Agglomération d'Argenteuil-Bezons, rythmes scolaires, Conjugue, Tencate-Bezons : les nouvelles d'Argenteuil et de la région

Des consultants forcément « indépendants » de leurs  commanditaires !

Lundi soir, le conseil de l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons s’est tenu.  Il s’agissait de la discussion sur le budget. Un consultant avait été invité par P Doucet qui dirige l’Agglomération depuis 2008. Conclusion sans surprise qui a enthousiasmé le commanditaire, le président : « tout va très bien à l’Agglo, madame la marquise ».

         Changement de décors. A Argenteuil, les deux derniers conseils municipaux ont vu le maire actuel s’appuyer sur les conclusions d’un autre consultant « analysant » le mandat précédent. Conclusions sans surprise qui ont enthousiasmé le commanditaire, le nouveau maire : « tout va très mal à la Ville, madame la marquise ».

         Agglo, Ville, ils se tiennent à la culotte, jusque dans le mimétisme.

         Loin de là, que ce soit ici à la Ville, ou là à l’Agglo, il faudra la volonté des personnels et de la population pour connaître ce qu’il en est réellement des comptes de l’une et de l’autre. 

Question « rythmes scolaires » : un rythme à accélérer pour l’application, une mission impossible

Par le Parisien-95 comme prévu, le préfet du Val d’Oise ne nous apprend rien ce matin sur ce qu’il a décidé pour Argenteuil au niveau des « rythmes scolaires ». Il a seulement confirmé qu’ « aucune commune (refusant) la mise en place des rythmes scolaires ». Du côté de la municipalité d’Argenteuil, abandonnée comme annoncée la délibération du conseil municipal de mai dernier votant le refus de son application par la commune d’Argenteuil !

         Donc rien d’annoncer pour aujourd’hui, mais ce sera peut-être fait pour demain.

         Les vacances scolaires ont lieu le vendredi 4 juillet.

         Il reste 15 jours pour tout annoncer. Quant à l’organisation, c’est une autre paire de manche.

Conjugue, une association du quartier du Val-Nord qui a besoin de telles associations

Je me rendrai ce soir à 18 heures au pot organisé après la signature du contrat entre la Ville et l’association Conjugue du Val-Sud qui va pouvoir maintenant pouvoir s’installer dans les locaux de la maison de quartier de la Bérionne.

         Ce pot auquel des responsables de Conjugue m’ont invité et où je me rendrai, clôt le combat de cette association contre une politique de la précédente municipalité qui engagea sa survie.

         Celle-ci s’est alliée avec des militants qui, fondamentalement, sont des adversaires des milieux populaires. Cela dit on ne peut reprocher à quiconque d’attraper, lorsque l’on se noie, les mains qui s’offrent à vous.

         Parmi ces mains, il y avait également la nôtre, certes plus faible, mais socialement solidaire des membres de Conjugue et des habitants du quartier parmi lesquels ils agissent.

Le blog de la CGT-Bezons nous informe :

« Tencate-Bezons: la direction fait la sourde oreille... Il faut parler plus fort. »

Depuis une semaine, une partie du personnel débraye 2 heures par jour pour revendiquer des augmentations de salaire, une amélioration des conditions de travail et des embauches. Pour l'instant, la direction fait mine de ne pas entendre. Elle a quand même de l'argent à jeter par les fenêtres en payant la présence d'un huissier pour constater que le personnel est en grève; Personne n'est dupe, l'opération d'intimidation ne passe pas. Au contraire, une idée fait son chemin : celle de se faire entendre plus fort !

                                                      cgtbezons.over-blog.com

(Tencate est une entreprise de la chimie-textile implantée en Hollande, en

Autriche, et à Bezons où elle emploie moins d’une centaine de salariés)

Argenteuil : l’imbroglio des « rythmes scolaires »

Rien n’est décidé encore, ou quand le préfet prend le Parisien-95 comme Journal officiel

Hier au soir avait lieu autour du préfet, la réunion de la « dernière chances » pour les communes dans le cadre de la mise en place de la « réforme ».

         Le cas d’Argenteuil a bien sûr été évoqué. La nouvelle municipalité qui s’est incliné dans sa parodie de bras de fer aurait proposé in extremis la formule « 4 jours avec les horaires 8.30-11.30 et 13.30-16 heures, et le mercredi de 2 heures…, sans organisation d'activité Un collectif de parents a pu transmettre son projet  8.30-16 heures 30 avec trois heures de coupure et d’activité, le mercredi de 3 heures. E il y a toujours le projet « P Doucet » avec un début à 9 heures et un mercredi de deux heures.

         Rien n’a été arrêté hier au soir. Le préfet doit faire une annonce pour parution dans le… Parisien-95, mercredi voire  jeudi matin.

         Psychodrame, vaudeville, il y aurait de quoi en rire s’il ne s’agissait pas du sort des parents, des personnels, de l’Education, des écoles,… et, tiens, des enfants !

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SNCF : grand rassemblement ce matin des grévistes vers l'Assemblée nationale

Rassemblement des grévistes de la SNCF et des intermittents en grève

Ce matin

A partir de 10 heures

Esplanade des Invalides

Angle rue de l’Université et rue de Constantine

AB-Habitat : des questions de dlégués du personnel et leurs "réponses" qui concernent les locataires (information CGT d'AB-Habitat)

Ce qui concerne les personnels concerne les locataires

Risque des ondes magnétiques

Après de multiples relances et avoir nié le problème des ondes magnétiques, la direction s'est engagée à ce que cette question soit intégrée dans le plan de prévention 2014. Quelles dispositions sont prises pour élaborer ce plan de prévention 2014 ?

Cette question a fait l’objet de réponses détaillées depuis plusieurs séances. Voir réponse n°19 du 16/04/2014, n°23 du 26/03/2014, n°21 du 26/02/2014, n°31 du 29/01/2014, n°22 du 18/12/2013, n°22 du 27/11/2013, n°9 du 30/10/2013.

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Etat des conteneurs

Le mois dernier, nous vous avions alerté sur l’état déplorable des conteneurs et du risque que cela comporte pour les gardiens (TMS, accidents). Vous nous aviez répondu que les gardiens devaient s’adresser à leur responsable hiérarchique. Compte tenu du volume d’équipements vétustes, ne seraitil pas plus judicieux d’organiser en collaboration avec l’agglomération une campagne globale de remplacement et/ou de réparation des conteneurs usagés ?

Le responsable gardien doit faire un état des lieux pour estimer le volume d’équipement vétuste et adresser la demande de matériel à l’Agglomération pour remplacement.

la manutention de charges lourdes et augmentent les risques pour les salariés concernés.

Lorsqu’il s’agit de travaux nécessitant le transport de matériel lourd, une équipe de 2 ouvriers est mise en place.

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Agence Centre Ville

Il avait été évoqué à de nombreuses reprises le déménagement de l’agence du Centre Ville vers les locaux de la MIJ ? Où en est le projet ?

Le déménagement n’est pas prévu avant fin 2015 du fait du changement de municipalité et du report des travaux d’aménagement des nouveaux locaux pour la MIJ.

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Relation AB-Habitat - Municipalité d'Argenteuil

Certaines missions et certains postes dépendent des relations entre AB-Habitat et la municipalité d’Argenteuil. Or, depuis plusieurs semaines, les échanges sont quasiment inexistants. Que pouvez-vous dire à nos collègues s’inquiétant de cette situation ?

Une réunion des Maires et du Président de l’Agglomération se tient tous les 15 jours pour fluidifier les échanges entre l’agglomération et la ville d’Argenteuil.

Editorial des bulletins Lutte Ouvrière d'entreprise de ce jour lundi 16 juin 2014

Nous sommes tous des cheminots

Depuis mercredi, des dizaines de milliers de cheminots sont en grève contre la réforme ferroviaire. Ce que le gouvernement présente comme une réunification salutaire entre la SNCF et RFF n’est qu’un « plan de compétitivité » destiné à réaliser des milliards d’économies sur le dos des usagers et des cheminots en vue de la privatisation de la SNCF.

Pour les cheminots, elle se traduira par plus de flexibilité, par des jours de congés en moins, par le blocage de leurs salaires et des suppressions d’emplois. Les cheminots disent non, ils ont raison.

Le gouvernement a choisi l’épreuve de force. « Il faut que cette grève s’arrête », ont ordonné Hollande et Valls. Cuvillier, le secrétaire d’État aux Transports, a même accusé les cheminots d’être des « incendiaires ». Comme les grévistes de l’usine d’Aulnay-sous-Bois avaient été accusés par les dirigeants de Peugeot d’être des « casseurs », voilà que c’est le tour des cheminots.

Cette fois, ce n’est pas une grande famille bourgeoise qui manifeste sa rage, mais un gouvernement PS. En se montrant aussi autoritaire contre les grévistes qu’il est à plat ventre devant les patrons, il apparaît sous son vrai jour.

« Il en va de la sauvegarde de la SNCF et de sa modernisation », se défendent les ministres. Mais de Peugeot à La Poste en passant par La Redoute ou par Bouygues Telecom, on sait ce que cachent les mots de « modernisation » ou « restructuration » : une régression et des attaques contre l’emploi et les conditions de travail.

On peut être usager de la SNCF et touché par la grève, on n’en demeure pas moins un ouvrier ou un employé qui mesure les conséquences de ces reculs, pour les subir soi-même.

Les politiciens et les médias se répandent en calomnies contre les cheminots. Quel cinéma, les médias ont-ils dû faire pour que « l’exaspération » des usagers s’exprime ! Quelle dramatisation autour du bac ! C’est écœurant.

À chaque fois que des travailleurs se battent pour ne pas être transformés en chômeurs et pour leurs droits les plus stricts, ces gens-là les clouent au pilori et les accusent d’être des « privilégiés » et des « irresponsables ». C’est d’ailleurs aussi parce qu’ils se battent que les intermittents du spectacle sont accusés d’être les enfants gâtés du régime de chômage !

Patronat et gouvernement voudraient que l’on se taise et se résigne face à leurs mesures anti-ouvrières. Alors, que les cheminots et les intermittents du spectacle relèvent le gant est une bonne chose pour tous les travailleurs car il faut rompre cette spirale qui nous tire tous vers le bas.

Bien sûr, la grève des cheminots « gêne ». Mais si les cheminots sont en mesure de bloquer sérieusement la marche de la société, c’est qu’ils sont indispensables. Il en va de même pour tous les travailleurs. Les intermittents ne peuvent pas bloquer les trains mais ils peuvent aussi peser sur l’économie.

L’annulation d’un festival comme celui d’Avignon coûterait, dit-on, plusieurs millions d’euros pour les hôteliers ou les restaurateurs. Chaque jour de grève coûterait 20 millions à la SNCF.

Eh bien, cela donne une idée de ce que les travailleurs rapportent au quotidien et prouve qu’ils apportent infiniment plus à la société qu’ils n’en retirent. S’ils n’ont pas leur part, c’est que celle-ci leur est volée par une minorité qui se repaît de l’exploitation.

Cela donne aussi une idée de la force que nous représenterons lorsque tous les contingents de salariés entreront en lutte ensemble, avec la conscience que, par delà nos secteurs d’activité, nous subissons la même offensive et que nous avons les mêmes exigences à défendre.

Alors oui, il faut marcher la tête haute, être conscients de nos droits et nous battre pour nos intérêts. Nous sommes mille fois plus utiles que ces parasites qui nous font la leçon. Les cheminots, comme les intermittents, ouvrent la voie et peuvent en être fiers.

Jusqu’où les cheminots vont-ils pouvoir aller ? Les directions syndicales résisteront-elles aux pressions gouvernementales ?

Sont-elles traversées par des divisions qui pourraient les conduire à négocier des arrangements contre la poursuite de la grève ?

Quoi qu’il en soit, il revient aux grévistes et à eux seuls de décider de l’avenir de leur mouvement. Ils ont montré qu’ils n’étaient impressionnés ni par les attaques du gouvernement, ni par celles des médias. Leur mécontentement est profond et suffisamment légitime pour qu’ils tiennent bon.

Vive la grève des cheminots ! Vive la solidarité entre travailleurs !