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vendredi 14 avril 2017

Nathalie ARTHAUD et Lutte ouvrière en campagne J-9


Dans les médias

 
 
Aujourd’hui 14 avril
à 07h45
RTL : Interview de Nathalie Arthaud
 
à 08h40
LCI : Interview de Nathalie Arthaud
 
à 09h20
France Info TV : Interview de Nathalie Arthaud
 
à 19h30
LCI : Nathalie Arthaud est l'invitée de l'émission d'Yves Calvi
 
à 20h30
BFM TV : Interview de Nathalie Arthaud
 

 

Nos positions

                                                Transport

Pour satisfaire aux demandes des grandes compagnies pétrolières, des fabricants automobiles et des concessionnaires d’autoroute, les gouvernements qui se sont succédés, de droite comme de gauche aujourd’hui, ont laissé tomber les transports en commun, à commencer par le train.
Des gares dites secondaires ont été fermées, obligeant les habitants à prendre leur voiture pour se rendre à leur travail, ce qui occasionne des frais et de la fatigue supplémentaires.
On a développé des réseaux autoroutiers, mais laissé aux collectivités locales le soin d’entretenir, à leurs frais, les routes départementales ou communales. L’entretien des transports publics urbains est négligé, ce qui augmente leurs dysfonctionnements.
Ce sont les grandes sociétés industrielles, commerciales et financières, c’est-à-dire une minorité de possédants, qui imposent leur mode de fonctionnement aberrant à l’ensemble de la société, au détriment du bien-être de la majorité de la population. Et tous les gouvernements qui se sont succédé, quelle qu’ait été leur étiquette politique, se sont pliés à leurs diktats.
Le manque de personnel et d’investissements dans l’entretien des voies et du matériel, et plus particulièrement sur les réseaux dits secondaires, pénalise les usagers qui, dans leur grande majorité, sont des travailleurs. Les retards accumulés leur causent des problèmes vis-à-vis de leurs employeurs, sans compter le stress et la fatigue supplémentaire. A cela s’ajoute le mépris de la direction de la SNCF, qui ne se donne souvent pas la peine de diffuser des informations, et encore moins de réparer les préjudices subis.
La SNCF devient de moins en moins un service public pour devenir un service commercial à la recherche de la rentabilité. Cette dégradation rejoint d’ailleurs celle des autres services publics indispensables, éducation, santé, logement social, etc., l’État faisant des économies sur tous ces secteurs pour distribuer des milliards aux banques ou aux grandes entreprises capitalistes sous prétexte de les « sauver » ou de les « aider à surmonter la crise ».
En Île de France - le trafic Transilien - a progressé de 30 % en dix ans. Mais, alors que le réseau est très dense et très fréquenté, il a été littéralement laissé à l’abandon pendant trois décennies. Les pannes fréquentes provoquent de nombreux retards. 
Les gouvernements ont tous poussé la SNCF à devenir rentable : en fermant des lignes secondaires, en donnant la priorité aux trains qui rapportent le plus. Aujourd’hui, avec l’extension de certaines lignes du réseau RER, les mêmes choix continuent. Des communes ne sont plus desservies et on refuse des arrêts dans des gares qui sont indispensables aux usagers.
Je suis persuadée que, pour mettre fin à ce gaspillage et pour obtenir que l’argent public aille aux services publics, il ne suffira d’un changement de gouvernement, mais il faudra une mobilisation profonde des travailleurs qui se battent pour défendre leurs intérêts. Et la qualité des transports publics à un prix abordable en fait partie.
Nos activités de campagne sur Argenteuil


Nous serons aujourd’hui, de  15 heures  à 18 heures 15, au carrefour « Babou » dans le centre d’Argenteuil

mercredi 12 avril 2017

Nathalie ARTHAUD et Lutte ouvrière en campagne J-11


Nathalie ARTHAUD et Jean-Pierre MERCIER dans les médias


Comme nous le disions, pendant des mois, silence radio dans les médias sur ce que nous faisons, et sur notre porte-parole. Mais là, en quinze jours, il faut l’équité ! Donc, profitez-en. Des vidéos en quantité sur notre site : 





Mercredi 12 avril
à 08h15
France Bleu Île de France : Interview de
Jean-Pierre Mercier
à 08h30
BFM TV : Nathalie Arthaud est l'invitée de Bourdin Direct
à 20h45
Paris Première : Nathalie Arthaud est invitée dans l'émission Zemmour et Naulleau
Jeudi 13 avril
à 08h10
CNews : Interview de Jean-Pierre Mercier


Nos positions

L'État et les institutions

Derrière le personnel politique, qui sont les vrais maîtres de la société?
Le véritable pouvoir n’est pas entre les mains des députés, sénateurs, ou même président de la République. Il est dans les conseils d’administration des grandes entreprises capitalistes et des banques. Leurs actionnaires règnent sur l’économie, qu’ils organisent en fonction de leurs intérêts et de la recherche du profit.
Le pouvoir du grand capital s’incarne dans la domination d’une minorité de grands bourgeois qui monopolisent les richesses. Aujourd’hui, en France, les 20 personnes les plus riches possèdent autant de richesses que 40% de la population. Ces fortunes ont été obtenues par lexploitation de millions de travailleurs, ici et dans le reste du monde. Liliane Bettencourt doit sa fortune aux travailleurs de LOréal, Bernard Arnault doit la sienne aux petites mains de LVMH. Les membres de la famille Mulliez se sont enrichis sur le dos des 300000 salariés du groupe Auchan dans le monde et des dizaines de milliers de salariés des autres marques quelle possède. Dans ce palmarès, les autres sappellent Dassault, Peugeot, de Wendel, Michelin, Bolloré, Dentressangle, François Pinault, Bouygues. Ce sont eux les vrais maîtres de la société!
Ces riches bourgeois ont une myriade d’agents qui influencent les élus, quand ils ne les achètent pas purement et simplement. Ils ont leurs entrées dans les ministères et entretiennent des liens étroits avec les hauts fonctionnaires qui, eux, ne sont pas élus, restent dans l’ombre et assurent la permanence de la politique. La voix de ces rois de la finance et de l’industrie pèse dans les médias, qui bien souvent leur appartiennent, leur donnant les moyens d’influencer l’opinion.
Dans ce système prétendument démocratique, les électeurs sont conviés à voter régulièrement mais ils n’ont aucune prise sur les décisions.
Tant que les capitalistes garderont les rênes de l’économie, ils garderont le pouvoir sur nos vies et ils imposeront leur loi. Pour mettre fin à cette dictature, il n’y a qu’une seule solution: leur enlever la propriété des grandes entreprises en les expropriant sans indemnités ni rachat. C’est la condition indispensable pour que l’ensemble de l’activité sociale soit véritablement contrôlée par les travailleurs et la majorité de la population.

Construire un État des travailleurs et des classes populaires

L’agression violente dont le jeune Théo a été victime à Aulnay-sous-Bois est révoltante. Elle ne constitue pas un cas isolé: chaque année, une dizaine de jeunes meurent à la suite de lintervention de la police. Quant aux interpellations qui tournent mal parce que certains policiers se comportent comme en territoire ennemi, elles sont légion.
Tous les policiers ne font pas preuve de cette brutalité, et bien des tâches qu’ils assument répondent à une utilité dans notre société, comme assurer la sécurité routière ou intervenir dans des conflits de voisinage. Mais la mission de la police est fondamentalement de préserver l’ordre social. Dans une société divisée en classes, avec les violences que génèrent les inégalités, la police se comporte elle-même inévitablement avec violence, avant tout contre les plus pauvres. Et il est tout aussi inévitable que cette police soit gangrenée par le mépris social et le racisme.
Plus largement, c’est l’ensemble de l’appareil de l’État, avec ses tribunaux et son armée, qui a pour mission de défendre l’ordre social d’une minorité de possédants, dans les tâches quotidiennes de répression ou contre les travailleurs quand ceux-ci se mobilisent, comme lors du mouvement contre la loi El Khomri. Et combien de travailleurs d’entreprises en grève ont trouvé face à eux la police et les CRS, même lorsque leur mouvement était d’autant plus légitime qu’ils défendaient leurs emplois et leurs salaires contre des patrons voyous qui se préparaient à les mettre à la porte?
Un tel État ne peut pas être démocratique: pour protéger efficacement les intérêts dune minorité de privilégiés, il doit être coupé de la population et échapper à son contrôle. Et il coûte cher à la société, car lentretien de ces corps de répression absorbe une partie importante des impôts, au détriment des services publics les plus utiles à la population.
Notre conviction de communistes et de révolutionnaires est qu’il serait possible de construire un État infiniment plus démocratique que l’État actuel, en permettant à toute la population de participer directement à toutes les tâches administratives et de police et d’exercer un contrôle en permanence sur tous ceux qui effectuent ces tâches. Un tel État serait aussi infiniment moins coûteux, car il n’aurait pas besoin d’un appareil pléthorique destiné à surveiller et à encadrer la population.
Pour construire un État qui soit vraiment celui des travailleurs, les obstacles ne sont pas techniques: à l’ère de lordinateur et avec les moyens de communication performants dont nous disposons aujourd’hui, il n’y a aucune difficulté à mettre en œuvre la démocratie la plus directe. Mais cela nécessite de se battre pour mettre fin à la dictature des classes possédantes sur la société.

Nous serons ce matin de 10 à 12 heures sur le marché des Champioux à Argenteuil

lundi 10 avril 2017

Nathalie ARTHAUD, "petit" candidat ?


Vous avez dit « petits candidats »

Lors de l’émission « On n’est pas couché », Nathalie ARTHAUD a déclaré à propos des « petits » candidats : "  être du côté des petits ne me dérange pas, je suis du côté des petits, et les petits finiront par se révolter. "
         Et pour notre part nous ajouterons en citant Loustalot, le journaliste révolutionnaire de la Grande révolution, qui lui-même s’inspirait de La Boétie : « .Les grands ne nous paraissent grands que parce que nous sommes à genoux ! Levons-nous ! » 



Nathalie ARTHAUD et Lutte ouvrière en campagne. Médias. Nos positions : la culture. J-13


Dans les médias


Aujourd’hui Lundi
à 14 heures 10
LCP : retransmission du meeting de Marseille de Nathalie
 ARTHAUD de ce samedi 8 avril

Mardi 11 avril
à 06h20
France Inter : Interview de Nathalie Arthaud
à 08h30
France Info TV : Nathalie Arthaud est l'invitée de la matinale
à 18h30
Public Sénat : Nathalie Arthaud est invitée dans l'émission L'épreuve de vérité
à 19h15
Radio Classique : Interview de Nathalie Arthaud


Nos positions 

Culture

Tant qu'il y aura des inégalités sociales la culture restera un domaine essentiellement réservé aux classes les plus favorisées. Le chômage, les bas revenus mais aussi l'insuffisance des moyens alloués à l'éducation freinent l'accès à la culture du monde du travail.
Quand les classes sont surchargées dans les quartiers populaires (de 30, parfois 39 élèves), que l'illettrisme touche 2,5 millions de personnes en France, prétendre favoriser la culture alors que tout contribue à augmenter la pauvreté matérielle et donc culturelle, est une hypocrisie. Un Smic, un RSA ou même l'aumône du revenu universel dont parle Hamon, est-ce que cela permet à une famille ouvrière de payer sans compter une place de cinéma, d'aller voir un spectacle, un concert ?
Il faut aussi permettre aux artistes de pratiquer leur art sans la précarité et la pauvreté qui est souvent leur lot. Libérer la culture des intérêts privés où les critères de rentabilité et de gain freinent la créativité et la liberté dont l'art a besoin. La libérer des mains des Drahi, Bouygues, Bolloré et autre Dassault. Sans parler du marché de l'art et de la spéculation qui confisquent au grand public nombre de trésors de l'humanité. Et que dire du budget de la culture qui ne représente qu'1% du budget de l'État alors que celui de l'Armée est de 32,7 milliards d'euros ?
Nous ne posons pas la question de la culture en termes de pays isolés et rivaux : la littérature est mondiale, le théâtre, la musique, la peinture, la sculpture aussi. C’est ce qui fait sa richesse. Nous sommes donc opposés à toute forme de chauvinisme et de repli nationaliste. De même que nous nous opposons à l'individualisme, au mérite et la concurrence érigés en modèle.
Comme les intellectuels, les scientifiques, les artistes du monde entier qui se rencontrent, se mélangent, les travailleurs, qu'ils soient français ou d'origine étrangère, ont tout à gagner à se fréquenter, à mélanger ce qu'il y a de meilleur et de plus progressiste dans chacune de leur culture.
Pour toutes ces raisons, il faudrait consacrer l’agent public à l’éducation au lieu de la distribuer, à perte, au grand patronat. Et cela nécessite de se battre. Ce combat, c'est aussi le sens du programme que défend Nathalie Arthaud dans sa campagne.
Nous attachons une une grande importance à la culture en direction des classes populaires. C'est ce dont témoigne notre Fête annuelle lors de chaque week-end de la Pentecôte. Une Cité du roman et une grande librairie organisent des débats avec des auteurs. Des camarades bénévoles sont là pour conseiller les lectures. La Cité de la science propose des conférences de vulgarisation et des débats avec des scientifiques, tout comme le fait la Cité de la préhistoire. La Cité des arts permet de s'essayer à la sculpture, au dessin, à la peinture ou la danse. Le théâtre, la musique classique comme l'opéra, sous forme de conférences-spectacles, rendent accessibles des notions artistiques et donnent envie de s'y intéresser davantage. De même pour les conférences sur des tableaux, des grands artistes, le cinéma, les films d'animation... Les arts de la rue sont aussi présents : à la Cité médiévale, avec plusieurs chorales, des marionnettes, des orchestres, du jazz et de nombreux concerts gratuits. Sans compter les cinémas en salle et en plein air, gratuits aussi, les expositions ou les visites guidées de l'arboretum.
C'est une façon pour nous de rendre la culture accessible à tous, une culture de qualité pour les classes populaires qui n’y ont pas forcément accès en temps normal. Ce que nous faisons en petit, bénévolement, gratuitement, représente ce qui pourrait être fait en grand dans une société fonctionnant au service de la population.



 Fanny Cottençon lisant des poèmes de Prévert et autres, lors du banquet de Lutte ouvrière à Argenteuil en 2014


dimanche 9 avril 2017

Nathalie ARTHAUD et Lutte ouvrière en campagne


Dimanche 9 avril

19 heures

France 2 : reportage sur la campagne de Lutte ouvrière 

dans le journal
 

à 20h00
LCI : Interview de Jean-Pierre Mercier


à 20 heures également

TF1 : reportage sur la campagne de Lutte ouvrière

dans le journal 

Mardi 11 avril
à 06h20
France Inter : Interview de Nathalie Arthaud
à 08h30
France Info TV : Nathalie Arthaud est l'invitée de la matinale
à 18h30
Public Sénat : Nathalie Arthaud est invitée dans l'émission L'épreuve de vérité
à 19h15
Radio Classique : Interview de Nathalie Arthaud


Nos positions  

Travailleurs d'outre-mer 

La situation des travailleurs de l'Outre-mer est la même qu'en France, mais en pire. Les problèmes les plus dramatiques des salariés, la menace de licenciement, le chômage, la baisse du pouvoir d’achat, la détérioration des services publics ne sont pas des problèmes locaux. Leur solution ne l’est pas davantage. À la différence des principaux candidats de gauche, de droite ou d’extrême droite, je ne prétends pas défendre « les intérêts de la France et des Français ». Je défends les travailleurs et tous les exploités de France et d’Outre-mer.
La situation du monde du travail est encore plus difficile en Outre-mer qu’en métropole. Mais, en métropole comme en Outre-mer, il y a deux France : celle des exploiteurs capitalistes, celle du grand patronat, d’une part ; celle des exploités, des travailleurs en activité ou privés d’emploi, des petits retraités, celle de tous les pauvres, d’autre part. Mon programme pour d’Outre-mer se fonde donc, comme en métropole, sur les besoins vitaux de la population laborieuse, salariés, chômeurs, retraités :
·   Un emploi et un salaire décent pour tous. Les besoins dans tous les domaines de la vie sociale sont loin d’être satisfaits.
·   Pas de salaire, pas de retraite, en dessous de 1800 € net. Quant aux allocations, aux minima sociaux, ils doivent être transformés en salaire.
·   Interdiction des licenciements qui alimentent le chômage et font peser sur ceux qui ont encore un travail, des cadences et des pressions insupportables.
·   Partage du travail entre tous.
·   Il faut que les travailleurs exercent un contrôle sur les comptes des entreprises, un contrôle sur la formation des prix.
·   Il faut prendre l’argent nécessaire sur les immenses profits du grand patronat pour répondre aux problèmes particuliers des classes exploitées salariés mais aussi  commerçants, artisans, petits paysans – qui n’exploitent personne mais qui subissent la loi des banques et des grands groupes capitalistes.
         C’est un programme de lutte. C’est un programme de classe, celui des travailleurs, des exploités, des retraités, des classes laborieuses. Voter pour ma candidature c’est faire entendre le camp des travailleurs, c’est avoir conscience qu’il faudra des luttes collectives du monde du travail pour imposer aux capitalistes, aux bourgeois, aux gros actionnaires, aux banquiers et aux hommes politiques à leur service les mesures utiles et indispensables.

Appel de Combat Ouvrier (Antilles) à voter Nathalie Arthaud 

Nathalie Arthaud est communiste, comme nous à Combat Ouvrier ! Pour faire entendre le camp des travailleurs, pour que les travailleurs et les exploités puissent dire qu’ils existent et qu’ils ont des droits à défendre.
Pour crier que le scandale du manque d’eau courante est un crime contre les usagers de Guadeloupe. Les coupables sont tous ces politiciens et notables qui ne font pas ce qu’il faut pour que ça change rapidement. Seule une grande colère collective le fera ! Pour dire qu’il faut éradiquer le chômage, et donc interdire les licenciements, répartir le travail entre tous par la diminution du temps de travail, sans diminution de salaire !
Pour dire qu’il faut exiger l’augmentation des salaires et des pensions à chaque fois que les prix augmentent. Pour dire qu’il faut exiger qu’aucun salaire ne soit inférieur à 1800 euros net ! Et c’est un minimum pour ne pas tomber dans la déchéance et la misère. Pour dire qu’il faut que les travailleurs exercent un contrôle sur les comptes des entreprises.
Pour dire qu’il faut prendre l’argent nécessaire sur les immenses profits du grand patronat. Nathalie Arthaud de Lutte ouvrière et Combat Ouvrier vous appellent à voter pour ce programme. C’est un programme de lutte. C’est un programme de classe, celui des travailleurs, des exploités, des retraités, des classes laborieuses. 

Visitez le site internet de Combat Ouvrier : http://combat-ouvrier.net

Activité de Lutte ouvrière aujourd’hui à Argenteuil

Sur le marché Héloïse, à l’emplacement habituel, de 10 heures à midi

samedi 8 avril 2017

Nathalie ARTHAUD et les militants de Lutte ouvrière en campagne. Passages dans les médias. Nos positions : aujourd'hui : L'Europe. J-15


Dans les médias

 

 
Ce soir samedi 8 avril
à 23h30
France 2 : Nathalie Arthaud est l'invitée de l'émission On n'est pas couché

 
 
Dimanche 9 avril
à 20h00
LCI : Interview de Jean-Pierre Mercier
 
Mardi 11 avril
à 06h20
France Inter : Interview de Nathalie Arthaud
 
à 08h30
France Info TV : Nathalie Arthaud est l'invitée de la matinale
 
à 18h30
Public Sénat : Nathalie Arthaud est invitée dans l'émission L'épreuve de vérité
 
à 19h15
Radio Classique : Interview de Nathalie Arthaud
 

 

Nos positions. Aujourd'hui sur :
 

L’Europe 

Les frontières des États européens sont dépassées depuis bien longtemps par l’ampleur mondiale des échanges économiques. Une Europe réellement unie serait un progrès. Elle est une nécessité.
Cela fait au bas mot 60 ans que les principaux États européens tentent d’unifier leur territoire en un espace économique commun.
Ils n’y sont arrivés que très partiellement, en unifiant surtout ce qui était utile au mouvement des capitaux et des marchandises.
Pour les bourgeoisies européennes, le fait que l’économie des États-Unis, grâce à un vaste territoire unifié et surtout à un État central, surclasse celle des pays européens, a été un aiguillon pour qu’elles essayent de surmonter leurs divisions nationales. Mais, d’un autre côté, les grands groupes capitalistes français, britanniques ou allemands restent attachés à leur propre État national, dont ils obtiennent en permanence soutiens et appuis de toutes formes - y compris au détriment de leurs concurrents européens - comme des commandes, des subventions, une aide diplomatique pour remporter des marchés à l’étranger, ou encore le soutien politique et militaire à des dictatures bien disposées à leur égard.
Cette contradiction explique la lenteur et le caractère laborieux de la construction de l’Union européenne. Une partie de ses membres ont fini par se doter d'une monnaie unique avec l'euro. Mais l’absence d’une véritable unification politique rend cette construction fragile et susceptible d’être remise en cause. L'Union européenne reste une arène où s'exprime les rivalités nationales qui font tanguer régulièrement l’ensemble de l’édifice et menaceront demain, en cas de crise importante, jusqu’à son existence.
Les rapports qui régissent les relations à l'intérieur de l'Union européenne ne sont pas différents de ceux qui existent dans le reste du monde impérialiste : les États les plus faibles sont subordonnés aux impérialismes dominants, à commencer par l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France. Le paravent des institutions dites "démocratiques" masque mal le talon fer des bourgeoisies européennes les plus puissantes qui s'impose à toutes les populations d'Europe, comme l’a montré récemment l’exemple de la Grèce dont la population a été saignée par des années d’austérité, sans qu’il soit jamais tenu compte des votes qui ont eu lieu.
Spéculant sur le mécontentement et le rejet suscités par cette Europe des capitalistes, des démagogues mettent en avant le retour à des États nationaux « souverains ». Mais ces États n’ont jamais été autre chose que les instruments des bourgeoisies nationales pour imposer leur dictature sur leur population. Le rétablissement des frontières nationales se traduirait par une régression économique et sociale que les classes dominantes feraient payer en premier lieu aux travailleurs et aux couches populaires.
Dès aujourd’hui, à force de dresser toujours plus de murs et de barbelés pour s’opposer à l’entrée des migrants de plus en plus nombreux à fuir la misère et la guerre ravageant les pays les plus pauvres, cette Europe forteresse se retrouve menacée d’être à nouveau morcelée par des frontières intérieures et, demain peut-être, par de nouvelles guerres suscitées par le déchainement des nationalismes.
En tant que communistes, nous combattons les idées nationalistes, la xénophobie et tout ce qui oppose les travailleurs les uns aux autres. Nous sommes favorables à tout ce qui va dans le sens de la disparition des frontières.
Seuls les travailleurs, en se débarrassant du capitalisme, peuvent mettre en place une Europe véritablement unie et fraternelle : les États-Unis socialistes d’Europe. Et cette Europe-là ne pourra être que le début d’une union de tous les peuples à l’échelle mondiale.

Quitter l’Union européenne et retrouver de la «souveraineté»?

Parler de la souveraineté du peuple, c’est une escroquerie politique! Les seuls souverains dans cette société, ce sont les capitalistes: Michelin, le roi du caoutchouc; Bettencourt, la reine des cosmétiques; Sanofi, le grand maître des médicaments.
Quand on est exploité, on n’est souverain de rien du tout, que les lois se décident en France ou à l’échelle de l’Europe. On est dépendant de cette classe qui possède les capitaux et qui a le pouvoir de nous embaucher, de nous verser un salaire, de fixer nos horaires, les dates de nos congés… On est dépendant pour le choix de son métier, de son poste de travail, pour son lieu de travail. Parler de souveraineté, c’est une façon de brouiller la conscience des travailleurs et de les détourner de leur combat de classe, en leur faisant croire qu’il y a des intérêts communs entre les travailleurs et la bourgeoisie.
Quand Marine Le Pen prétend que l’État français ne peut venir en aide aux entreprises françaises à cause des règlements de l’Union européenne, elle ment! Alstom et PSA ont bénéficié de milliards deuros versés par l’État sous différentes formes, sous Sarkozy comme sous Hollande. Cela n’a nullement protégé les travailleurs dans ces grands groupes qui ont supprimé des milliers d’emplois.
Les dirigeants français n’ont pas besoin des directives européennes pour s’attaquer aux travailleurs. La loi travail n’a pas été imposée par Bruxelles, mais rédigée par les chefs de cabinet de Valls, Macron et El Khomri sous la dictée du grand patronat français.
Si les classes populaires européennes subissent l’austérité, si la population grecque est pressurée, ce n’est pas à cause des traités européens. C’est pour que les grandes banques, françaises aussi bien qu’allemandes, comme la Société générale, BNP-Paribas et la Deutsche Bank, soient remboursées coûte que coûte.
Alors, laissons les mots d’ordre de souveraineté du peuple ou de la France aux partisans de la bourgeoisie et reprenons les objectifs qui ont toujours été ceux du mouvement ouvrier: l’émancipation des exploités, à l’échelle de la planète.