vendredi 18 juillet 2014

Argenteuil : les salairés ne sont pas des dindons corvéables à merci


Rien de nouveau au détriment de notre vie. Faisons-la entendre !

A l’issue de la commission paritaire des Territoriaux d’Argenteuil, la direction générale de la Ville a publié l’information à tous suivante dont nous extrayons l’extrait suivant à propos de cette « réforme qui s’impose à nous. »  

… « Une présentation détaillée a notamment été faite par les Services, retraçant les conséquences pour chaque métier en terme d’horaire et d’affectation.   Comme je m’y étais engagé, un courrier sera donc adressé dans les tout prochains jours aux agents concernés, afin de les informer de leur affectation précise et surtout de leur nouveau cadre horaire en vue de la rentrée scolaire prochaine.   Si des interrogations subsistent, je vous invite à vous rapprocher sans délai de votre Direction ou la Direction des Ressources Humaine… »

1.GM a-t-il relu cette note : son DG lui fait tout de même un peu la morale à propos de cette « réforme qui s’impose à tous » !

2.Quant au courrier aux agents concernés, afin de les informer de leur affectation précise et de leur nouveau cadre horaire, ils ont tout de même leur mot à dire à propos d’éléments qui concernent leur vie, car ils en ont une !

3.Quant aux interrogations, mieux vaut toujours le faire collectivement, par l’intermédiaire de l’organisation syndicale en particulier. Des interrogations qui valent réponses positives.

         Cela est vrai à Argenteuil comme à Boulogne-Billancourt.


 

Lear : Argentine : solidarité avec les licenciés de Lear !


La multinationale de l’équipement automobile Lear a une unité de production dans le Val d’Oise, à Saint-Ouen l’aumône. Ces dernières années, les travailleurs de ce site ont eu à de nombreuses reprises maille à partir avec les actionnaires. Voilà ci-dessous la situation de leurs camarades de la banlieue de Buenos-Aires, à partir d’un article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine.

 Argentine : solidarité avec les licenciés de Lear !

      À la fin mai, le groupe capitaliste américain Lear a mis à pied 330 travailleurs de son site de la banlieue de Buenos Aires, pour une durée indéterminée, sans respecter les procédures légales. Les travailleurs ont protesté notamment par des blocages routiers. Le ministre du Travail a même émis un décret reconnaissant l'illégalité de ces mises à pied. Mais Lear n'en a tenu aucun compte !

     Lear est un équipementier automobile qui emploie 122 000 salariés dans 36 pays, dont la France, sur 226 sites. Lear a poursuivi ses attaques contre les travailleurs argentins en mettant en chômage technique, sans salaire, 200 travailleurs pendant 30 jours. Une centaine ont été licenciés sans indemnités, ce qui les a mis d'emblée dans une situation dramatique. Enfin, Lear interdit l'accès de ce site aux représentants syndicaux.

     Jusqu'à présent, Lear produisait des câbles électriques destinés à Ford Argentina. Mais cette dernière a décidé d'importer désormais d'Amérique centrale et d'Europe une partie des câbles fournis auparavant par Lear et celle-ci veut faire payer cette situation à ses travailleurs.

     C'est d'autant plus choquant que le gouvernement de Cristina Kirchner a accordé des subventions à l'industrie automobile dans le cadre d'un plan de relance destiné à stimuler les ventes, plan qui a favorisé Ford comme Lear.

     Les difficultés financières que met en avant Lear pour ne plus verser les salaires de 200 travailleurs ne sont qu'un prétexte : en 2013, le groupe affichait un bénéfice d'un milliard de dollars.

     Les travailleurs de Lear appellent à la solidarité internationale, notamment des travailleurs et syndicalistes de l'automobile, et font circuler une pétition. Lutte Ouvrière soutient leur appel. Les signatures peuvent être envoyées à : no.to.lear.arg@gmail.com

                                                           Jacques FONTENOY

jeudi 17 juillet 2014

Argenteuil Paris Métropole, 1% logement, grève de PSA Aulnay


Argenteuil : cela s’appelle le jusqu’auboutisme imprévoyant

Deux jours avant le conseil municipal d’Argenteuil de demain, le journal Le Monde d’hier titrait : « Le Grand Paris en panne de financement ».

         A la veille d’un conseil qui veut acter l’orientation d’aller vers la dissolution de la CAAB et vers l’affiliation à « Paris métropole » !

         La situation de l’avenir financier de cette structure devrait mettre la puce à l’oreille à nos édiles locaux.

         Faisons le point :

         Les manœuvres de GM pour contourner le résultat des élections des élus communautaires ? Zéro.

         La politique de GM à l’égard de la réforme des rythmes scolaires ? Zéro.

         Alors le Grand Paris ?

         Une voie dont les habitants devront aussi payer les frais à l’avenir ?

 

 

« 1 % logement » : détournement de fonds

Pour financer le « pacte de responsabilité », le gouvernement s’attaque au logement social. D’ici 2019, plus de 3 milliards d’euros seront prélevés des caisses d’Action Logement (l’ex « 1% logement ») pour alimenter les caisses des patrons. Action Logement finance la construction de logements sociaux via les HLM ou en direct. Des milliers de logements destinés aux travailleurs ne verront donc pas le jour.

Le nombre de personnes mal logées augmente sans cesse. Mais la seule urgence pour le gouvernement, c’est le bien-être du patronat.

Qu’en pense le député Philippe Doucet ?

 

Très bonne lecture d’été : le livre de Ghislaine Tormos, le salaire de la vie, éditions Don Quichotte. Sur la vie d’une ouvrière de l’automobile et la grève des travailleurs de PSA Aulnay de l’an passé. A commander dans toutes les bonnes librairies.

Extrait :

(…) Nous savons à peine ce qu’était un piquet de grève mais nous étions prêt à nous jeter à l’eau Nos camarades de la CGT ont l’expérience de la lutte et nous leur faisons confiance. Tout le monde est d’accord, ce serait le 16 janvier 2013.

Rendez-vous aux tourniquets. Nous n’avons rien à perdre à tenter le coup, au moins nous aurons essayé et nous garderons la tête haute. Cette dignité que personne ne pourra jamais nous contester. (…)

Tunisie : Latécoère doit réintégrer les militantes licenciées

 

Tunisie : Latécoère doit réintégrer les militantes licenciées

A Tunis, cela va faire un mois que deux ouvrières licenciées par l’équipementier français Latécoère sont en grève de la faim pour exiger leur réintégration.

Sonia Jebali et Houda Thalji, déléguées syndicales UGTT (Union Générale des Travailleurs Tunisiens), avaient été mises à la porte en avril 2013, pour avoir animé une longue grève contre le harcèlement sexuel et pour de meilleurs salaires – les femmes dans cette entreprise ne touchant que 120 euros par mois. Elles avaient osé manifester devant l’ambassade de France.

Latécoère doit les réintégrer. Il y a urgence !

mercredi 16 juillet 2014

Paris Métropole, Licenciements, rentrée, en toute proximité, leur dire notre colère


En proximité, leur dire notre colère

 Les organisations syndicales CGT d’AB-Habitat et des Territoriaux d’Argenteuil appellent à manifester ce vendredi soir 18 juillet devant l’hôtel de ville d’Argenteuil, à 18 heures 30, avant le conseil municipal.

Il s’agit de protester contre la volonté de G Mothron de liquider l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons.

Oui, la perspective de l’intégration à la grande Métropole parisienne ne prépare rien de bon.

Oui, le critère de la « proximité » des structures administratives en est effectivement un. Mieux vaut avoir à s’adresser localement à des responsables plutôt qu’à se rendre au diable vauvert.

La proximité cela permet d’aller leur dire à deux doigts des moustaches ce que l’on pense.

Ce genre de rassemblement est donc une bonne habitude à prendre. D’autant qu’il n’y a pas seulement la question du « Grand Paris » à l’ordre du jour de ce conseil, mais les autres questions en suspens, la rentrée qui s’annonce calamiteuse, les licenciements,…

Oui, à deux doigts des moustaches ou des visages glabres.