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mercredi 24 avril 2019

Gilets jaunes. Acte XXIII : les gilets jaunes ne se laissent pas intimider


Ils sont toujours là, leur colère aussi



Plus de 20 000 contrôles préventifs, 227 interpellations : le gouvernement continue à espérer faire taire les gilets jaunes à coup de matraque, de grenades et de condamnations judiciaires.
Ainsi, un journaliste indépendant, Gaspard Glanz, après 48 heures de garde à vue pour un doigt d’honneur à destination d’un policier qui venait de le bousculer, s’est vu interdire de se trouver à Paris le 1er mai et tous les samedis jusqu’à son procès en octobre prochain.
Malgré ces mesures d’intimidation répétées, et parfois ridicules, la colère est toujours là et les gilets jaunes étaient encore plusieurs dizaines de milliers dans les rues samedi dernier.

Des photos des Actes de ces dernières semaines de « notre » reporter Gilet jaune d’Argenteuil






lundi 22 avril 2019

Rupture conventionnelle : collective ou individuelle, une rupture conventionnelle reste un licenciement… et deux photos d’hier des Gilets jaunes


Des lois utilisées à fond par le patronat

 


Instaurées en 2017 par les ordonnances Macron, les ruptures conventionnelles collectives se multiplient. Elles permettent aux grands patrons - car ce sont les entreprises de plus de 250 salariés qui y ont le plus recours - de se débarrasser de travailleurs « au volontariat » et de façon plus expéditive. Il n'est en effet pas nécessaire d'invoquer la moindre difficulté économique.
Dans une interview au journal Le Monde, un PDG qui a licencié 80 salariés grâce à ce dispositif, déclare « nous avons mené une restructuration en famille, sans expert ni procédure d'information-consultation ». « En famille » ose-t-il dire. Comme si « ses » salariés étaient ses enfants. Le patronat qui utilise à fond les lois faites pour le servir, mérite une sévère correction mais pas familiale, collective. 

Deux photos des Gilets jaunes, merci à H. 


mardi 16 avril 2019

Acte XXII des gilets jaunes : à Nancy des amendes de 135 euros pour avoir manifesté !


Droit de manifester ! Abrogation de la loi dite anti-casseurs !





Pratiquement toute la ville était interdite aux gilets jaunes samedi 13 avril, alors que le but de toute manifestation c'est de se faire voir et entendre...
Pas moins de 45 gilets jaunes ont écopé d’une amende de 135 euros pour avoir manifesté dans le centre-ville de Nancy samedi 13 avril. Cela en application de la loi anti-casseurs dont le décret d’application vient tout juste de paraître.
Le préfet de Meurthe-et-Moselle avait interdit un immense périmètre et mobilisé 200 policiers et gendarmes pour interdire tout accès au centre-ville. Parce qu’il est bien incapable de trouver des réponses aux revendications des gilets jaunes sur le pouvoir d’achat, le gouvernement tente d’étouffer leur colère et de faire croire à l’opinion publique que tout est rentré dans l’ordre...
Après avoir défilé dans les rues complétement désertes, plusieurs centaines de gilets jaunes ont réussi à pénétrer dans le centre et à manifester devant les passants sans qu’il y ait le moindre problème…
Mais les forces de police ont fini par prendre en nasse une partie des manifestants, les libérant au prix d’une contravention de 135 euros !
Avant cette manifestation de samedi, la préfecture annonçait que, depuis le début du mouvement des gilets jaunes, le 17 novembre dernier, 221 manifestants avaient été interpellés et que le tribunal avait prononcé 47 condamnations dont 14 peines de prison ferme. La répression continue de plus belle, mais elle montre aussi ses limites car les manifestations continuent chaque samedi depuis presque cinq mois maintenant…

dimanche 14 avril 2019

Délinquance… de la police


Hausse de la délinquance...d’État.



Certains médias n’hésitent pas à établir un lien direct entre une prétendue hausse de la délinquance depuis novembre 2018 et le mouvement des gilets jaunes, les policiers ayant été, selon eux, mobilisés sur les manifestations, et non plus sur les cambriolages et autres délits. C'est également ce qu'affirment certains syndicats de police.
En fait, la seule hausse indéniablement liée au mouvement des gilets jaunes, c'est celle des violences policières.

Trois photos des « Gilets jaunes » hier à Paris







jeudi 11 avril 2019

Grand débat : l’enfumage se confirme


Disparue l’augmentation du pouvoir d’achat, des salaires, des pensions…

 
Hier "non loin" du Sénat

Edouard Philippe a fait un premier bilan du « Grand débat » national. D’après lui, les Français seraient surtout exaspérés par les impôts, inquiets pour l’accès aux soins médicaux et... refuseraient les limitations de vitesse à 80 km/h.
Mais pas un mot sur le pouvoir d’achat, l’augmentation des salaires, des pensions de retraites et des allocations, exigences que le mouvement des gilets jaunes avait mises au cœur de la protestation, et qui concerne, bien au-delà de ce mouvement, l’ensemble du monde du travail.
Preuve que, même si le gouvernement prétend avoir entendu la colère, il n’a pas l’intention d’y répondre autrement que par des discours. Preuve aussi que la mobilisation, dans la rue et dans les entreprises, reste à l’ordre du jour.

mercredi 10 avril 2019

Gilets jaune, rouge et « Printemps des châteaux »


Le grand cru des gilets jaunes

 
Après 21 samedis, on commence à avoir de la bouteille !

Pour leur 20ème samedi de mobilisation, des gilets jaunes du sud-ouest se sont invités au « Printemps des châteaux », un week-end portes ouvertes dans les châteaux des grands crus du Bordelais.
Du coup, leurs propriétaires, qu'ils soient parmi les dix Français les plus riches ou qu'il s'agisse de sociétés financières, se sont barricadés.
Le Grand débat façon Macron, ça ne les gêne pas. Mais pas question pour eux de laisser dénoncer publiquement les conditions réelles de travail et de salaires qu'ils imposent à leur personnel. Ni de laisser dire qu'ils bénéficient de subventions publiques, tout en plaçant leur fortune dans des paradis fiscaux.

dimanche 7 avril 2019

Gilets jaunes, acte XXI, et toujours là


L’obstination paiera tôt ou tard





jeudi 4 avril 2019

Gilets jaunes : tentatives d’intimidation. Un exemple parmi bien d’autres


Des convocations au tribunal révoltantes



Le dimanche 6 janvier, un rassemblement de Gilets jaunes se tenait à proximité du rond-point de Saint-Romain-de-Colbosc près du Havre. Les forces de l’ordre se livrèrent alors à des contrôles d’identités de personnes se trouvant à proximité.
Trois mois plus tard, le mardi 2 avril, 17 d’entre elles étaient convoquées devant le Tribunal correctionnel du Havre citées à comparaitre pour occupation illégale du domaine public. Et cela alors même que le rond-point en question n’était pas l’objet d’un blocage mais faisait office de lieu de rencontre et d’échange entre les participants. Malgré tout le procureur a requis 300 € d’amende dont 200 avec sursis, ce qui n’est pas rien pour des gens modestes. Le jugement sera rendu le 7 mai.
Ces convocations au tribunal qui se multiplient dans tout le pays n’ont d’autre but que de tenter d’intimider les participants au mouvement des Gilets jaunes, dont le gouvernement se désespère de venir à bout. Si des condamnations sont prononcées, sûr que l’indignation l’emportera sur l’intimidation !



Demain matin vendredi sur France 2 :  Nathalie Arthaud invitée dans « Les 4 Vérités »
À 07h35

 


mercredi 3 avril 2019

Violences policières et mensonge préfectoral


Brutalité et mensonge, et ce n’est pas le titre d’un roman


Une fois encore, samedi dernier, la police a matraqué une personne qui manifestait tout à fait pacifiquement à Besançon avec les gilets jaunes.
Le préfet a immédiatement justifié cette bavure en accusant cette personne de faire obstacle aux policiers et de vouloir leur lancer une grenade. Sauf qu’une vidéo montre le contraire.
Brutalité et mensonge, c’est la seule réponse de ce gouvernement à ceux qui manifestent pour leur pouvoir d’achat.

lundi 1 avril 2019

Gilets jaunes : très bon interview de Nathalie ARTHAUD sur le sujet sur RT France samedi

Gilets jaunes à Argenteuil : des membres du monde du travail en colère


Partout des « Gilets jaunes »

A Argenteuil, même si cela n’est guère apparu sur les ronds-points locaux, il y des « Gilets jaunes » qui participent depuis le début, chaque fois, ou occasionnellement, à ces « samedis de la colère ». Je pense à ce travailleur licencié qui peine à retrouver du travail, et qui n’a manqué aucun des XX actes. J’ai dans la tête cette institutrice de la Ville qui vit chaque jour dans son travail le recul des services publics. Je pense à ce couple de retraités de mon quartier…
         Ils me connaissent comme militant du « camp des travailleurs ». Eux en sont de ce camp. Ils connaissent mon engagement communiste. Les uns et les autres, nous sommes en colère, et demain, nous nous retrouverons ensemble dans les luttes, les grèves, et les manifestations de masse qui s’imposent.
         Ces trois photos de samedi pris par l’un d’entre eux…



dimanche 31 mars 2019

Nice, manifestante blessée : elle a bien été bousculée par un policier


Une bavure macronienne difficile à camoufler



Le procureur de Nice a finalement déclaré que la manifestante de 73 ans gravement blessée à Nice au rassemblement des gilets jaunes du samedi précèdent avait bien été bousculée par un policier. Or ce même procureur avait affirmé quelques heures après les faits que cette femme n’avait « pas été touchée par les forces de sécurité ». Et Macron s’était empressé de relayer cette version.
Devant les images télévisées de la scène, le policier a été obligé de se dédire. Une enquête judiciaire est désormais ouverte. Cette fois encore, Macron a poussé le bouchon trop loin.



Ce soir dimanche, à 20 heures sur LCI

Débat avec Nathalie Arthaud