dimanche 26 mars 2017

LCI : Objectif Elysée: Interview de Nathalie Arthaud

Nathalie ARTHAUD en campagne. J-28


Dans les médias

 

 
 
Demain Lundi 27 mars
A 7 heures 50
France inter : interview de Nathalie ARTHAUD
 
A 22 heures
Europe 1 : Interview de Nathalie Arthaud
 
Mercredi 29 mars
A 12 heures 30
France 3 : Interview de Nathalie Arthaud
 
Jeudi 30 mars
RFI : Interview de Nathalie Arthaud
à 18h30

 

Thèmes de campagne

 

Il faut abolir le secret des affaires

 
La multinationale Sanofi supprime des postes en continu et accumule les bénéfices qu’elle reverse par milliards aux actionnaires. Les détails de ce vol manifeste – le profit vient de la destruction d’emplois – sont couverts par le secret des affaires.
         L’État a donné à quelques géants du BTP la possibilité de poser de véritables barrières d’octroi sur les autoroutes. Quels sont les termes du contrat ? Secret des affaires, répond le gouvernement.
         Il y a trois ans, PSA, prétendument au bord de la faillite, touchait des fonds publics, licenciait par milliers, fermait une usine. Trois ans après, les bénéfices sont tels que PSA rachète Opel. Les ouvriers, qui ont sué sang et eau sur les chaînes, savent bien que le profit sort de leurs mains. Mais par quel circuit, en quelle quantité, avec quelle destination ?  Secret des affaires !
         Le secret commercial cache la façon dont une toute petite minorité de grands capitalistes s’arroge le droit de contrôler la marche de toute la société, de faire converger une énorme partie du produit du travail social vers quelques coffres-forts. Ce secret est jalousement défendu par tous les serviteurs du patronat. L’an passé, les députés européens du PS, de la droite et du FN ont voté conjointement une loi pour le renforcer, contre les journalistes trop curieux et les lanceurs d’alerte.
         Les travailleurs doivent exiger l’abolition du secret des affaires. La population pourrait ainsi se rendre compte que les richesses existent pour satisfaire ses revendications élémentaires : un travail et un salaire digne pour tous !

Méditerranée : cimetière des migrants...


La Méditerranée transformée en cimetière




                                                 Migrants en Méditerranée

Le naufrage de deux canots gonflables, qui ont été repêchés en Méditerranée, a causé la mort environ 250 migrants, d’après une ONG espagnole. Depuis dimanche, plus de 5 000 personnes ont été récupérées par des bateaux de sauvetage, portant à plus de 21 000 le nombre de migrants échouant en Italie cette année.
         Face à cette accélération des départs vers l’Europe à partir de la Libye, les dirigeants européens ne se préoccupent que d’une chose : empêcher les migrants d’atteindre l’Europe, quitte à multiplier le nombre de noyés. Comment qualifier cette politique, sinon d’assassinat avec préméditation.

Argenteuil : droit à la santé pour tous ? Des espoirs... et la réalité


Pour un droit à la santé général et gratuit pour tous

 
La dernière « lettre d’information » du maire d’Argenteuil est consacrée à la santé. Elle s’intitule d’une manière quelque peu optimiste et péremptoire : « le 31 mars, une mutuelle pour chaque Argenteuillais ». On nous dit qu’à partir de ce jour-là, l’action entreprise par la Ville« a pour but d’accompagner tous les Argenteuillais dans leur recherche d’une mutuelle. Chacun, gracieusement, sera conseillé par l’association Actiom pour bénéficier d’une protection sociale adaptée… »
         Au vu du recul des remboursements de la Sécurité sociale et des limites de ceux-ci, l’absence d’une mutuelle est effectivement une catastrophe, en cas de graves problèmes de santé et d’hospitalisation en particulier. Ce défaut concernerait plus de 5000 personnes sur la commune.
         Alors on ne peut que se réjouir de cette opération d’information et de conseil, tout en en rappelant les limites.
         La question de l’adhésion à une mutuelle est pour l’essentiel une question de revenu, et sur ce plan, ce « conseil » ne changera rien. C’est d’abord cette question que la société devrait régler. L’information municipale le reconnaît d’une certaine façon lorsqu’elle indique que le but de ce conseil sera d’aider au « Libre choix de la formule selon vos besoins ». Ce ne serait-pas plutôt « selon nos moyens » ?
         L’obligation aux salariés embauchés de disposer d’une mutuelle a entraîné des grandes manœuvres dans le secteur de l’assurance-maladie. L’organisme avec lequel va travailler la municipalité se présente comme une « association d’assurés à but non lucratif, régie par la loi du 1er juillet 1901 ». Certes. Mais aujourd’hui, on est bien loin de la « mutualité » des origines, et dans ce secteur qui draine de gigantesques sommes, le profit des banques et du secteur des assurances n’est jamais loin. Aucune illusion à avoir et à diffuser sur ce plan.
         Il n’y a donc « aucun engagement financier pour votre commune ». On espère tout de même du personnel communal supplémentaire, pour l’action sociale du CCAS en particulier.
         Sur le fond, sur la question de la nécessité d’une vraie « sécurité sociale » qui n’aurait pas besoin de « complémentaires », nous renvoyons à l’article ci-dessous.DM 

Nos positions :

La position de Lutte ouvrière sur la Sécurité sociale 

Sécurité sociale 

Voilà maintenant plus de vingt ans que, sous le prétexte d’un trou de la Sécurité sociale, en réalité pas si important que cela au regard du budget (près de 500 milliards d’euros) et surtout totalement dû à la baisse ou au défaut des cotisations patronales, l’accès des travailleurs aux soins est de plus en plus difficile. Augmentation du forfait hospitalier, déremboursements et moindres remboursements des médicaments, franchises médicales, diminutions des dépenses hospitalières : les difficultés d’accès aux soins sont telles qu’un nombre de plus en plus grand de malades n’ont d’autre choix que d’y renoncer.
Voilà aussi plus de vingt ans que tous les gouvernements s’attaquent à la retraite de la Sécurité sociale, contraignant les salariés à cotiser, et donc à travailler plus longtemps, pour toucher finalement une pension plus réduite.
Et voilà enfin plus de vingt ans que, sous le prétexte de ce déficit de la Sécurité sociale, salariés, retraités et chômeurs paient cet impôt Sécu qu’est la CSG, la contribution sociale généralisée, inventée en 1991 par le ministre socialiste Michel Rocard. Si son taux était initialement de 1,1 %, la droite le fit passer à 2,4 % en 1993 puis à 3,4 % en 1997 et, un an plus tard, le gouvernement du socialiste Jospin le portait à 7,5 %. Faire payer plus en protégeant moins est bien le leitmotiv tant de la droite que de la gauche.
On a entendu et réentendu jusqu’à la nausée que le déficit du budget de la « Sécu » était dû à la hausse du chômage ou au vieillissement de la population. Mais derrière un prétendu bon sens, il y a en réalité un point de vue de classe, celui de la bourgeoisie. C’est elle qui alimente le chômage en supprimant des emplois pour accroître ses profits mais elle veut que ce soit la collectivité qui prenne en charge les pots cassés dont elle est responsable.
Cela ne l’empêche pas, au contraire, de considérer le budget de la Sécurité sociale comme un magot dans lequel elle peut puiser. Les industries pharmaceutiques font une part considérable de leurs bénéfices grâce au budget de la « Sécu », mais pas seulement elles. Il y a aussi les bétonneurs qui construisent les hôpitaux et font des bénéfices avec le budget de la « Sécu ». Ou même les banques qui récupèrent des sommes de plus en plus importantes à travers l’endettement croissant des hôpitaux.
Alors le problème n’est pas de savoir si le budget de la Sécurité sociale est en équilibre ou pas, mais d’imposer que la bourgeoisie paye pour les dégâts sociaux que son système engendre et de l’empêcher de nuire, en l’expropriant.
Plus fondamentalement, il serait normal que le système de Sécurité sociale soit exclusivement financé en prenant sur les revenus de la classe bourgeoise. Toutes les richesses accumulées par cette minorité de riches privilégiés sont le produit du travail et de l’exploitation des classes laborieuses. Que ces richesses servent à garantir la santé et les retraites de ceux qui en sont à l’origine, ce serait la moindre des choses !
 
Prochain article sur Argenteuil, demain : retour sur les Berges...

samedi 25 mars 2017

France Info TV : Interview de Jean-Pierre Mercier, porte parole de Lutte Ouvrière


Nathalie ARTHAUD et les militants de Lutte ouvrière en campagne. J-29


Dans les médias


 
 
Ce samedi 25 mars
à 08h40
LCI : Nathalie Arthaud est l'invitée de LCI Matin
 
Lundi 27 mars
A 7 heures 50
France inter : interview de Nathalie ARTHAUD
 
A 22 heures
Europe 1 : Interview de Nathalie Arthaud
 
Mercredi 29 mars
A 12 heures 30
France 3 : Interview de Nathalie Arthaud
 
Jeudi 30 mars
RFI : Interview de Nathalie Arthaud
à 18h30
 

 

 

 
Demain 26 mars à 15 heures
 
 
Grand meeting avec
 Nathalie ARTHAUD
Avec
Arlette Laguiller
et
Jean-Pierre Mercier
Sous la présidence de
Philippe Julien
 
A Argenteuil, un car partira à 14 heures précise du marché de la Colonie, derrière la gare principale d’Argenteuil. Le transport est gratuit, dans la limite des places disponibles, et il est aller-retour !
Attention au changement d’heure. On perd une heure. Dans la nuit, il était deux heures, on a avancé son réveil à trois heures.

  

Voter Nathalie Arthaud c’est : 

Affirmer que les travailleurs constituent une seule classe sociale, quelle que soit leur nationalité, leur origine ou la couleur de leur peau, et que leurs intérêts s’opposent à ceux de la bourgeoisie.

Rejeter le racisme, le chauvinisme, toutes les idéologies qui opposent les exploités les uns aux autres, plutôt qu’à leurs véritables ennemis. Liberté de circulation et d’installation pour les migrants !

Refuser les guerres menées sous prétexte de lutte contre le terrorisme, alors qu’elles ne servent qu’à assurer le pillage par la bourgeoisie française des pays déjà pauvres de son ancien empire colonial.

Dénoncer les dépenses exorbitantes d’armement. Les firmes capitalistes de ce secteur sont parmi les plus parasitaires. Elles devraient être expropriées.

Réclamer l’expropriation des banques privées, dont les spéculations conduisent périodiquement l’économie au bord du gouffre.

Être conscient que l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes et que tous ceux qui se posent en sauveurs les trahiront.

Dire sa fierté d’appartenir au camp des travailleurs.

Se préparer à riposter aux attaques du futur président, quel qu’il soit, et de son gouvernement. 

Autour de vous, faites partager le vote « Nathalie ARTHAUD »

Guyane : travailleurs mobilisés


Guyane : les travailleurs dans la rue !

 


         Depuis lundi 20 mars, des centaines de travailleurs dans l'ensemble de la Guyane sont en grève et bloquent les routes en installant des barrages. Des travailleurs d'Edf, des hôpitaux, des associations de quartiers dénoncent l'état de délabrement dans lequel se trouve ce territoire d'Outre-mer surtout en matière de santé, d'éducation, de logement et de sécurité.
         Des agriculteurs et des routiers en colère, des tribus amérindiennes dénonçant des projets d'extraction d'or sur leur territoire ont rejoint le mouvement.
         L'économie locale est paralysée à tel point que le lancement d'Ariane 5 a déjà été reporté trois fois et le recteur a ordonné la fermeture des établissements scolaires.
         La Guyane est un territoire parmi les plus pauvres des territoires dits d'outre-mer, ce reste de l'empire colonial français. Car à côté de la base de lancement ultramoderne d'Ariane, la population la plus pauvre vit dans des bidonvilles.
         Les travailleurs guyanais ont bien des raisons de se battre ! 

 

Et dans le dernier numéro de Lutte ouvrière 

Guyane : le Kourou des travailleurs bloque Ariane

Le décollage d’Ariane 5 prévu pour le 21 mars, depuis le Centre spatial guyanais (CSG) de Kourou, a été reporté. Des barrages de grévistes ont empêché le transfert de la fusée vers son pas de tir.
Depuis le 20 mars, des manifestants, avec palettes et pneus, se sont déclarés en grève illimitée et ont bloqué le rond-point permettant l’accès à la zone de lancement. Les employés d’EDF Guyane protestent ainsi contre la dégradation de leurs conditions de travail, exigent de l’embauche correspondant aux nécessités d’extension du réseau, et attendent que la direction se déplace à Kourou pour discuter.
Ceux de l’entreprise de maintenance industrielle Endel, sous-traitants du CSG, qui emploie, directement ou non, un sixième de la population active de la région, entre autres les chauffeurs chargés du transfert du lanceur d’Ariane, réclament le respect des accords salariaux. Enfin, le personnel du centre médico-chirurgical de Kourou (CMCK), soutenu par les usagers, proteste depuis quelque temps contre le projet de la Croix-Rouge, gestionnaire du CMCK, de céder l’établissement au groupe privé Rainbow Santé. Ils s’inquiètent des risques de licenciements qui pourraient survenir à la suite d’une baisse des financements de l’Agence régionale de santé, et demandent à être un établissement public.
À une époque où le lancement de satellites est devenu banal, les travailleurs doivent encore se battre avec les bons vieux moyens de la grève, avec piquets et barrages de palettes, pour obtenir le minimum qui leur est dû. Au sein de cette collectivité territoriale, sur les 250 000 habitants, près de 40 % de la population en âge de travailler est au chômage. Alors, les satellites de télécommunications peuvent bien attendre que les travailleurs soient payés comme il se devrait !

                                      Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2538)

Argenteuil, Agence des Espaces Verts : quelle incidence à Argenteuil ?


Espaces verts dans le rouge ?



Une Agence des Espaces Verts s’occupe de ces derniers en Ile de France, en liaison étroite avec la Région Ile de France. Argenteuil est très concernée puisqu’elle dispose de très importantes collines non urbanisées dont la préservation résulte de l’exploitation du gypse qui a cessé depuis des décennies, les carrières étant aujourd’hui comblées. Ces espaces préservés dominant la  cuvette de Paris sont exceptionnels. L’Agence des Espaces Verts y intervient, tout comme à propos de ce qui reste de la Plaine agricole de la commune.

         Les travailleurs de cette Agence sont inquiets des restrictions budgétaires en cours. Leurs syndicats écrivent :

« Les mesures annoncées  par la Présidente de l'AEV et la Vice-présidente de la Région, chargée de l’écologie et du développement durable ont de lourdes répercussions :

  • Disparition de toutes les animations nature financées par l’AEV
  • Réduction drastique des budgets
  • Arrêt des acquisitions foncières
  • Vente de sites naturels régionaux et par conséquent risque d’urbanisation et de perte de biodiversité … »

Ce n’est effectivement pas rien. Une affaire à suivre de près, à Argenteuil comme ailleurs. 



Le sujet le demain : « La municipalité d’Argenteuil et « une mutuelle pour chaque Argenteuillais »