jeudi 18 février 2016

Argenteuil : de délégations en dégradations, les mystères d'Argenteuil



Le notre-maire qui être sur terre

Les habitants ont bien du mal à se retrouver dans la nomenclature des conseillers municipaux et des adjoints qui composent la municipalité. Ainsi, si tous les membres de cette dernière occupaient aux lendemains des élections des postes de conseillers municipaux délégués, il n’en est plus de même aujourd’hui. Des dégradations ont eu lieu depuis. On vient d’apprendre par ailleurs lors du conseil de mardi dernier que l’adjoint au logement ira loger dorénavant à l’expansion économique. Encore plus incidemment, le conseiller délégué aux sports s’est vu retirer une partie de ses attributions. Pourquoi ce turn-over ? Mystère et boule de gomme.
         Il est vrai que dieu le père municipal donne et reprend…

Indemnités des élus : loin de la transparence, loin du strict-nécessaire



Et rien à voir avec les indemnités des petits maires de village

En fin de conseil, à l’heure où les enfants dorment et où les adultes commencent à les imiter, la modification du tableau des indemnités des élus a été traitée. Si les lecteurs de l’Argenteuillais n’auront pas le détail des indemnités mensuelles perçues par chacun, on peut dire que quelques-uns des principaux adjoints-au maire ont bénéficié de belles augmentations, soit de 41,9%, soit de 34,4% en deux ans, des augmentations certes imaginables pour les actionnaires mais pas pour les travailleurs.
         Ces augmentations seraient dues au retour des « compétences » de l’Agglomération à la Ville, et seraient bien inférieures à ce que s’octroyaient les élus communautaires. La belle affaire, et comme si c’était là le problème.
         Une véritable démocratie, outre le contrôle sans limite des mandants et la révocabilité des représentants (lorsque de tels élus sont nécessaires) n’offrirait ni sinécure ni suppléments de revenus. Des indemnités pour compenser la perte de salaire occasionnée par le non-travail salarié pour des tâches vraiment nécessaires, oui bien évidemment, à la mesure seulement de cette  perte sèche. Pour le reste, bénévolat absolu.
         Tout cela est d’autant plus choquant qu’à ce que nous sachions certains des bénéficiaires continuent à travailler, et pour l’un des bénéficiaires est tout comme le maire retraité (si l’indemnité du maire n’est pas en augmentation, elle reste à un niveau extrêmement coquet). Si nous nous trompons, que l’on nous éclaire et celle de la lanterne des habitants. Que l’on nous dise les professions des uns et des autres et le temps –partiel ou pas-consacré respectivement à leur profession et à leur fonction d’élu. Que l’on nous indique également qui reverse à son parti, et combien. Et ce ne sera pas la comparaison avec leurs adversaires qui rendra plus normal une situation qui ne l’est pas.

Etat d'urgence ou comment entretenir un climat d'inquiétude



Prolongation de l'arbitraire policier

Une large majorité de députés a voté la prolongation de l'état d'urgence jusqu'au 26 mai. Cette mesure est censée protéger la population contre le terrorisme. Mais le bilan des derniers mois démontre qu'il n'en est rien.
         Les 3400 perquisitions menées n'ont permis de récolter que quelques armes et n'ont débouché que sur quatre procédures pour terrorisme. Par contre, ces perquisitions ont donné lieu à de nombreux actes de violence et à des dégradations de la part de la police. Quant aux quelque 400 assignations à résidence, elles ont le plus souvent concerné des militants politiques ou des personnes sans liens avec le terrorisme.
         Hollande et Valls se servent de la menace terroriste pour entretenir un climat d’inquiétude, en prenant des postures de politiciens à poigne. A l'image de toute leur politique, toujours plus à droite.

Ça les intéresse ? une majorité d'absents...


Gérard Sebaoun, le député PS de Franconville-Ermont a renouvelé son vote contre. P Doucet et le maire de Montigny étaient absents…