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dimanche 13 février 2022
lundi 23 décembre 2019
Gilets jaunes, violences policières, condamnations poudre aux yeux pour les policiers quand ils sont condamnés…
Police partout (dans les manifestations),
justice nulle part
Deux policiers ont été condamnés
à de la prison avec sursis, l’un pour avoir jeté un pavé sur des manifestants,
l’autre pour avoir giflé un manifestant lors des manifestations du 1er
mai. A l’inverse des centaines de gilets jaunes ont été blessés, des dizaines
ont perdu un œil, plus d’un a pris de la prison ferme pour des broutilles. Une
politique répressive assumée par le gouvernement que la justice n’est pas prête
de condamner.
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vendredi 22 novembre 2019
Gilets jaunes : rendre aux Gilets jaunes d’avoir fait apparaùître la colère des milieux populaires. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître
20 Novembre 2019
Bien qu’il n’ait mobilisé qu’une
fraction minoritaire de la population, le mouvement des gilets jaunes a fait
apparaître au grand jour la colère des milieux populaires contre la dégradation
de leurs conditions de vie et la baisse du pouvoir d’achat.
Parti d’une protestation contre
une taxe supplémentaire sur les produits pétroliers, au nom de la lutte contre
le réchauffement climatique, il a permis à de nombreux travailleurs de se
rendre compte qu’ils n’étaient pas seuls à vivre chichement, voire à ne même
plus pouvoir payer leurs factures. Ce sujet des fins de mois difficiles a pu
être largement discuté.
Ceux qui ont participé à ce
mouvement, et c’était souvent une première fois, ceux qui l’ont soutenu se sont
politisés au fil des manifestations. Ils ont remis en cause le fonctionnement
de l’État, ils ont fait l’expérience des agissements de la police. Ils ont pris
conscience du fait que la population n’avait pas de contrôle sur le personnel
politique, ni sur les décisions prises dans ce pays qui prétend être une
démocratie. Celle-ci leur est apparue comme un paravent des exigences des
groupes financiers. Sur les ronds-points et en toute occasion, les discussions
ont largement dépassé la revendication de la démission de Macron, pour
s’orienter vers la contestation générale de l’organisation sociale.
Le mouvement des gilets jaunes a
montré qu’on pouvait relever la tête. Mais le recul de l’État n’a été que
verbal et les 17 milliards qu’il prétend avoir concédés n’ont pas écorné les
intérêts du grand patronat au profit duquel gouvernent tous les présidents.
Pour résoudre les problèmes de
fin de mois, il faudrait une augmentation générale des salaires, la réduction
du chômage par l’embauche des précaires, l’interdiction des suppressions de
postes et des licenciements dans les grands groupes et leurs sous-traitants.
Ces revendications ne peuvent être que celles des travailleurs, organisés et en
lutte pour les intérêts de l’ensemble de leur classe sociale. Or les
travailleurs qui ont participé au mouvement des gilets jaunes, ou l’ont
soutenu, l’ont fait en tant qu’individus, en dehors des entreprises.
La colère existe cependant
toujours et ne peut que s’accumuler, au rythme des attaques du gouvernement et
du grand patronat. Pour qu’elle débouche sur un véritable changement, il faudra
qu’elle se généralise à l’ensemble du monde du travail et que les travailleurs
se mobilisent là où ils sont forts, dans les entreprises, les transports, les
services. C’est là qu’ils créent les richesses, détournées par les
capitalistes. C’est là qu’ils ont les moyens de renverser le rapport de forces
et de contester l’ordre social que ces derniers leur imposent.
Inès Rabah (Lutte ouvrière n°2677)
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dimanche 17 novembre 2019
Gilets jaunes, il n’y a pas à dire, un an déjà, et ça continue !
Et le 5 décembre, donner un nouvel élan à la lutte
Ce samedi 16 novembre, les forces
de répression étaient largement mobilisées, le gouvernement craignant un regain
de mobilisation pour l’anniversaire du 17 novembre 2018. Il y a en effet un an
que les Gilets jaunes ont commencé à manifester chaque samedi. Et la journée
d’hier a tenu ses promesses, tout comme les reportages de nombreux médias qui
ont dû utiliser des « copier-coller » pour commenter les différents
évènements de la journée.
Au cours
de l’année passée, des centaines d’entre eux ont été emprisonnés et des
dizaines gravement blessées. Mais les inégalités qu'ils dénonçaient sont
toujours là et les attaques continuent à pleuvoir contre le monde du travail,
les salariés et les chômeurs.
Le peu
qui a été obtenu l'a été grâce aux manifestations : abandon de la nouvelle
taxe sur les carburants, gel pour six mois des hausses de l'électricité et du
gaz, primes « Macron » ... Confirmation, s’il en fallait, que la
contestation doit s’élargir à une autre échelle, dans les usines et les
bureaux.
Le 5
décembre sera l’occasion de donner un nouvel élan à la lutte.
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samedi 26 octobre 2019
Police et Gilets jaunes : une plainte classée sans suite
C’est vrai, quoi, son boulot c’est de jouer de son bidule !...
Frappé à la tête par une matraque
policière lors d'une manifestation à Besançon le 30 mars 2019, un Gilet jaune
de 22 ans avait porté plainte.
Finalement,
ce dossier sera classé sans suite par le parquet. La scène avait été filmée et
diffusée sur internet. On y voyait un policier s'approcher d'un gilet jaune
pour lui mettre un coup de matraque dans la tête, par derrière.
Le
blessé, qui avait reçu cinq jours d'ITT, avait porté plainte. Ces images, par
leur violence, avaient révolté.
L'IGPN
s'était alors penchée sur la question à la demande du préfet du Doubs. Le
procureur de la République, à la lumière du rapport de la "police des
polices", a finalement rendu son verdict jeudi : la plainte est
classée sans suite.
Selon le
procureur, le gilet jaune « n'avait pas l'intention de ramasser l'objet
(une grenade). Mais de l'autre
côté, il n'y a pas d'intention coupable de la part du policier. L'agent n'a pas
voulu blesser délibérément le gilet jaune. Il l'a frappé en pensant qu'il
allait se saisir la grenade ».
Brutalité,
mensonge, violence policière couverte par la justice, voilà un exemple de la
réponse de ce gouvernement à ceux qui manifestent pour leur pouvoir d’achat.
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mercredi 17 juillet 2019
Violence policière à Nice : dessaisissement du parquet de la ville
Petite bavure entre amis
Le parquet de Nice a été dessaisi
du cas de Geneviève Legay, cette manifestante blessée par une charge de police
à Nice le 23 mars.
Le
procureur de la République de Nice avait dans un premier temps affirmé, contre
toute évidence, que la police n'était pas en cause. Il avait ensuite confié
l'enquête à la conjointe du policier responsable des opérations le jour de
l'incident. Devant la suspicion légitime que suscitait la procédure, le dossier
a été confié à un autre tribunal. Sera-t-il plus impartial ? Espérerons-le
pour Geneviève Legay et ses soutiens.
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vendredi 12 juillet 2019
Mort de Zineb Redouane : les mensonges de la police. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière
Mort de
Zineb Redouane : les mensonges de la police
Dans l’affaire Zineb Redouane, la
dame de 80 ans décédée le 3 décembre 2018, deux jours après avoir reçu une
grenade lacrymogène en plein visage à Marseille, une deuxième autopsie relance
les suspicions d’enquête bâclée et de dissimulation de la part des autorités
françaises.
Faite en Algérie, où le corps a
été rapatrié, elle conclut à la responsabilité de la grenade dans l’arrêt
cardiaque survenu sur une table d’opération, alors que l’autopsie faite en
France évoquait aussi un œdème pulmonaire et ne se prononçait pas sur la cause.
La dame âgée fermait ses volets
au 4e étage d’un immeuble au pied duquel des policiers tiraient des grenades
contre des gilets jaunes. Consciente, malgré son visage multi fracturé et en
sang, elle a immédiatement dit à sa fille et à une voisine qu’un policier
l’avait regardée et visée.
Cinq policiers et leur chef ont
été entendus en janvier, sans même être mis en garde à vue. Ils ne
reconnaissent aucun tir tendu de grenade. Certains, dont le brigadier-chef,
disent ne pas se souvenir d’avoir tiré. Deux d’entre eux, interrogés le même
jour à des heures différentes, ont fait des déclarations si proches qu’elles
suscitent le soupçon d’une entente sur les réponses. Leur capitaine a refusé de
donner leurs armes pour les faire expertiser, sous prétexte qu’elles auraient
manqué dans les opérations de maintien de l’ordre suivantes. Bizarrement,
d’après la police des polices, la caméra de surveillance la plus proche est la
seule du quartier à ne pas avoir fonctionné.
La famille de la victime a déjà
déposé deux plaintes, une pour faux en écriture publique aggravé, une autre
pour dissimulation de preuve, et une demande de dépaysement de l’affaire. Après
un premier avis défavorable, cette dernière vient d’être acceptée fin juin par
la cour d’appel d’Aix-en-Provence, au motif qu’un vice-procureur de Marseille,
ensuite chargé du début de l’enquête, était sur place, auprès de forces de
l’ordre, le soir du tir de grenade. Or cela, les autorités le savaient dès le
début, puisque le procureur de Marseille avait donné son accord, et l’IGPN
avait recueilli l’information dès janvier 2019. Si la vérité éclate un jour, la
famille ne le devra qu’à son obstination.
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dimanche 30 juin 2019
Gilets jaunes : 33ème acte
Bien
évidemment, la photo du jour de notre ami d’Argenteuil qui ne faiblit pas, et
demeure fidèle depuis novembre à ses samedis parisiens de protestation et de
colère.
Une rencontre
A la librairie Le Presse-papier,
26 avenue Gabriel Péri à Argenteuil, un rendez-vous ce mardi 2 juillet à 18
heures 30, avec une soirée entretien-échanges-dédicaces autour du livre « Les
écœurés – mort d’un Gilet jaune » de Gérard Delteil en présence de l’auteur.
Il
s’agit de revenir, à la veille des vacances, sur ce mouvement des Gilets jaunes
qui a incontestablement marqué le pays depuis novembre dernier.
Pour
écrire ce roman, Gérard Delteil n’a pu manquer de côtoyer sur les ronds-points
comme ailleurs des acteurs de ce mouvement. A n’en pas douter, ils ont donné
corps, avec justesse et complexité, aux personnages de ce roman.
L’idée,
lors de cet entretien que je mènerai, est d’approcher le phénomène Gilets
jaunes, ce que les questions qui suivront permettront aussi de développer,
avant les habituelles dédicaces. Dominique M.
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vendredi 21 juin 2019
« Gilets jaunes », Mardi 2 juillet à 18 heures 30, soirée autour du livre « Les écœurés, mort d’un gilet jaune », de Gérard Delteil, avec Gérard Delteil
Mardi 2 juillet à la librairie Le Presse-papier » à Argenteuil
Le mouvement des Gilets jaunes a
marqué la période écoulée. Dans ses aspects contradictoires, il a surtout
exprimé la colère et la révolte de centaines de milliers de personnes ulcérées
par des difficultés toujours plus grandes, pour eux-mêmes et la société, alors
que l’argent coule à flot chez les riches.
Cette
expression de colère et cette mobilisation qui dure encore est un espoir pour
l’avenir, même si elle pose de nombreuses questions.
La
sortie du roman de Gérard Delteil, lequel avec ce livre poursuit sa route
d’observateur de la société d’hier et d’aujourd’hui, nous donne l’occasion de
débattre sur ce sujet des Gilets jaunes. Ce que je ferai avec lui mardi 2
juillet à 18 heures 30 à la librairie Le Presse-papier, à Argenteuil, 28 avenue
Gabriel Péri. Nous vous y attendons très nombreux.
Notre
brève du 9 juin dernier
Un bon roman sur les « Gilets jaunes »
« Nous sommes dans un port
breton que chacun reconnaîtra, durant les premiers temps de la mobilisation de
ceux que l’on a appelés les « Gilets jaunes ». La diversité sociale
et d’opinion marque ces femmes et ces hommes mobilisés. De l’employée de
supermarché au petit commerçant en difficulté. De l’autoentrepreneur au
professeur du lycée de la Ville. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche. Des
révoltés à ceux qui ont seulement des visées électorales et politiciennes.
Et puis il y a la police et l’État, leurs méthodes, une histoire d’amour qui se
noue sur un « rond-point », et une intrigue avec dénouement assuré
bien sûr. Un roman qui relève donc de la catégorie « roman noir »,
mais finalement pas trop, éclairé par le jaune des espoirs et de la fraternité
des Gilets.
Pas facile d’écrire sur le vif d’évènements qui ne sont pas encore achevés et
qui, en tout cas, auront marqué la situation politique depuis novembre dernier
et exprimé une première révolte des « écœurés », écœurés car il y a
vraiment de quoi.
En tout cas, Gérard Delteil, pour écrire ce roman, a dû passer quelques
nombreuses heures sur le vif des évènements et des ronds-points pour nous
offrir ce roman qui se lit d’une traite.
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Nouvelles d'Argenteuil
dimanche 9 juin 2019
Gilets jaunes, un roman de Gérard Delteil : « Les écœurés », Seuil roman noir
Un bon roman sur les « Gilets jaunes »
Nous sommes dans un port breton
que chacun reconnaîtra, durant les premiers temps de la mobilisation de ceux
que l’on a appelés les « Gilets jaunes ». La diversité sociale et
d’opinion marque ces femmes et ces hommes mobilisés. De l’employée de
supermarché au petit commerçant en difficulté. De l’autoentrepreneur au professeur
du lycée de la Ville. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche. Des révoltés à
ceux qui ont seulement des visées électorales et politiciennes.
Et
puis il y a la police et l’État, leurs méthodes, une histoire d’amour qui se
noue sur un « rond-point », et une intrigue avec dénouement assuré
bien sûr. Un roman qui relève donc de la catégorie « roman noir »,
mais finalement pas trop, éclairé par le jaune des espoirs et de la fraternité
des Gilets.
Pas
facile d’écrire sur le vif d’évènements qui ne sont pas encore achevés et qui,
en tout cas, auront marqué la situation politique depuis novembre dernier et
exprimé une première révolte des « écœurés », écœurés car il y a
vraiment de quoi.
En
tout cas, Gérard Delteil, pour écrire ce roman, a dû passer quelques nombreuses
heures sur le vif des évènements et des ronds-points pour nous offrir ce roman
qui se lit d’une traite.
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jeudi 6 juin 2019
Gilets jaunes et police : 24 éborgnés, 5 mains arrachées, 293 blessés à la tête…
Circulez, y’a rien à voir
Situation
de violence des Gilets jaunes ?
Une « marche des
mutilés » a eu lieu à Paris, le 2 juin. Elle a rappelé que, depuis le
début du mouvement des gilets jaunes, la police a fait au moins 2 448 blessés,
dont 293 à la tête, 24 éborgnés, 5 mains arrachées, etc.
Six mois
après, aucun coupable de ces violences n’a été condamné. Et on comprend
pourquoi car, ce même week-end, le secrétaire d’État à l’Intérieur a dit
n’avoir « aucun regret ». Et d’ajouter que « ce n’est pas parce
qu’une main a été arrachée, qu’un œil a été éborgné, que la violence
(policière) est illégale ».
Le
bla-bla sur le droit de manifester, c’est pour les discours. Pour le reste, les
autorités couvrent ceux qui cognent et tirent pour défendre un ordre injuste.
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samedi 1 juin 2019
Gilets jaunes, la macroniste Schiappa et le gros mensonge
Palme d’or… du gros mensonge
La secrétaire d’État Marlène
Schiappa s’est répandue sur de nombreux médias répétant qu’elle avait été
victime d’une attaque nocturne de gilets jaunes qui l’auraient menacée de mort
en proférant « Schiappa on va te crever » et en frappant aux fenêtres,
devant son domicile au Mans.
Or les
vidéos de cette scène montrent que si un groupe est passé faire du tapage
devant chez elle en proférant des insultes, il n’y a eu aucune menace. De plus
le sous-préfet des lieux a précisé que la police était sur place et qu’il n’y
avait eu ni intrusion ni dégradation chez elle.
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mercredi 15 mai 2019
Gilets jaunes, sa sainteté Macron et le blasphème
Arbitraire policier
Lors de la dernière manifestation
des gilets jaunes à Paris, samedi 11 mai, une enseignante et son mari ont été
arrêtés et mis en garde à vue, sous prétexte d' « insulte au président
de la république », parce qu'ils portaient une pancarte _ qu'ils
avaient d'ailleurs abandonné sur demande de la police au début du rassemblement
- que les policiers estimaient diffamatoire à l'égard de Macron .
Depuis le
début des manifestations des gilets jaunes, plus de 200 plaintes ont été
déposées par des manifestants pour des faits bien plus graves que de simples
mots écrits sur une pancarte sans qu'aucune poursuite ne soit engagée contre
les policiers. Ce n'est pas « deux poids deux mesures », ce sont là
les pratiques ordinaires de l'État pour défendre l'ordre social.
Nous
discuterons de tout cela lors de la réunion de demain
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Macronneries,
police
vendredi 10 mai 2019
Macron, Philippe... Hausse du pouvoir d’achat… ou baratin gouvernemental !
Même cela, sans les Gilets jaunes, il n’y aurait rien eu
Le Premier ministre Edouard
Philippe s’est auto félicité du fait que le pouvoir d’achat moyen augmentera,
affirme-t-il, de 850 € en 2019 en France.
Mais
comme il s’agit d’une moyenne, rien ne garantit qu’elle soit de ce montant pour
tout le monde… Et comme Philippe est un politicien en campagne, rien ne
garantit non plus que ce ne soit pas complètement du baratin.
En
admettant même que cette augmentation se réalise, elle serait à mettre à
l’actif de la mobilisation des gilets jaunes et pas de ceux qui nous
gouvernent.
Un écho :
Fonction publiques : manifs réussies
Un écho :
« A
Paris, dans le cortège des enseignants, l'ambiance était très sympa et
combattive. Il y avait beaucoup des pancartes faites à la main par des
établissements, et pas seulement des bannières syndicales.
Surtout, il y avait du monde, avec, comme
d'habitude depuis plusieurs manifs, encore une grosse majorité venant du
primaire pour les profs présents. Il y avait aussi quelques gilets jaunes, qui
manifestaient aux côtés des travailleurs hospitaliers. »
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Macronneries
dimanche 28 avril 2019
samedi 27 avril 2019
Macron et son passe-passe macronien
Des mesures dérisoires financées par les
classes populaires elles-mêmes
Face à une contestation qui dure
depuis des mois, Macron s'est senti obligé d'annoncer quelques mesures censées
répondre au mécontentement social, comme un allègement de l'impôt sur le revenu
pour les premières tranches, de l'ordre de 5 milliards et un retour de
l'indexation des petites retraites sur l'inflation...mais à compter de l'an
prochain. Il ne devrait plus y avoir de retraite inférieure à 1000 euros,
a-t-il ajouté. Ce qui - en supposant que cette mesure prenne corps, ce qui est
loin d'être sûr - est bien insuffisant pour vivre. Cette mesure ne concernerait
d'ailleurs que ceux qui auront toutes leurs années de cotisation.
Elles
restent dérisoires. Et comme elles seront financées sans taxer les profits de
la classe capitaliste, donc « en réduisant les dépenses publiques »
et en « travaillant plus » cela revient à demander aux classes
populaires de les financer elles-mêmes. Un tour de passe-passe, comme à chaque
fois.
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