jeudi 3 juillet 2014

Argenteuil : hôpital, lycées, le service public attaqué



Hôpital d’Argenteuil : l’austérité contre la santé

(Extrait du dernier texte du Comité de défense de l’hôpital d’Argenteuil)

A l'hôpital d'Argenteuil.

Bien évidemment notre hôpital n'est pas épargné par cette politique d'austérité. Son budget est à nouveau en déficit malgré l'augmentation d'activité et les efforts des personnels (environ 2,5 millions d'euros en 2013). En conséquence il est mis sous contrôle direct de la cellule spéciale de l'ARS ainsi que 12 autres hôpitaux d'Ile de France dont Nanterre que l'on fait mourir discrètement à petit feu.
A Argenteuil cela va se traduire par de nouvelles fermetures de lits et suppressions de postes. Plus de 2 millions d'économie vont être imposés qui se feront évidemment au détriment des patients et des personnels.
Dans ce contexte le financement des tranches 2 et 3 de la reconstruction, dont la maternité, n'est toujours pas programmé.

Comité de Défense de l'Hôpital d'Argenteuil et du Droit à la Santé pour Tous - Hôtel de Ville - 95870 BEZONS
Christiane Leser - 06 84 33 66 41 - christianeleser@wanadoo.fr - Blog : cddha.wordpress.com


Lycées : inégalité sociale, inégalité scolaire, aux dépens de l’avenir de tous

Dans le Secondaire à Argenteuil, la hausse des effectifs est continue. Elle l’est d’autant que le lycée Montesquieu d’Herblay ne peut plus accueillir en masse les lycéens de Cormeilles en Parisis.
La logique, en attendant la construction d’un nouveau lycée, serait de créer de nouvelles classes dans différents lycées d’Argenteuil, pour répartir et accueillir les élèves de Cormeilles.
Après l’avoir promis il y a plusieurs années, les autorités académiques ont abandonné la promesse faite naguère de répartir les élèves sur les lycées Daubié et Braque. Conséquence, les lycéens de Cormeilles représenteront 40% des effectifs de Daubié contre 25 actuellement.
         Les raisons de cet abandon ne sont pas seulement géographiques. Elles sont sociales. Pourquoi envoyer des élèves dans le lycée “populaire” Georges Braque où l’enseignement a pourtant la même qualité !
         Les effectifs explosent donc au lycée Daubié, tant au niveau du nombre de classes de seconde qu’à celui des effectifs des classes !
         On en sera à onze secondes à la rentrée prochaine et à 32 élèves par classe dans ces Secondes !
         Vive l'Education pour tous !

Valls au patronat : Oui chef !




Valls au patronat : Oui chef !

Dès que les organisations patronales, Gattaz en tête, ont menacé le gouvernement de boycotter la « conférence sociale », Valls a annoncé le report du compte pénibilité.
Ce compte pénibilité n'était qu'un geste illusoire pour faire passer l'attaque contre les retraites, puisqu'il fallait des années de travaux pénibles pour gagner un seul trimestre de retraite. Mais, même cela, le patronat le refuse avec acharnement et le gouvernement s'exécute. Seuls quatre facteurs de pénibilité, sur les dix retenus par cette réforme, seront pris en compte à partir du 1er janvier 2015. Les patrons du bâtiment n'auront pas à appliquer cette réforme en 2015, sous prétexte de grande complexité. Comme s'il était si difficile de mesurer que les travaux du bâtiment sont pénibles !
En mai 2014, le gouvernement avait déjà reculé sur le financement par les patrons de ce compte pénibilité. Il a décidé maintenant qu'en 2015 seuls un million de travailleurs seront concernés par le compte pénibilité. Et il promet « une mise en œuvre plus souple » en 2016. Une façon de dire aux patrons qu'ils pourront la contourner avec facilité... si elle existe encore.
Dans le même discours, Valls a aussi annoncé des reculs sur la réforme du temps partiel. Il s'est aussi engagé à baisser encore plus les cotisations pour les patrons et à augmenter le CICE. C'est vraiment Noël pour les capitalistes !
Et dire que, face à ce patronat à l'attaque et à ce gouvernement à plat ventre, les organisations syndicales, elles, vont se précipiter à cette conférence sociale sans même oser penser à la boycotter !

                                                                      Marion AJAR

Article de l’hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine, en vente à la librairie Le Presse-papier à Argenteuil ou auprès es militants.

mercredi 2 juillet 2014

Stef, "rythmes scolaires" : nouvelles des luttes



STEF : une réintégration qui fait chaud au coeur

Pendant des semaines, les travailleurs des entrepôts frigorifiques STEF de Saint-Ouen l'Aumône ont fait grève pour de meilleures conditions de travail et une hausse de leurs salaires.
Leur direction les avait licenciés. Elle ne supportait ni que des travailleurs fassent grève ni qu’ils s’organisent autour de la CGT.
Hier, le tribunal vient d’ordonner la réintégration des onze salariés licenciés avec paiement rétroactif de leur salaire.

« Rythmes scolaires » à Argenteuil : le mécontentement monte

Hier au soir, une centaine d’instituteurs et de parents d’élèves ont manifesté dans le parc de la mairie, alors que se tenait une réception en l’honneur de la « communauté scolaire » locale.
Les enseignants et les parents n’acceptent pas une réorganisation de la semaine scolaire qui pour eux n’a ni queue ni tête, n’a pas été discutée, et qui vient d’être annoncée il y a quelques jours seulement, à une encablure de la fin  de l’année.
Comme il a été dit lors de ce rassemblement : « Il boit mais c’est les autres qui vont trinquer » !
En tout cas, une première réaction qui en appelle bien d’autres.