Territoriaux d'Argenteuil :
extraits du bulletin Lutte Ouvrière du Mardi 8 Juillet
Combien de tels « fins de contrat » ?
À
Ambroise Thomas, une collègue « atsem » vient d’être congédiée après
deux ans et demi de travail. Tout était parfait. Son seul défaut était d’être
contractuelle.
Un
avis de recommandé le vendredi. Le recommandé récupéré le lundi. Et le mardi,
elle était sans travail. Trois enfants à élever seule.
La
contribution municipale à la hausse du chômage et de la pauvreté.
Poursuivre
Plusieurs
initiatives ont été prises en direction du personnel ou des habitants de la
localité, pour protester contre les licenciements actuels de collègues
« contractuels », dont celui du 26 juin dernier organisé par la CGT
des Territoriaux d’Argenteuil.
C’est
la seule voie. À poursuivre.
Prendre ses désirs pour la réalité
Dans
sa feuille de maire, celui-ci a annoncé tout de go la dissolution de la CAAB le
15 juillet.
Il
veut divorcer ? Soit, c’est son droit.
Mais
vouloir divorcer n’est pas divorcer. Il y a des procédures, des frais, du temps
pour les démarches…
Il
est maire, il devrait pourtant connaître les procédures.
Avis de tempête
À
la CAAB, nous sommes directement concernés par les grandes manœuvres du maire
d’Argenteuil autour de l’avenir de celle-ci. Quel que soit le scénario choisi,
en cas de disparition, nous sommes en première ligne. Ce qui a été fait devra
être défait. Nous risquons d’être les victimes des pots cassés.
Dès
maintenant, il va falloir qu’on se CAABre !
Tous ensemble !
Le
feuilleton sur la réorganisation de la semaine scolaire a connu son dénouement.
Le maire qui déclarait qu’il ne l’appliquerait pas l’appliquera !
Mais
cette annonce faite à quelques jours des vacances, met tout le monde dans
l’embarras : personnels des écoles, des centres de loisirs, parents et
enseignants.
Les
uns et les autres, unis, peuvent imposer que cette réforme calamiteuse ne se
fasse pas à leurs dépens.
Rythme scolaire
On
voudrait nous faire croire qu’ils ont été pris au dépourvu, que le manque de
concertation n’est pas de leur fait, etc.
Et
maintenant ce serait à nous de palier leur manque t’anticipation en nous
« adaptant » sans faire de bruit, comme ils le disent dans leur
courrier au personnel concerné.
Mais
entre leurs espoirs, notre vie et nos intérêts, à nous d’avoir le dernier mot.
Les finances vont mal ?
Quelle
surprise... Une nouvelle jolie voiture pour le Maire.
Encore
une dépense engagée par l’ancienne municipalité pour creuser la dette ?
À isoler
À
l’entrée de l’espace Mandela, le panneau annonçant les réunions et les
associations présentes persiste et signe.
Il
est non seulement illisible pour les visiteurs, mais il est également
dangereux. Il griffe l’employé chargé de le mettre à jour.
À
abandonner d’urgence.
Leurs maux, nos mots
« Suppression »
de postes, « augmentation » de la charge de travail,
« polyvalence » sont les maître-mots de nos hiérarchies successives.
Les
nôtres sont « partage de travail entre tous », « contrôle des
comptes par les travailleurs municipaux eux-mêmes », « augmentation
des salaires ».
Traitement des uns, traitement des autres
C’est
vrai, le self n’est pas au niveau d’un traiteur.
Raison
sans doute pour laquelle un traiteur a livré des plateaux repas pour que nos
élus soit au meilleur de leurs conditions physiques et morales pour leur
formation d’élus.
Alors
par ces temps de disette…
Permanence d’élus
Toujours
au plus près du personnel, certains élus vont jusqu’à les attendre dans les
escaliers à la sortie du personnel. Ils doivent vouloir vraiment discuter avec
nous car nous avons vraiment du mal à passer.
Seront-ils
ainsi plus à l’écoute de nos
demandes ? Nous entendre parler augmentation des salaires, arrêt des
licenciements, répartition du travail entre tous ?
SNCF : la sécurité à l'abandon
Le
rapport d'expertise remis à la justice sur la catastrophe ferroviaire de
Brétigny, il y a un an, est accablant pour la SNCF et RFF.
C'est
bien un défaut d'entretien généralisé qui est à l'origine de l'accident. Le
rapport parle d'un « état de délabrement jamais vu »... terme que
récuse la SNCF. Mais tous les cheminots, spécialement ceux qui s'occupent des
voies, savent parfaitement que l'entretien du réseau est délaissé depuis des
années.
Seuls
les TGV sont à peu près chouchoutés et bien sûr les banquiers qui, eux,
reçoivent de l'État l'argent qui manque partout ailleurs.