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vendredi 26 mars 2021

Licenciements, PPG Bezons : en lutte contre les licenciements

 

Tout le monde doit pouvoir avoir un emploi et un salaire digne !

 


Ce jeudi 25 mars, plusieurs dizaines de travailleurs de PPG se sont rassemblés et ont mis à l'arrêt l'usine de Bezons. Ils manifestent leur opposition aux 208 licenciements annoncés avec la fermeture de l'usine. 

Le Groupe PPG a déclaré plus de bénéfice en 2020 qu'en 2019, avec un peu plus de 3 milliards de $. Soit largement de quoi maintenir les salaires de tous les salariés de l'usine. Ce ne sont pas les difficultés économiques qui motivent la fermeture de l'entreprise. Au contraire, PPG a besoin de l'activité de l'usine et la transfère sur d'autres sites. C'est avec l'objectif de faire davantage de profits pour distribuer toujours plus de dividendes aux actionnaires que la direction du groupe fait le choix de sacrifier des emplois dans cette période particulièrement difficile.

         Ils ont reçu la visite de leur avocat qui a fait un point sur les procédures juridiques en cours contre ce plan. La direction ayant apporté de nouvelles pièces au dossier, la veille de l'audience. D'abord prévue ce jeudi elle a finalement été reportée.

         Quoi qu'il en soit, la mobilisation continue et de nouvelles actions contre les licenciements sont prévues. Les travailleurs ont bien raison de ne pas accepter de se faire jeter à la rue. Et leur action n'est pas passée inaperçue dans la zone industrielle, car bien des travailleurs d'autres entreprises savent que ce combat est aussi le leur. Un emploi et un salaire dignes pour tous ce n'est pas du luxe c'est un droit ! Lo Bezons

dimanche 19 avril 2020

Cantine scolaire aux temps du confinement, une brève et une lettre de notre camarade Michel Campagnac, conseiller municipal de Bezons (Val d’Oise)





Il n'y a pas de conseil municipal dans cette période difficile. Pour autant j'ai posé cette question au sujet des repas de la cantine des écoles par mail à tous les élus du conseil municipal :

« Plusieurs habitants de la ville m’ont fait part de leurs problèmes et parmi ceux-là, je voudrais poser la question du fonctionnement de la cantine scolaire. Qui apparaît comme un vrai besoin.
En temps ordinaires, bien des familles n’arrivent pas à faire face aux difficultés financières. Quand l’école fonctionne, il existe des dispositifs pour aider les familles à payer la cantine. C’est souvent un vrai repas sur lequel les familles peuvent compter. Avec l’arrêt de l’école, ces dispositifs ne fonctionnent plus. Mais cela veut-il dire que les famille n’en n’ont plus besoin ? Entre le chômage partiel, l’arrêt des missions d’intérims, de nombreuses familles connaissent des baisses de revenus et pour certains c’est même l’arrêt brutal.
Dans quel mesure la municipalité pourrait-elle maintenir ce service ?
Je me doute que cela pose de nombreux problèmes d’organisation mais je crois qu’il s’agit d’un effort nécessaire dans la période. Il participe à la mobilisation pour affronter l’épidémie et ses conséquences. Et les problèmes doivent sans doute trouver des solutions. La cuisine centrale fonctionne encore pour assurer les repas aux anciens et au personnel. Le service Petite Enfance ou la Caisse des Écoles peuvent sans doute assez simplement rentrer en contact avec les personnes qui ont besoin d’un tel service. Il y a fort à parier qu’il doit être possible de compter sur des agents volontaires ou un renfort de bénévoles volontaires pour participer à cet effort.
                                        Bien cordialement,
                                                           Michel Campagnac »

mercredi 18 septembre 2019

Bezons, un ouvrier est mort…


On ne peut perdre la vie à la gagner

 
                                                        Le Moniteur.fr

Nous avons reçu hier de nos camarades de l’Union Locale des syndicats CGT de Bezons le triste message suivant

« Bonsoir, pour information. Nous venons d'apprendre qu'un ouvrier est décédé sur le chantier de la future salle des fêtes de Bezons. Il s'agit d'un homme d'une quarantaine d'année, intérimaire depuis 3 mois. Il était père de famille et sa compagne attend un enfant. Nous partageons évidemment la douleur de la famille. Nous imaginons ce que veut dire perdre un conjoint, un père. Mais au-delà de là tristesse, nous avons envie de faire part de notre colère : personne ne devrait perdre sa vie a la gagner. L'UL-CGT Bezons »

Depuis des mois, de telles annonces nous parviennent. Souvenons-nous en particulier de ces deux travailleurs, nos frères de classe, « sans-papier » nous a-t-on dit, qui sont morts lorsque la nacelle sur laquelle ils travaillaient a lâché un samedi matin à Epinay-sur-Seine.

         Lisez comme moi, cette liste d’accidents mortels au travail telle qu’elle est recensée sur le lien ci-dessous :

https://news.google.com/search?q=accident%20travail%20mortel&hl=fr&gl=FR&ceid=FR%3Afr

Et il n’y a qu’à regarder autour de soi, sur les nombreux chantiers de la Ville ou d'ailleurs, les conditions dans lesquelles travaillent bien des travailleurs, et le non-respect fréquent des plus élémentaires règles de sécurité pour les protéger.

vendredi 1 mars 2019

Collectivités locales et salaires : il faut de véritables augmentations des salaires


La nécessaire augmentation du salaire de base

 

Ci-dessous l’intervention de notre camarade Michel CAMPAGNAC, conseiller municipal Lutte ouvrière lors du dernier conseil municipal de Bezons (95)

 

Mise en place du Rifseet, un système de prime à la tête du client 

« La Ville est obligé de mettre en place un nouveau dispositif pour organiser les primes des agents des collectivités territoriales. Bon, il n’y a pas trop le choix.

Mais ce dispositif introduit aussi des primes qui peuvent varier en fonction de ceux à qui on les donne ou pas. Ça ne trompe personne, il s’agit de salaire à la tête du client. On donne un peu moins aux uns en expliquant, qu’ils ne font pas de leur mieux et quelques temps après on donne moins aux autres et au final tout le monde est perdant. Les conséquences de ce système sont en l’occurrence limitées à Bezons, mais son existence laisse à penser que c’est plus juste comme ça, ce qui n'est pas vrai.
Le fait que la Ville accorde quelques dizaines d’euros supplémentaires ne change pas grand-chose ni en rendant meilleur ce système, ni en réglant le problème du pouvoir d’achat. C’est bien plus que 30 euros par mois qu’il faut, pour compenser la hausse du coût de la vie. A bien y regarder, il n’y a que quelques dizaines de cadre qui ont une augmentation un peu sérieuse de plus de cent euros. C’est plusieurs centaines d’euros qu’il faudrait en plus sur tous les salaires.
Ce système, une fois mis en place, peut évoluer et s’aggraver fortement. Pas besoin d’aller bien loin, pour voir ce que ce système permet. A Argenteuil, la mise en place du RIFSEET s’est traduit par une perte de plusieurs centaines d’euros pour un ou une travailleuse en cas d’arrêt de travail, c’est dire si son application est injuste.
J’ai voté contre pour affirmer mon opposition à ce principe de « salaire à la tête du client ». Michel CAMPAGNAC

jeudi 14 février 2019

Nielsen, Hutchinson, Aswo, Dassault… délocalisations décidés par les seuls actionnaires


Au nom du seul profit

 L’immeuble Scénéo, situé près du pont, vide depuis 4 ans, accueille, depuis peu, la société Nielsen France avec 550 salariés. La presse rapporte les toasts et les discours d’autosatisfaction.
Mais il ne s’agit pas de créations d’emplois seulement d’un déménagement. L’entreprise était auparavant située à Cergy. Et si certains salariés sont satisfaits de venir embaucher à Bezons, d’autres au contraire en subissent des conséquences parfois importantes sur leur vie.
Et les déménagements se font aussi dans l’autre sens. L’entreprise Hutchinson quitte la ville pour Sartrouville, l’entreprise Aswo quitte Bezons pour la Neuville, près de Cergy. Chacune emploie entre 100 et 150 salariés. Et puis, la direction de Dassault Argenteuil vient d’annoncer son intention de déménager vers Cergy avec immanquablement des conséquences sur l’emploi dans les entreprises sous-traitantes qui travaillent sur la ville ?
Faire venir les entreprises est une chose, mais agir contre le chômage en est une autre. Et, pour le moment, on voit bien que le chômage n’a pas diminué d’un iota malgré tous les cadeaux aux entreprises faits par les différents gouvernements.
Peu de chance que tapis rouge et champagne ne nous aident pour leur interdire de licencier ni pour les obliger à embaucher.

mercredi 19 décembre 2018

Manœuvres du Capital – Joint français-PPG - Bezons


Une première victoire

 

La plupart des ouvriers de production de l’usine PPG de Bezons se sont mis en grève. Ils en ont assez d’être menés en bateau par la direction. Depuis qu’une partie de l’usine, ex Joint français, a été rachetée par le groupe PPG, bien des travailleurs se demandent quel sera l’avenir de leur emplois. L’annonce du projet de vente de plusieurs fabrications par la direction a mis le feu aux poudre.

La grève a surpris la direction qui comptait sur sa communication pour amadouer tout le monde. Elle a fini par concéder au deuxième jour de grève, une prime de 200 euros, l’embauche de 10 intérimaires, un engagement à ne pas licencier… pendant un an et le paiement des jours de grèves. Les problèmes ne sont pas réglés, mais cette grève est ressentie comme une victoire qui donne confiance dans la force des travailleurs mobilisés.

vendredi 16 novembre 2018

Education : des moyens matériels essentiels que la population devra gagner !


Communiqué des enseignants du lycée de Bezons

En réponse à l’agression d’un enseignant, l’inspection académique du Val-d’Oise a été assez claire : pour elle, la situation dans les établissements scolaires ne nécessite pas d’action supplémentaire, en dehors des cellules d’écoute.
De manière encore plus précise, elle veut imposer des journées de retrait de salaire aux enseignants qui ont cessé de travailler pour affirmer que la banalisation des incidents et de la violence ne pouvait pas continuer ainsi et qu’il fallait au contraire agir.
Après nous avoir demandé de ne pas nous adresser à la presse, la voilà qui sanctionne. C’est une autre matérialisation de la directive « pas de vague » largement dénoncée dans la presse, ces dernières semaines. Encore une fois, on nous demande de nous taire !
C’est l’Inspection Académique qui l’affirme, les enseignants n’ont pas d’autre possibilité que de faire grève pour améliorer leurs conditions de travail et les conditions d’étude des élèves.
Eh bien, le message a été entendu et nous aurons à cœur de le diffuser largement aux familles, à nos collègues d’autres établissements, à la population.
Non, la banalisation de la violence dans les établissements scolaires n’est pas une fatalité !
Elle est le produit de l’abandon du système éducatif par les gouvernements successifs. Sur l’ensemble du lycée de Bezons, en quelques années, notre établissement est passé de 40 élèves par surveillants à 60 élèves par surveillants. Soit une réduction de 50 % des moyens d’encadrements des jeunes, soit une augmentation de 50 % de la charge de travail des surveillants qui sont constamment sous pression.
Malgré l’augmentation du nombre d’élève, la possibilité d’organiser la classe en demi groupe a quasiment disparu. Le manque d’agents techniques, d’agent administratifs, matérialise ce délabrement et finit par le rendre visible, quant aux besoins d’assistante sociale, d’infirmière de médecin scolaire, ils montrent à l’évidence que ces personnels ne sont pas assez nombreux.
Alors, nous ne sommes pas résignés, en affirmant ces exigences nous sommes convaincus qu’il est possible d’enrayer la casse de l’école et d’offrir un autre avenir à la jeunesse. Et cela nous rend fiers. Mais nous avons aussi bien compris le message de ceux qui dirigent l’éducation du pays, il ne nous laisse pas d’autres choix que de contester leur choix pour les infléchir. C’est un travail d’ampleur, mais c’est à cela qu’il faut œuvrer en faisant progresser dans les consciences la nécessité d’une mobilisation la plus large possible pour imposer d’autres choix. Non pas, la suppression de milliers de postes, comme le gouvernement l’annonce mais au contraire un plan massif de recrutement de personnel éducatif.