Beaucoup d’indélicatesse de la part de la municipalité…
La municipalité vient de rétablir
les « banquets des séniors » et les colis qu’elle avait supprimés
totalement l’an passé. Nous avions dénoncé cet acte contre les anciens en
remettant une pétition en ce sens le jour de l’inauguration des décorations de
noël
Mais
ce n’est qu’un rétablissement partiel.
La
municipalité a élevé l’âge pour y participer, de 60 à 65 ans. Cette mesure s’applique
non seulement pour les nouveaux inscrits, mais également à l’encontre de ceux
qui avaient participé à ces banquets il y a deux ans, mais qui n’ont pas
atteint cette année cette nouvelle limite d’âge. Tintin, ils resteront cette
année chez eux !
Pour
les couples, si madame ou monsieur, elle ou lui, n’a pas encore 65 ans, il peut
rester manger les nouilles à la maison pendant que l’épouse ou l’époux festoie.
A moins de payer 35 euros pour l’accompagner ! On progresse dans la
délicatesse.
Quant
au colis pour ceux qui ne peuvent se déplacer, il n’y en a plus qu’un par
couple. Ils font comment quand ils ont deux assiettes ?
Que
des indélicatesses à l’encontre des anciens. Bien à l’image du reste dans ce
monde et dans cette ville où la fraternité est à construire.
Mais
qui s’en étonnera ?
… Et une pincée de mensonge par omission du député
Le rival du maire, son
prédécesseur le député, vient d’envoyer une lettre sur le sujet. Certes, il surfe sur la
question, mais il y a matière à le faire, c’est de bonne guerre, et qui le lui reprochera.
Mais
dans son courrier, il y a tout de même une phrase qui a retenu particulièrement
notre attention : « D’autant
plus que nous ne savons pas ce qu’il adviendra de ces banquets dans les
prochaines années puisque l’espace Jean Vilar est promis à la destruction ».
Certes,
l’espace Jean Vilar est promis à la destruction. Mais ce que P. Doucet ne nous
dit pas, c’est qu’il « travaille » avec G. Mothron sur le sujet de sa liquidation,
chaud et enthousiaste partisan du « projet Héloïse » qu’il est,
lequel projet implique la destruction du complexe Jean Vilar !