la mobilisation qui doit aller grandissante pour le retrait pur et
simple du projet Hollande-Valls-El Khomri.
9 mars : la CGT Ile de France communique
→ Aux organisations CGT Île-de-France
CODE DU TRAVAIL : MOBILISATION !!
| |
Réunis en intersyndicale, les organisations régionales d’Île-de-France CGT, FO, SOLIDAIRES, UNEF, UNL, FIDL se sont rencontrées ce jour. Les échanges ont confirmé qu’un mécontentement et une opposition s’expriment fortement contre le projet de loi « travail El Komhri ». Ce projet est en effet inacceptable !
Elles entendent amplifier toutes les mobilisations en cours pour exiger le retrait du projet de loi.
Elles appellent à participer à une manifestation unitaire régionale : le mercredi 9 mars, jour initialement prévu pour la présentation du projet au conseil des ministres.
Rendez-vous à 12h30 devant le Medef – avenue Bosquet (métro Ecole militaire) et manifestation en direction du Ministère du travail – rue de Grenelle.
Un communiqué régional unitaire vous sera envoyé dans les plus brefs délais.
Sans attendre, nous invitons toutes les organisations CGT de l’Île-de-France à s’inscrire dans la semaine de mobilisation confédérale du 7 au 11 mars, avec un temps fort de distribution, dans les entreprises, le lundi 7 mars.
Le report de l’examen du texte est un encouragement à préparer activement, au plus près des salariés et avec eux, la journée de grève et de manifestation du jeudi 31 mars !!
Montreuil, le 29 février 2016
|
Libellés :
luttes
lundi 29 février 2016
Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 29 février 2016
Contre la
loi El Khomri : participer aux grèves et aux manifestations du 9 mars
Une fois
de plus, ils prennent pour alibi la lutte contre le chômage. Celle-ci a servi
de prétexte à la loi de 2013 qui a légalisé le chantage à la compétitivité.
Elle a justifié le paquet cadeau de 41 milliards pour le patronat, puis la loi
Macron qui a étendu le travail de nuit et du dimanche. On attend toujours les
emplois. Et il faudrait, en plus, accepter la démolition du code du
travail !
Les
lamentations patronales sur le manque de flexibilité et « l’angoisse
d’embaucher » sont indécentes. Plus de 80 % des embauches se font en CDD,
des contrats d’une semaine, de 15 jours, d’un mois. L’intérim, les petits
boulots et les périodes de chômage sont le lot de la jeunesse ouvrière et de la
plupart des chômeurs. Et le gouvernement voudrait que cela devienne la
règle ?
En quoi
faciliter l’allongement du temps de travail et les heures supplémentaires
pourrait-il déboucher sur des embauches ? Faciliter les licenciements
collectifs et individuels augmentera le nombre des chômeurs mais sûrement pas
les emplois.
En
plafonnant les indemnités prud’homales et en élargissant le recours aux
licenciements économiques, le gouvernement donne au patronat un permis de
licencier et même un droit au licenciement abusif. Alors qu’il faudrait, au
contraire, demander des comptes à Renault, PSA, Carrefour, La Poste, Sanofi
pour les millions qu’ils ont encaissés tout en supprimant des emplois.
Salaire,
durée du travail, droits syndicaux : le patronat a déjà divisé les
salariés en autant de statuts différents. La loi El Khomri veut généraliser ce
cas par cas et faire en sorte qu’à chaque entreprise corresponde un code du
travail.
Tout
serait négocié, nous dit le gouvernement, en laissant croire qu’il y aura plus
de démocratie dans l’entreprise avec la mise en place du référendum. Mais où
a-t-on vu de la démocratie dans l’entreprise et une égalité entre patrons
et salariés ? Avec le chantage aux licenciements, le patronat a beau jeu
d’imposer des sacrifices aux travailleurs, que ce soit au travers des accords
ou des référendums d’entreprise.
Chaque
patron pourra ainsi faire à sa sauce. Et la sauce patronale, on la
connaît ! Alors si nous laissons le gouvernement démolir le peu de droits
collectifs qui nous reste, nous le paierons tous. Les salariés en CDI bien sûr,
mais aussi les CDD et les intérimaires dont la situation suivra la dégradation
générale. Et il y aura bien sûr les jeunes à qui la loi promet la précarité à
vie.
Cette
réforme a déjà fait réagir de toute part. Du côté du PS, beaucoup demandent un
texte plus « équilibré ». Quant aux frondeurs et à Martine Aubry, ils
l’ont rejetée sur le ton de « trop c’est trop ». Mais les travailleurs
auraient tort d’attendre quoi que ce soit de ces politiciens. Certains ne
veulent peut-être plus assumer l’impopularité de la politique antiouvrière de
Hollande, mais ils en portent tous la responsabilité, Aubry comprise.
Ce qui
comptera, ce sera la réaction des travailleurs et leur capacité à descendre
dans la rue. Pour cela, il faudra qu’ils passent outre l’absence de volonté des
sommets syndicaux.
De la CGT
à la CFDT en passant par FO, les confédérations se sont rencontrées. C’était
une première depuis 2013. Et qu’a décidé cette intersyndicale
« exceptionnelle » ? De ne rien décider ! Pas de date
commune, pas de rendez-vous pour ceux qui veulent exprimer leur colère ! Eh
bien, si les confédérations syndicales sont en-dessous de tout, les militants
et les travailleurs ne doivent pas l’être.
Des
initiatives se préparent pour le 9 mars. Une grève est prévue à la SNCF contre
une nouvelle réglementation du travail qui fait exploser toutes les
limitations. Il y aura aussi grève à la RATP.
Des
syndicats, la fédération CGT de la métallurgie et les syndicats de lycéens et
d’étudiants appellent aussi à se mobiliser contre la loi El Khomri. Ils ont
choisi cette date car c’était le jour où le projet de loi devait être présenté.
Le gouvernement vient de repousser l’échéance. C’est la preuve qu’il redoute
les réactions du monde du travail.
Eh bien,
c’est une raison de plus pour se mobiliser et pour demander le retrait pur et
simple de ce projet. Il faut, dès le 9 mars, faire grève et descendre dans la
rue. Cette loi est une attaque sans précédent. La réponse doit être à la
hauteur.
EditorialLoi El Khomri : 9 mars, l'occasion d'entreprendre la vraie mobilisation
Martinez (CGT) : "Une journée de
mobilisation ne suffira pas"
Le secrétaire général de la CGT a
déclaré dans une assemblée de militants dans l'Aisne que contre la réforme du
code du travail, "une journée de mobilisation ne suffira pas".
C'est
vrai. Mais il faut bien commencer. Beaucoup de militants attendent une riposte
immédiate à ces attaques scélérates contre le monde du travail. Une journée de
mobilisation le 9 mars est déjà prévue par les organisations syndicales
étudiantes, relayée par des militants et certaines fédérations CGT.
Alors
oui, une réponse déterminée, massive et rapide s'impose.
Libellés :
luttes
Inscription à :
Articles (Atom)