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vendredi 21 avril 2017

Nathalie ARTHAUD : votez et faites voter Nathalie ARTHAUD "pour faire entendre le camp des travailleurs"


Aux lecteurs du présent blog. Ci-dessous mon appel à voter et à faire voter Nathalie ARTHAUD

 

Votez Nathalie ARTHAUD, une candidate communiste

Pour affirmer des convictions de classe, les exigences du monde du travail et pour préparer l’avenir

Les élections de dimanche permettent de faire un geste de classe qui prépare l’avenir dans une situation marquée par le recul de la condition du monde du travail et l’impasse du capitalisme.

         Dans la lutte de classes qui oppose le Capital et le Travail, ces élections donnent l’occasion, face au camp de la bourgeoisie, de « Faire entendre le camp des travailleurs ». C’est exprimer que les travailleurs devront mener cette lutte pour leurs intérêts de classe. C’est affirmer leurs exigences : répartition du travail entre tous, sans diminution de salaire. Pas de salaire ni de pension inférieurs à 1800 euros net par mois. Nécessité de mettre sur la place publique les comptes véritables des entreprises. Embauche massive dans les services publics utiles à la population. La candidature de Nathalie ARTHAUD se situe le plan de la lutte de classe du monde du travail, loin de l’électoralisme. Seule Nathalie ARTHAUD s’affirme communiste, c’est-à-dire militant pour la seule voie qui puisse donner une issue à l’impasse de la société capitaliste actuelle à l’échelle de la planète.

         Ces dernières semaines, nous venons d’assister à la montée de l’engouement pour un nouvel illusionniste de l’électoralisme de « gauche ». JL Mélenchon prend sa place dans la lignée des Mitterrand –son mentor- Jospin dont il fut le ministre et de Hollande pour lequel il appela à voter en 2012. Voilà un nouvel avatar du « sauveur suprême », du « tribun » dont le monde du travail doit se méfier, et dont les militants conscients devraient avoir à cœur d’aider à se méfier.

         Si JL Mélenchon franchissait l’obstacle des deux semaines qui viennent, et on en est très loin, au-delà de la satisfaction de ses partisans, il aura affaire à la même dictature du Capital sur la société, lequel lui indiquera ou lui imposera, comme à ses prédécesseurs, la marche à suivre. Non seulement son propos durant toutes ces semaines n’aura pas été de rappeler que dans la société de classes, tout n’est qu’une question de rapport de forces entre les deux camps opposés de la société, mais il a diffusé des idées qui sont des poisons pour la conscience de notre classe : nationalisme, protectionnisme, propos pour le moins ambigus à l’encontre de nos frères de classe étrangers. Certains, conscients tout de même de cela, considèrent que ce n’est ni grave ni l’essentiel, alors que c’est grave et essentiel, car toutes ces idées obscurcissent une conscience que nous devons aider à éclaircir.

         Comme l’a souligné Nathalie ARTHAUD, on ne tombe pas impunément dans les illusions électorales. On le paye d’une façon ou d’une autre. Depuis des décennies, de vote « utile » en vote « utile », d’illusion électorale en illusion électorale, cela s’est traduit par le recul de l’organisation collective, et le temps d’un court moment d’euphorie passé, par la dépression militante, et par le recul global de la conscience et de l’organisation du monde du travail.

         C’est contre cela que nous militons à Lutte ouvrière. Nous militons à contre-courant, et les suffrages qui se porteront sur la candidature de Nathalie ARTHAUD seront certes minoritaires, mais ils seront des votes de conscience et donc de dignité ; la conscience, contre tous les illusionnistes, de se revendiquer des seuls intérêts et idées du « camp des travailleurs ». Elles compteront car elles préparent l’avenir.

         Je vous appelle à voter et à faire voter Nathalie ARTHAUD, une candidate communiste « Pour faire entendre le camp des travailleurs ».

                       Dominique MARIETTE, le 20.4.17.

Présidentielles 2017 : une belle campagne Lutte ouvrière




« Faire entendre le camp des travailleurs »

Il nous reste cette journée de campagne. Elle s’achève ce soir vendredi à midi.

         Maintenant, nous attendrons dimanche soir pour savoir ce qu’il en est d’une décision particulièrement indécise et grosse d’interrogations pour les temps qui viennent.

         Tous ceux qui ont participé à cette campagne pour « Faire entendre le camp des travailleurs » à travers la candidature de Nathalie ARTHAUD vont souffler un peu avant de repartir de plus belle pour la suite de cette première campagne, celle des Elections législatives du 11 juin prochain à l’occasion de laquelle Lutte ouvrière présentera partout des candidats.

         En attendant, quels que soient nos résultats, nous pouvons avoir la satisfaction d’avoir faire tout ce que nous pouvions faire, d’avoir mené pendant des mois une belle campagne.

         Bravo à notre représentante Nathalie qui s’est donné sans compter aux quatre coins du pays depuis l’été, qui a gagné le respect de ces temps courts de haute sollicitation médiatique.

         Bravo aux militants et à tous nos proches qui au-delà des activités de campagne ont voulu faire partager dans une multitude de discussions le vote « Nathalie ARTHAUD ».

         Oui nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait. C’est cela avoir un idéal pour faire avancer l’humanité. C’est cela, par ces multiples pierres, petites et grandes, contribuer, à la mesure de chacun, à la reconstruction d’un véritable parti des travailleurs, communiste et révolutionnaire.

         Oui, bravo ! DM









Voir suite des articles du jour : articles plus anciens :
-Argenteuil sur la « Halle des sports » ;
-misère du capitalisme : une décharge qui s’effondre au Sri-Lanka.


mercredi 19 avril 2017

Nathalie ARTHAUD et Lutte ouvrière en campagne J-4


Dans les médias

 

Mercredi 19 avril
à 07h50
RFI : Interview de Jean-Pierre Mercier
 
à 20h00
France Info TV : Interview de Jean-Pierre Mercier
 
jeudi 20 avril
à 07h50
Radio Classique : Interview de Jean-Pierre Mercier
 
à 09h00
LCP : Interview de Jean-Pierre Mercier
 
à 19h30
LCP : Interview de Jean-Pierre Mercier
 
vendredi 21 Avril
à 19h40
BFMTV : Interview de Nathalie Arthaud

 

Notre programme pour les luttes futures
 

Contrôle des travailleurs sur les entreprises
 


Quand les patrons prétendent ne pas avoir les moyens d’embaucher ou d’augmenter les salaires, ils mentent. Ces mêmes PDG qui imposent aux travailleurs des plans de compétitivité avec blocage des salaires, heures supplémentaires gratuites, ne se gênent pas pour s’accorder des salaires extravagants.

Il faut imposer la transparence des comptes des entreprises, lever le secret bancaire et le secret des affaires que le patronat défend bec et ongles parce qu’ils lui permettent de travestir la réalité ou de cacher aux travailleurs des décisions qui menacent leur avenir, des agissements contraires à l’intérêt des populations ou de l’environnement.
Le groupe Vivarte a annoncé que les enseignes André et Naf Naf étaient à vendre, que La Halle aux vêtements et La Halle aux chaussures allaient fermer des dizaines de magasins et que 2000 emplois pourraient disparaître. Quest-ce qui est responsable de cela? Sûrement pas les salaires Un gérant de magasin y est payé 1400 euros net, tous les autres employés sont autour du smic. Ce qui a tué Vivarte, ce sont des fonds capitalistes qui ont siphonné les bénéfices et ont forcé le groupe à leur emprunter de l’argent à un taux d’intérêt de 11 ou 12  %. Et maintenant ces mêmes fonds veulent détruire le groupe, vendre ce qui peut l’être et empocher l’argent pour continuer ailleurs leurs sales opérations.
Si les salariés du groupe Vivarte avaient connu ces manœuvres financières, ils auraient pu davantage anticiper, s’organiser pour les dénoncer et se défendre.
Il faut permettre aux comptables, aux secrétaires, aux magasiniers, à tous les travailleurs, de communiquer et de centraliser les informations dont ils disposent. Ils pourraient ainsi constater que les licenciements et les suppressions d’emplois sont le plus souvent le résultat d’une politique et d’un choix, celui des capitalistes de privilégier leurs profits au détriment des emplois et des salaires. Les travailleurs pourraient alors imposer que soient préservés les emplois et les salaires, en prenant sur les profits des entreprises et sur les dividendes des actionnaires. Avec les 56 milliards de dividendes versés par les 40 plus grosses entreprises en 2016 à leurs actionnaires, il aurait été possible de créer 1,5 million d’emplois payés 1800 euros net par mois, cotisations sociales comprises.
En imposant une véritable transparence de tous les comptes, il serait possible de suivre la circulation de l’argent et de mettre en évidence la façon dont les fortunes d’une minorité de riches bourgeois sont alimentées par l’exploitation des travailleurs.
Pour créer les emplois nécessaires et augmenter les salaires, il faudra prendre sur ces fortunes, se saisir de leurs comptes en banque, de leurs patrimoines immobiliers, de leurs châteaux, de leurs hôtels particuliers, de leurs forêts domaniales. Priver de quelques dizaines de milliards Bernard Arnault ou Liliane Bettencourt ne les réduirait pas à la famine. Par contre, ces milliards pourraient servir à financer la répartition du travail entre tous, sans diminution des salaires.
Le secret commercial, le secret bancaire et le secret des affaires font partie des armes du grand capital pour imposer sa domination sur l’ensemble de la société. La levée de ces secrets doit faire partie du programme des travailleurs.

lundi 17 avril 2017

Nathalie ARTHAUD, un programme pour nos luttes à venir : 1. l'augmentation des salaires et des pensions


Augmentation des salaires

 
Pas un salaire et pas une pension de retraite à moins de 1800 euros

300 euros d’augmentation pour tous!

 
Une mesure indispensable est l’augmentation des salaires et des pensions. Le patronat, relayé par le monde politicien, explique que les entreprises ne peuvent augmenter le smic. Et pour cause, cela voudrait dire faire passer les besoins vitaux des travailleurs avant leurs profits, avant la fortune personnelle de leurs patrons et actionnaires, avant les sommes invraisemblables que tout ce petit monde considère comme un minimum pour vivre.

Ceux qui nous prêchent la modération salariale, ce sont ces grands PDG dont les salaires ont augmenté de 65% en dix ans pendant que le smic progressait de 15% seulement ou ces politiciens à limage de Fillon, qui a largement entretenu sa petite famille avec des sommes quun ouvrier ne gagne pas dans toute sa vie.

N’importe quelle famille ouvrière au smic peut le constater en faisant ses comptes après avoir payé les frais fixes, loyer, transport, gaz, électricité, assurances, impôts, etc., il ne reste presque rien pour la nourriture, les vêtements, les loisirs.

Il faut un minimum de 1800 euros net par mois pour les salaires et les pensions et une augmentation de 300 euros de tous les salaires. Cela ne représenterait qu’un rattrapage après des années de blocage. Quant aux allocations, aux minima sociaux, ils doivent être transformés en salaire. Chacun a droit à un travail utile à la société, adapté à ses capacités. Ce n’est pas une aumône pour vivoter en marge de la société que les travailleurs réclament cest au contraire la possibilité dy trouver leur place, de contribuer à son fonctionnement et de pouvoir en retirer de quoi vivre dignement, sans se priver et sans compter chaque sou.

Et, pour que ce rattrapage ne soit pas réduit à rien par l’augmentation des prix, il faut imposer l’indexation des salaires et des pensions sur le coût de la vie.
 

 
Lundi 17 avril
à 10h25
LCI : Interview de Nathalie Arthaud

 
 

dimanche 16 avril 2017

Nathalie ARTHAUD et Lutte ouvrière en campagne J-7


Dans les médias


Ce dimanche 16 avril
à 19h45
France Info TV : Interview de Nathalie Arthaud


Lundi 17 avril
à 10h25
LCI : Interview de Nathalie Arthaud

Nos positions 

Souffrance animale 

Des vidéos tournée en cachette dans des abattoirs par l’association L214 ont rendu publiques les conditions d’abattages des bovins, des moutons, des cochons ou des chevaux.
L’objectif de cette association est de dénoncer l’abattage des animaux. Mais ce que montrent aussi ces vidéos, c’est la réalité du travail dans les abattoirs: un travail à la chaîne, déshumanisant, comme il en existe dans de nombreuses entreprises de production de différents secteurs de l’économie; un travail rendu peut-être encore plus dur et plus violent justement par la souffrance et la mise à mort des animaux. Ce n’est pas ce sur quoi les associations de défense des animaux, ni la presse, ont insisté. Pourtant, toute une partie du problème est là. La situation des animaux dans les élevages et les abattoirs est, comme celle des travailleurs, soumise à la pression du profit capitaliste. Directement dans les abattoirs privés, indirectement dans les abattoirs publics, où elle est contrainte par les économies budgétaires. Et comment pourrait-il en être autrement? Peut-on imaginer une multinationale de lagroalimentaire accepter de voir réduire ses profits ou sa part de marché par souci de la souffrance animale? Peut-on imaginer un gouvernement qui ne cesse de couper dans les budgets publics comme ceux des hôpitaux avec tout ce que cela a de criminel, n’agissant pas de même avec les services vétérinaires responsables du contrôle des abattoirs? Même du simple point de vue de la souffrance animale, ne pas voir le rôle fondamental que joue cette recherche du profit revient à éluder les vraies causes des maltraitances dénoncées….
La sensibilité à la souffrance animale est un sentiment profondément humain dans tous les sens du terme. C’est celui d’être touché par la souffrance d’autrui, d’être capable d’empathie envers les autres, y compris les animaux. Et ce genre de sentiment altruiste doit pousser à vouloir comprendre le monde actuel dans sa globalité. Car comprendre que l’humanité est aujourd’hui empêtrée dans des contradictions où une infime minorité exploiteuse profite de sa position dominante pour étouffer la société, est la clé de bien des problèmes.
Cette compréhension peut pousser à vouloir agir consciemment pour mener le combat contre le système capitaliste actuel. C’est-à-dire exproprier la classe dominante pour mettre l’économie mondiale au service de tous. C’est le communisme. Ce n’est sûrement pas la solution à tout. Mais c’est le seul moyen pour que l’humanité soit enfin en situation de maîtriser ce qui n’est en définitive rien d’autre que sa propre société, rien d’autre que le fruit de ses propres actions. Et c’est le seul moyen qu’elle puisse enfin gérer consciemment toutes les conséquences de ses actes jusqu’à, par exemple, sa manière de s’alimenter et ses rapports avec le reste du monde animal. 

Activités électorales 

Lutte ouvrière sur le marché Héloïse ce matin de 10 à 12 heures

samedi 15 avril 2017

Handicap, la position de Nathalie ARTHAUD et de Lutte ouvrière. Passages dans les médias


Nathalie Arthaud dans les médias

 

 
Ce samedi 15 avril
à 08h20
Europe 1 : Interview de Nathalie Arthaud
 
Dimanche 16 avril
à 19h45
France Info TV : Interview de Nathalie Arthaud
 
Lundi 17 avril
à 10h25
LCI : Interview de Nathalie Arthaud
 

 

Nos positions

 
 

Handicap - perte d'autonomie

Je me bats pour une société organisée pour le bien-être de ses membres et non pour le profit, une société qui mette les richesses en commun afin que chacun puisse subvenir à ses besoins, se déplacer et communiquer, et être en situation d’avoir une vie sociale, affective et intellectuelle la plus riche possible quelles que soient ses capacités, ou ses handicaps.

C’est loin d’être le cas aujourd’hui car au lieu d’accroître les aides qui permettraient d’aider ceux qui souffrent d’un handicap, l’État diminue de plus en plus les fonds publics et en particulier ceux consacrés à la santé.

Mises souvent au ban de la société car jugées « pas assez productives », pas assez rentables aux yeux d’une économie dirigée par un patronat qui court après les profits, les personnes handicapées subissent une double peine : le handicap physique et le handicap social. Pourtant il est possible, à condition de l’imposer au patronat, que tous les travailleurs, y compris les travailleurs handicapés, aient un travail.

Quand je revendique 1 800 euros net au minimum cela s’adresse aussi bien évidemment aux travailleurs handicapés. Dans les Etablissements d’aide par le travail (ESAT), les salaires sont insuffisants. Quant à l’AAH (allocation adulte handicapé) qui se monte à 808 €, elle n’est toujours pas revalorisée alors qu'elle se trouve 200 € en dessous du seuil de pauvreté ! Elle doit être considérée comme un salaire et portée à 1800 € !

L’éducation des enfants handicapés : un parcours d’obstacle pour les parents

Combien de combats doivent mener les parents pour que leur enfant, bien qu’atteint d’un handicap, trouve un lieu où il puisse recevoir une éducation, où il puisse apprendre, progresser, se développer au maximum de ses capacités ? Sous la pression des associations, une loi a inscrit en 2005 l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées (loi de 2005).

Il y a désormais des droits mais on peine à les appliquer, tellement les moyens que l’Education Nationale met en place sont insuffisants. La création des ULIS (Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire) se fait avec les moyens du bord : quelques heures pour des enseignants, et jamais assez d’heures d’AVS (aide à la vie scolaire).

En ne donnant pas les moyens de sa loi, le gouvernement aggrave les conditions de travail des enseignants sans offrir la véritable place qu’il faudrait pour les enfants handicapés.

L'État français a été condamné à une amende de 240 000 euros de dommages et intérêts à sept familles pour « défaut de prise en charge adaptée » de leurs enfants autistes, notamment l'absence de scolarisation. Mais l'État, comme bien des patrons, préfère payer quand il est condamné, plutôt que de mettre un terme à cette situation choquante.

Quant aux instituts spécialisés qui scolarisent eux aussi des élèves handicapés, leurs moyens, leurs budgets sont revus à la baisse, comme tous les budgets des services publics utiles aux populations.

Par ailleurs, le statut des travailleurs qui encadrent ces enfants souffrant d’un handicap est scandaleux. Chaque enfant devrait être accompagné par un professionnel à temps plein, payé, comme tous les travailleurs, au moins 1800 euros nets. Au lieu de cela, la plupart du temps, ces travailleurs sont en CUI ou en CAE pendant quelques mois. Au mieux, ils arrivent à décrocher un CDD de quelques années. Mais ils ne font jamais plus de 20h et sont payés moins de 700 euros. Comment vivre dans ces conditions ?

Accessibilité des lieux publics, des transports, des équipements, des logements, des centres de santé…

Des millions de personnes ne peuvent accéder facilement et en toute autonomie à des lieux publics, des établissements scolaires, des locaux de travail, des commerces, des cabinets médicaux, des équipements culturels… du fait de leur conception architecturale.

La mise en conformité des bâtiments publics devait être effective d’ici à 2015. Puis, encore une fois, les moyens d’application de cette loi n’ont pas été donnés ce qui la rendue en bonne partie inefficiente.

Ministres et présidents font semblant de se soucier de la situation des personnes handicapées, mais ils n'ont jamais voulu prendre des mesures réellement contraignantes, ni même mettre les moyens Pourtant, obliger des grands groupes comme Carrefour ou Auchan à financer des travaux d'aménagement pour tous les commerces serait la moindre des choses. Ces groupes ont largement de quoi financer cela, et rapidement. Il faudrait aussi imposer aux bétonneurs comme Bouygues de réaliser ces travaux à prix coûtant partout où cela est nécessaire. Enfin, l'État pourrait embaucher des travailleurs pour réaliser ces aménagements dans les bâtiments publics.

Ce serait une utilisation de l'argent de l'État bien plus utile et bien plus rationnelle que tous ces cadeaux fiscaux donnés généreusement aux mêmes grands groupes de la distribution et du bâtiment.

Faire respecter la loi sur l’embauche de travailleurs qui souffrent d’un handicap

La loi oblige théoriquement les employeurs de plus de 20 salariés à occuper  6 % de personnes souffrant d’un handicap. Cette loi n’est absolument pas appliquée. Les dernières statistiques publiées, celles de 2014 pour le privé, indiquent que seulement 3,6 % de salariés handicapés y sont occupés car bon nombre d’employeurs préfèrent payer des pénalités que de respecter la règlementation. Quant au secteur public, si la situation s’est améliorée en 2015 dans la fonction publique territoriale (6,22 % d’emplois pour personnes handicapées), elle n’est que de 4,18 % dans la fonction publique de l’Etat.

Ce dernier, non content de diminuer les fonds publics et en particulier les aides à la santé, ne respecte même pas les lois qu’il est censé faire appliquer.  Il faut mettre en place de véritables moyens de contrainte sur le plan pénal pour astreindre  les employeurs à cette obligation.

Rembourser intégralement les dépenses liées au handicap ou à la perte d’autonomie

Tous les besoins nécessaires à la compensation de la perte d’autonomie – qu’elle soit liée à un handicap ou au vieillissement – devraient être pris en charge par la collectivité. De la même façon qu’elle prend bien en charge aujourd’hui les actes qui permettent à l’organisme humain de mieux fonctionner - prothèses, transplantations d’organes, lourdes chirurgies réparatrices… - la collectivité devrait aussi prendre en charge toutes les aides externes qui sont indispensables aux être humains pour continuer de vivre dignement : que ces aides soient matérielles (fauteuils, appareils, installations ergonomiques…) ou humaines.

Ce qu’il faut c’est un véritable service public d’accompagnement et d’aide à l’autonomie et que l’Etat arrête de se défausser des intérêts de la collectivité.

Combien de services d’aide à l’accompagnement auraient pu être ouverts et fonctionner dans le seul dernier quinquennat avec les 40 milliards donnés au titre de « l’aide aux entreprises » (en réalité d'aide... à leurs profits) ?