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mercredi 8 mars 2017

Nathalie ARTHAUD candidate à l'élection présidentielle


Communiqué de Nathalie Arthaud :

Avec plus de 500 parrainages, je serai candidate à l’élection présidentielle 

Selon le dernier décompte du Conseil constitutionnel, j’ai 557 parrainages d’élus et je serai donc candidate à l’élection présidentielle. Je remercie chaleureusement celles et ceux qui m’ont accordé leur parrainage. Dans leur grande majorité, il s’agit de maires de petites communes qui, sans forcément partager mes idées, ont fait preuve de sens démocratique. Ils ont ainsi manifesté un plus grand respect du pluralisme que les gens qui nous gouvernent, voire que bien des grands médias audiovisuels. Je leur en suis reconnaissante.
Dans cette campagne, je compte faire entendre le camp des travailleurs, en mettant en avant des exigences essentielles. 
Je dirai que, contre le fléau du chômage, il faut répartir le travail entre tous, sans perte de salaire, et interdire les licenciements et les plans de suppressions d'emplois.
J’affirmerai la nécessité d’une augmentation générale des salaires et des retraites de 300 euros. Pas un salaire, pas une pension ne doit être inférieur à 1800 euros net.
Je dirai qu’il faut abolir le secret des affaires. Comment croire une entreprise comme PSA, qui se disait au bord de la faillite pour justifier la fermeture d'une usine et la suppression de 17 000 emplois, mais affiche aujourd'hui un bénéfice historique et rachète Opel ? Il faut que les travailleurs puissent contrôler les comptes des entreprises.
Je dirai que tous les travailleurs ont les mêmes intérêts, quelle que soit leur nationalité ou la couleur de leur peau.
En votant pour moi, les électeurs pourront affirmer leur fierté d'appartenir au camp des travailleurs, un camp qui doit se préparer à riposter aux attaques du futur président, quel qu'il soit, et de son gouvernement.

                                     Nathalie ARTHAUD, le 7 mars 2017
 


Ce matin mercredi 8 mars
RMC :  Nathalie ARTHAUD est l'invitée de Jean-Jacques Bourdin
à 07h40

 

jeudi 9 mars

à 19h30

France Info TV : Interview de Nathalie Arthaud

 

vendredi 10 mars

à 07h50

Radio Classique : Nathalie Arthaud est l'invitée du matin

 

Samedi prochain 11 mars

 

A Argenteuil, la grande fête locale de Lutte ouvrière
Complexe Jean Vilar
A partir de 17 heures (entrée libre)
Musique classique - Librairie-Badges
A 17 heures 30, débat :
« Les communistes révolutionnaires dans les élections présidentielles »
 A 19 heures (entrée libre)
Meeting
De Nathalie ARTHAUD

 
Puis, à 20 heures, sur réservation
L’Apéro, le banquet, suivi de la soirée dansante.
Un moment de musette puis le groupe des
« moonlights swampers »
 
Réservez vite maintenant : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à l’ordre de « D. MARIETTE »
Pour tout contact : 06.99.49.98.64. et MDommarie@aol.com

dimanche 5 mars 2017

Macron : pour les patrons « tout est bon dans le Macron »


 
Macron met ses pas dans ceux de Juppé, de Fillon et… du banquier Macron

 
Dans son catalogue qui fait office de programme, Macron annonce, entre autres mesures, ce qu'il qualifie de « vraie fin des inégalités entre fonctionnaires et salariés du privé » pour la retraite. Pour ce faire, il propose un système unique de retraite basé sur un système de points accumulés.

         Comme Juppé en 1995, Fillon en 2003 et 2010, Hollande en 2013, il veut aligner tous les salariés sur les conditions de retraite les plus dégradées. Si elle passait, sa réforme fabriquerait, dans le public comme le privé, des retraités qui n'arriveraient pas à joindre les deux bouts.

         Il se prétend ni de droite ni de gauche, mais il se présente ouvertement comme l'un des serviteurs du patronat. C'est tout à fait dans la continuité de la besogne qu'il a accomplie comme ministre de Hollande.
 
 
 
Lors d'une manifestation en 2010 contre la reforme des retraites

 

 

Macron salué par les siens

 


Les commentaires tombent en cascade à propos du pseudo programme dévoilé par Macron. Une pincée de gauche, ou considérée comme telle, une pincée de droite.

         Gattaz, le président du Medef met les choses au point : « Ça va dans le bon sens. Mais 60 milliards de baisse de la dépense publique, ça ne nous paraît pas suffisant.»

         Gattaz est donc satisfait de la soupe que lui prépare Macron, mais, pas rassasié, il lui en réclame encore plus. Avec arrogance, comme savent le faire les patrons.

dimanche 26 février 2017

PCF, une politique électoraliste suicidaire. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière


PCF : un “pacte de majorité” pour aller plus vite dans le mur

Alors que Mélenchon et Hamon annoncent chacun de leur côté que, comme on pouvait s’y attendre, ils ne se présenteront pas ensemble, un article du journal L’Humanité du 21 février titrait : « Rassemblement, la page n’est pas tournée pour tous ».

Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, propose une rencontre aux différents candidats de gauche pour « un pacte de majorité à gauche ». Olivier Dartigolles, porte-parole du parti, a déclaré de son côté : « La direction du PCF ne se résigne pas à une gauche désunie, dans une situation de danger extrême pour la démocratie et l’avenir social du pays. »

Après s’être exclu de lui-même de la campagne électorale en ne présentant pas de candidat, et en choisissant de se rallier à Mélenchon, le PCF continue de se saborder. Malgré le ralliement de celui-ci, Mélenchon ne s’est montré prêt à aucune concession, annonçant qu’il présentera ses propres candidats aux législatives, et ne s’engageant pas au désistement en faveur des candidats du PCF, y compris dans les circonscriptions où le PC a encore des députés.

Avec la victoire de Hamon lors des primaires socialistes, la direction du PCF a pensé trouver une possibilité de marchander le sauvetage de certains de ses élus. « Avec la désignation de Hamon et le décrochage de Fillon, la possibilité existe d’un pacte de majorité pour battre la droite, l’extrême droite et Macron. Le PCF depuis des mois invite à ce rassemblement de tous ceux qui veulent sortir de l’impasse sociale-libérale de ces cinq dernières années », déclarait Pierre Lacaze, un secrétaire départemental du PCF.

Aux travailleurs révoltés par la politique antiouvrière menée par le gouvernement de Hollande durant cinq années, la direction du PCF ne propose donc que de se raccrocher à un hypothétique rassemblement derrière un ex-ministre de Hollande, Hamon, ou un admirateur de Mitterrand, Mélenchon. Ce sont pourtant les différents gouvernements de gauche, de celui de Mitterrand de 1981, avec ses quatre ministres communistes , à celui de Hollande, qui ont dégoûté et démoralisé les travailleurs au point d’en pousser un nombre de plus en plus important à voter pour le Front national. Cette politique unitaire a même été poussée jusqu’à appeler, sous prétexte de battre le FN, à voter pour des candidats de droite parmi les plus antiouvriers, comme en 2002 pour Chirac et lors des dernières élections régionales pour Xavier Bertrand et Christian Estrosi.

La direction du PCF s’obstine ainsi dans une politique suicidaire. Malheureusement, elle y entraîne avec elle ceux de ses militants qui sont réellement attachés à la défense des intérêts des travailleurs.

                                          Aline RETESSE (Lutte ouvrière n°2534)

samedi 25 février 2017

Macron, Hamon, Jadot, Mélenchon, manoeuvres de campagne


Macron, comme les autres !

 
"Ouais, M. Gattaz, 120 000, pour commencer"

Macron vient de dévoiler ce qu’il appelle son programme économique : 15 milliards d'euros d'économies sur l'Assurance maladie, 10 milliards d'euros sur l'Assurance chômage, suppression de 120 000 postes de fonctionnaires, 10 milliards de baisse d'impôts pour les entreprises, le CICE pérennisé, baisse d'impôts sur les sociétés de 33 à 25 %.

         Pour faire bonne mesure, à destination des classes populaires, il promet de diminuer la taxe d’habitation. Et promis, juré, le chômage devrait baisser. A d’autres ! 

         Tous ces politiciens se ressemblent furieusement dès qu’ils exposent ces catalogues qu’ils qualifient pompeusement de programme : toujours des sacrifices pour les travailleurs et des cadeaux pour le patronat.

 

Vers une nouvelle « gauche plurielle » ?

 


Jadot, le candidat désignée par les militants et les sympathisants d’Europe Ecologie-Les Verts à la Présidentielle, vient de retirer sa candidature et de se rallier à Hamon en échange d’un certain nombre de  circonscriptions dans lesquelles le PS lui laisserait la place aux prochaines législatives. Et pour éviter d’être désavoué par ceux qui l’avaient choisi, il a préféré ne pas attendre le vote des militants de son parti.

         Mélenchon, lui, souffle le chaud et le froid, semblant fermer la porte à une alliance un jour pour redire le lendemain qu’il est ouvert à la discussion.

         Même si ces politiciens parvenaient à mettre sur pied un accord, et que cette combinaison politicienne l’emporte dans cette course vers l’Elysée, ce qui est plutôt mal parti, ce serait pour recommencer la même tromperie que dans le passé avec Mitterrand et Jospin. Et les travailleurs en ont amplement fait la douloureuse expérience !

vendredi 24 février 2017

Bayrou : "monsieur girouette"... parmi d'autres !


Bayrou se sacrifie !

Après de mûres et longues réflexions savamment médiatisées, Bayrou a décidé de ne pas se présenter à l'élection présidentielle et de soutenir Macron. Il y a quelques mois, il voyait derrière Macron « les grands intérêts financiers incompatibles avec l'impartialité exigée par la fonction politique » et soutenait Juppé, candidat à la primaire de la droite.

Mais pour un éventuel poste de Premier ministre, ce professionnel de la politique à l’échine aussi souple que nombre de ses congénères n'est pas à une contorsion près.
C'est lui qu'on voit de loin en haut du clocher ?
 

mercredi 22 février 2017

Hamon, Mélenchon : des promesses, surtout pas un programme de lutte


Du côté d’Hamon : Paroles, paroles (air connu)

 
 
 
Quand Hamon soutenait Hollande en 2012...

         Contrairement à ce qu’il promettait pendant la primaire socialiste, Hamon ne parle plus désormais d’abroger la loi travail, mais d’en écrire une nouvelle, la loi actuelle comportant, d’après lui, des dispositions avantageuses pour les salariés. Il évoque ainsi le droit à la déconnexion, le compte personnel d’activité et la garantie jeune, reprenant la propagande de Valls et du  gouvernement pour justifier cette loi scélérate.  
         Il  n’attend même pas d’être élu pour enterrer ses promesses.  

Et de celui de Mélenchon : promesses, promesses

 


         Mélenchon a détaillé longuement son programme économique sur Youtube. Un catalogue  de promesses qui ne risquent pas de voir le jour, même si, par extraordinaire, le leader de la « France insoumise »  accédait l’Elysée. Car pour les financer, il n’envisage pas de s’en prendre au magot du grand patronat. Au contraire, il prévoit même une baisse de l'impôt sur les sociétés de 33 % à 25 %.
         Malgré son ton bravache, Mélenchon reste un défenseur du système  capitaliste. Et comme tous les politiciens qui aspirent à gouverner dans ce système, il s’en prendrait  lui aussi au monde du travail, selon les exigences du Medef.

 

lundi 20 février 2017

Argenteuil : afficher "démocratiquement" ses idées à Argenteuil, une gageure


Afficher ses idées à Argenteuil : une gageure

Il y a très peu de panneaux d’affichage « libre » municipaux sur Argenteuil. D’année en année, ce nombre a même tendance à se réduire. Il y en avait un au rond-point Dassault. A l’issue de la construction de la résidence attenante, il n’a pas été réinstallé. A l’occasion des aménagements des abords de la nouvelle Maison de quartier Guy Môquet à Orgemont-Joliot-Curie, un autre également vient de disparaître. Il y en avait un à l’entrée d’Argenteuil, en haut de la côte du Fort, peut-être sur la commune de Sannois, mais celui-là vient aussi d’être supprimé !
         Face à une telle situation, où les uns et les autres peuvent-ils afficher leurs idées ?
         C’est d’autant plus vrai qu’un certain nombre de courants politiques considèrent qu’eux seuls ont droit à la parole, pas les autres.


C’est à nous patrons !

Des affiches macronistes sont ainsi apparues ces jours derniers, recouvrant tout au passage. Elles proclamaient « en marche la fraternité » !
         Incontestablement, il est vrai, la fraternité des patrons pour qui tout leur appartient !
 
Une affiche...

Une affiche pour soi, le reste pour les autres

Et puis il y a le député du cru. Il doit avoir des milliers d’affiches d’un seul modèle : de trois-quart, tricoloré, avec les autorités. Il est même pire que les macronistes qui laissent trois centimètres entre leurs deux affiches. Avec P. Doucet, rien ne dépasse, trois affiches recouvrent tout.
         Devant la mairie, il a bien fallu exhumer notre pauvre et unique affiche humectée de papier recollé. Une ancienne adjointe de P. Doucet a vu la scène et n’a trouvé comme justification aux collages intempestifs de son chef que de dire que ce n’était pas lui qui les avaient collées !
         Effectivement, on peut reconnaître cela au député. Il n’a pas dû utiliser un seau de colle depuis bien longtemps. Deux, trois décennies ? Il a ses agents colleurs pour le faire ! Cela dit, il peut toujours leur expliquer la façon correcte d'afficher ses idées.
 
...et une autre

mercredi 21 septembre 2016

La Gaule de Sarkozix : du côté de Neuilix et de Parix XVIème



Le Sarkozix de Neuillix

Tout à sa croisade en faveur de l'identité - thème lui permettant de draguer les électeurs du Front National - Sarkozy a déclaré : « Dès que l'on devient français, nos ancêtres sont gaulois. »
         Visiblement il croit que les bandes dessinées d'Astérix sont des livres d'histoire. Attention, il pourrait subir le sort du barde Assurancetourix : faire l'unanimité du village contre lui pour qu'il se taise.

Lundi, du côté de Franconvix

dimanche 4 septembre 2016

Sarkozy joue au Pokemon, la CNIL est saisie



Fichés S… comme Sarkozy


Attention, les Sarkozystes en campagne sont lâchés et ils ont en main une application de smartphone « Knocking » capable de repérer et localiser les sympathisants de droite pour aller se jeter sur eux comme sur des Pokémons.
         Le hic, c’est qu’il suffirait d’avoir « liké » la page facebook ou un tweet du candidat pour être illico repéré par l’application. Un système proche du fichage, au point que la CNIL a été saisie. Mais quoi d’étonnant de la part d’un obsédé des fiches S ?