Conseil d'Etat… d’urgence
Sept militants écologistes, qui
n'ont, c'est évident, rien à voir avec le terrorisme, ont contesté devant le
Conseil d'Etat la mesure d'assignation à résidence qui les frappe depuis près
de 3 semaines. Mais le Conseil d'Etat n'a pas voulu contredire le gouvernement.
Il a validé l'assignation qui impose aux militants de pointer 3 ou 4 fois par
jour au commissariat et de rester dans leur commune le reste du temps.
Ces
militants entendaient manifester pour dénoncer la mascarade de la COP21. La
liberté, selon le PS au pouvoir, c'est garde-à-vous et silence dans les rangs.
Les méprises collatérales de l'état d'urgence
« Une méprise commise sur la base
d’une information assez inquiétante »… Voilà comment s'excuse le ministère
de l'intérieur à propos d'un homme, injustement fiché "S", assigné à
résidence trois semaines, et qui s’est vu forcer sa porte par des policiers en
armes.
Il
se trouve que l'« information assez inquiétante » et complètement
fausse, à la base de cette méprise, provenait de son ex-employeur, Véolia, avec
lequel il était en conflit depuis longtemps après avoir contracté une maladie
au travail.
Il
y a urgence d’imposer la fin de cet « état d’urgence » délirant.