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dimanche 25 décembre 2016

Attentat de Berlin et exploitation politique


L'attentat de Berlin et son exploitation politique

 
La nouvelle de la mort à Turin du responsable présumé de l'attentat de Berlin était à peine connue que des politiciens de droite et d'extrême droite se jetaient dessus pour réclamer immédiatement un renforcement des frontières et la remise en cause la liberté de circulation à l'intérieur de l'espace Schengen.
L'argument est ridicule. Bien des apprentis terroristes ont montré leur habileté à traverser les frontières les mieux gardées. En revanche, les entraves à la circulation sont autant de nasses pour les migrants fuyant la misère et les zones de guerre. Ces politiciens le savent très bien, mais tout est bon pour raccoler des suffrages.
 


Les barbelés contre les pauvres, à la frontière entre la Grèce et la Macédoine (c) Darko Vojinovic

jeudi 22 décembre 2016

Berlin : FN la haine !


Les charognards

 
À peine l’attentat de Berlin commis  et alors que rien ne permettait de dire que le Pakistanais interrogé en était l’auteur, les dirigeants du FN ont multiplié les tweets orduriers faisant l’amalgame aussi odieux que entre terroristes et migrants. Mais quoi d’étonnant venant de ces racistes et xénophobes prêts à utiliser toutes les peurs et tous les préjugés ?

Un autre triste sire issu des Républicains, lui, Guillaume Larrivé, celui qui il y a quelques mois crachait sur les habitants d’Argenteuil, n’a pas voulu être de reste en écrivant, que la politique migratoire de Merkel « est une tragédie ».

Cet attentat est abject, comme les précédents. Mais que dire de ceux qui l'utilise pour faire du racolage électoral de bas étage ?

samedi 10 décembre 2016

Corée du sud : la "rue" peut toujours défaire ce qui a été décidé



Corée du sud : la rue pousse la présidente vers la sortie

Le parlement sud-coréen vient de voter la destitution de la présidente, Park Geun-hye. Cette destitution doit encore être validée par la Cour constitutionnelle, ce qui est loin d'être acquis.
         Park Geun-hye, fille d'un général dictateur au pouvoir de 1961 à 1979, est accusée de corruption et de trafic d'influence. Les grands groupes nationaux, Samsung, Hyudai et autres LG, étaient invités à payer les « services » d'officines contrôlées par une proche amie de la présidente.
         Mais si la mise à l'écart de la présidente ne s'est pas réglée dans les allées discrètes du pouvoir, c'est que ce scandale a déclenché des manifestations massives contre le régime et ses méthodes.
         Ce qu'on peut souhaiter, c'est que les travailleurs sud-coréens, qui se sont mobilisés encore au printemps, prennent la tête de ce mouvement pour contester non seulement le régime mais la dictature des grands groupes véritables maîtres du pays.


vendredi 7 octobre 2016

Pologne, avortement, recul du gouvernement, vive la lutte des femmes en Pologne


Vive la lutte des femmes en Pologne !

 Devant la mobilisation massive contre un projet de loi visant à interdire tout avortement, le parlement a dû renoncer. La journée de grève et de manifestation rassemblant des centaines de milliers de femmes et d'hommes, habillés en noir, toutes générations confondues, défilant dans les principales villes du pays, a contraint les grenouilles de bénitier et leurs représentants à faire machine arrière. 

Cette  victoire contre cette grave remise en cause du droit des femmes en appelle d’autres. Un exemple encourageant pour  les mobilisations nécessaires contre les réactionnaires de tous poils et de tout le pays.

mardi 6 septembre 2016

Gabon, Total, Bolloré n'ont pas besoin d'élections


Gabon : Total et Bolloré sûrs de gagner l'élection

 
Le dictateur Ali Bongo, fils du dictateur précédent, se prétend vainqueur de l'élection présidentielle, ce que conteste son concurrent, un ex de son clan. Dans sa province d'origine, où il y a même une ville appelée Bongoville, le taux de participation électorale a atteint 99,93 %, dont 95,5 % pour Bongo, un record !

         Cette dictature de père en fils, qui dure depuis plus d'un demi-siècle, a le soutien de la France, entre autres de la compagnie pétrolière Total, des sociétés qui exploitent les mines et les forêts et, parmi elles, de Bolloré qui possède le port.

         C'est dire que, quel que soit l'élu, l'impérialisme français reste gagnant.

vendredi 2 septembre 2016

USA : l'esprit de Mexico 1968


USA : un geste à saluer

 

Un joueur professionnel de football américain de San Francisco est resté assis volontairement au moment où l’hymne américain était joué avant un match, suscitant le déchaînement de réactions qu'il a crânement  affrontées, déclarant qu’il ne pouvait être fier « devant le drapeau d’un pays qui opprime les Noirs et les gens de couleur ». Et d’ajouter : « Il serait égoïste de ma part de détourner les yeux, il y a des gens qui meurent dans les rues et d’autres qui tuent et qui échappent à des punitions. » Depuis le début de l’année, 709 personnes, en grande majorité Afro-Américains, ont été tuées par la police aux États-Unis. Une violence institutionnelle, reflet de la violence sociale imposée par la bourgeoisie américaine à tous les travailleurs et notamment à ses couches les plus opprimées.
 
Mexico 1968: de la plus belle des manières
 

Allemagne: droits des pères "trompés" ? Archaïsme, machisme et marche arrière toute !


Le machisme au pouvoir

 

Le gouvernement allemand compte contraindre les femmes infidèles à avouer le nom des hommes qu’elles ont fréquentés au moment de la conception d’un enfant afin d’obliger le véritable géniteur à prendre en charge les frais d’éducation de l’enfant.

Ce serait pour renforcer les droits des pères « trompés » qui pourront alors exiger un remboursement des frais d’entretien de l’enfant sur une période rétroactive allant jusqu’à deux ans.

C’est sordide pour l’enfant qui est moins considéré pour l'attachement affectif qu'il est en droit d'attendre qu'un élément d'une transaction financière. 

Pour le gouvernement allemand, la liberté de la femme se limite donc qu'à n'être le réceptacle des semences du père, et rien de plus !

 

samedi 27 août 2016

L'Italie sismique, Amatrice aujourd'hui, L'Aquila hier, et toujours le mépris de politiciens


En Italie, la nature n'est pas la seule responsable

 
Au moins 260 personnes sont mortes suite au tremblement de terre qui a frappé le centre de l'Italie, selon un bilan malheureusement provisoire car des dizaines de disparus sont ensevelis sous les décombres. Si les secours et la solidarité se sont déployés au plus vite, des voix dénoncent « les larmes de crocodiles » du gouvernement de Matteo Renzi.

Si la date d'une secousse sismique est imprévisible, l'Italie étant à la jonction de plusieurs plaques tectoniques, les tremblements de terre y sont inéluctables. Or, selon une agence officielle, 40 millions de personnes vivent dans une zone à risque avec une majorité des bâtiments incapables de résister à un tremblement de terre, y compris des écoles ou des hôpitaux. A Amatrice, au cœur du séisme, même une école récemment construite s'est effondrée.

La construction d'infrastructures capables de résister à des secousses de magnitude élevée est techniquement maîtrisée. C'est un problème de coût – il faudrait 80 milliards d'euros en 20 ans - et surtout de volonté politique. Mais en Italie comme dans d'autres pays, la rentabilité financière, et pour mieux dire les profits privés, passent avant la protection de la population.

 
L'Aquila, sept ans après, un chaos édifiant

 
Le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, a évoqué le « devoir moral » envers les habitants des villages frappés par le séisme et parlé de la reconstruction comme d’une « priorité ». Des paroles semblables avaient déjà été prononcées en 2009 au lendemain du tremblement de terre à l'Aquila, qui avait fait 300 morts. Or dans cette ville, le centre historique n’a été reconstruit qu’à 3% et 40 000 personnes sont toujours relogées dans des habitations précaires. Même un plan concernant les zones les plus à risque n’est pas encore établi à ce jour, dans cette région connue pour son activité sismique. Un précédent qui, derrière l’écran de fumée des discours, en dit long sur le mépris des politiciens qui se succèdent à l'égard de ceux qu'ils prétendent représenter.

samedi 20 août 2016

Alep, Syrie, Proche-Orient, une barbarie omniprésente


En Syrie, la barbarie est partout

 
En provenance d’Alep en Syrie, les images d’un petit garçon ayant survécu à un bombardement russe ont fait le tour du monde, suscitant une émotion plus que légitime.

Mais au-delà de cette image, c’est toute la population syrienne qui est en train de mourir sous les coups de milices islamistes de toutes obédiences, mais aussi d’opérations terrestres des troupes de Bachar El-Assad et des bombardements de son allié russe, auxquelles s'ajoutent les bombardements américains et français.

Le Moyen-Orient sombre dans le chaos. Et ni l’intervention russe, ni les impérialismes français ou américains ne l’en sortiront, bien au contraire

dimanche 7 août 2016

Mexique : ignominie anti-IVG


Mexique : ignominie anti-IVG

 
Un juge a refusé à une jeune de famille indigène, violée à 13 ans, de mettre fin à sa grossesse. L'avortement reste illégal au Mexique, sauf à Mexico, mais il est autorisé en cas de viol.

Du coup ce juge n'a pas hésité à requalifier le viol en attentat à la pudeur pour rendre cette IVG illégale.

Les combats pour les droits des femmes restent à mener à travers le monde !

 

Hasard des lectures, je viens juste de terminer celle du roman de Patrick Bard, « La frontière », collection Points-Seuil. Roman centré sur les disparitions de femmes et autres horreurs qui ont marqué la ville mexicaine frontière avec les Etats-Unis, Ciudad Juarez. Bien évidemment, nous pouvons prêter les lires dont il nous arrive de parler.DM
 
L’occasion aussi de faire un petit signe à nos amis du Mexique s’ils nous lisent.

samedi 6 août 2016

Israël : la sécurité en emprisonnant des enfants de 12 ans ? La spirale de la barbarie


Israël en route vers le moyen-âge

 
Le 3 août le parlement israélien a abaissé de 14 à 12 ans l'âge minimum pour emprisonner un enfant pour « acte terroriste grave ».

La répression de plus en plus inhumaine contre tout le peuple palestinien, y compris ses enfants, ne permettra jamais aux Israéliens de vivre en sécurité. Elle ne fait que contribuer à plonger la région dans une barbarie toujours plus rétrograde.

vendredi 5 août 2016

Profits et corruption : JO de Rio, première médaille d'or


« Si tu vas à Rio, n’oublie pas »… l’envers du décor


 


Nous sommes sûrs que l’article ci-dessous de notre hebdomadaire intéressera Ahcène  et Nordine, du club de judo local Judo Club Escales, qui sont sans doute à Rio avec l’une des championnes du club, Clarisse Agbegnenou, qui prétend à une médaille dans sa catégorie.

         Mais un club comme l’Escales est mille fois plus important pour la société pour son rôle vis-à-vis des habitants de la Ville et de la région, que dans ces circonstances olympiques, qui présentent cela dit, on le comprend bien, un tout autre intérêt pour les champions présents et ceux qui les entraînent.


JO de Rio : la médaille d’or en profits et corruption

 Les Jeux olympiques s’ouvrent le 5 août à Rio, mais dans quelles conditions ? À entendre les plaintes des athlètes déjà arrivés sur les hébergements parfois insalubres, les problèmes ne manqueront pas. Des reportages ont montré la pollution de la baie de Guanabara, où se dérouleront les épreuves nautiques. Cela fait des années que son nettoiement était paraît-il en cours ; l’argent budgétisé s’est envolé et les ordures de toute sorte sont restées.

Concernant la sécurité, le risque d’attentats terroristes serait limité, répètent les autorités. Peut-être, pour les athlètes et les spectateurs, mettra-t-on les moyens. En revanche la population sera, elle, plutôt moins protégée que d’habitude, comme l’ont dénoncé début juillet des grèves et des manifestations de membres de la police judiciaire et de pompiers, qui se plaignaient des salaires en retard et du manque de matériel. Aux touristes et à tous ceux qui viennent pour les Jeux, ils ont ironiquement souhaité « Bienvenue en enfer ! »

La police n’a pas le monopole du sous-équipement. On pouvait lire, tout aussi ironiquement, sur les murs de l’aéroport international : « Bienvenue, nous n’avons pas d’hôpitaux. » Les enseignants dépendant de l’État de Rio, en grève depuis le 2 mars pour leurs salaires, ont eux aussi manifesté. Ils étaient soutenus par des chômeurs du bâtiment, des chantiers navals, du pétrole et de la sidérurgie organisés dans SOS emploi. Car le ralentissement économique a mis au chômage des millions d’ouvriers, en particulier des sous-traitants de grandes entreprises.

Quand il s’agit de payer ses fonctionnaires, l’État de Rio se dit en faillite. Mais les Jeux sont pour lui prioritaires. Plus que l’image de la ville et du pays, ce qui est en jeu, ce sont les milliards de dollars qu’ont déjà encaissés et que vont encaisser Comité olympique, fédérations sportives, publicitaires, équipementiers, hôteliers, voyagistes et compagnies aériennes, et surtout entreprises du BTP qui ont construit stades, cité olympique, autoroutes, métro et tram. Tous les fonds venant des impôts, du budget fédéral et des emprunts contractés par la ville et l’État vont aux Jeux. Pour cela, plus de 4 000 personnes ont été délogées d’office, des kilomètres carrés de terrains ont été expropriés, pour faire place aux routes, parkings, stades et hébergements.

Ces fonds ont alimenté une corruption véritablement... olympique. Ainsi le stade du Maracana, où se déroulera la fête d’inauguration, avait été rénové pour le Mondial de foot de 2014. La société Delta, qui avait fait les travaux, a touché 4 milliards de dollars de fonds publics, couvrant 96 % des dépenses, dont elle a consacré 100 millions pour financer entre autres le gouverneur de l’époque.
Quand la torche olympique s’éteindra, les capitalistes de tous pays feront le compte de leurs profits. Les riches de Rio pourront faire étalage de leur luxe dans de nouveaux espaces. Les autres, l’écrasante majorité, auront le droit de regarder des stades dont ils n’auront pas l’usage, construits à coups de contrats surfacturés et de détournements de fonds, et le « droit » de rembourser les milliards d’emprunts. Quant aux lois d’exception votées pour assurer à tout prix les Jeux contre d’éventuels terroristes ou manifestants, elles serviront de prétexte pour bâillonner ceux qui revendiqueront de meilleures conditions d’existence.

                                       Vincent GELAS (Lutte ouvrière n°2505)

 

Ce soir, vendredi, notre permanence est assurée au carrefour Babou de 17 heures 15 à 18 heures 15

lundi 25 juillet 2016

Turquie, Migrants, nouvelles du monde



Migrants à Paris : 26ème évacuation en un an


Ce vendredi 22 juillet au petit matin, la police a quadrillé le quartier et évacué le camp de migrants qui s’était formé sous le métro aérien à Paris entre les stations Jaurès et Colonel Fabien. Les 1200 à 1400 évacués seront dispersés ici ou là, dans des gymnases, pour quelques jours, avant de se retrouver pour la plupart de nouveau à la rue. Évacuation après évacuation, les camps se reforment car ces migrants n'ont aucune solution.
         Il s'agit pour la majorité d’entre eux d'hommes jeunes qui ont fui la Syrie, l’Éthiopie, le Soudan ou l’Afghanistan, tous des pays à feu et à sang, livrés au pillage et aux expéditions militaires des grandes puissances.
         En dépit de la démagogie xénophobe des politiciens qui sèment la division, les travailleurs ont intérêt à accueillir ces migrants comme des frères, comme des futurs camarades de lutte contre nos exploiteurs communs.


Turquie : le coup de force d'Erdogan


La tentative de coup d’État fournit un prétexte sur mesure au président turc Erdogan pour mettre en place sa dictature. Depuis une semaine, la répression frappe des dizaines de milliers de militaires, magistrats, policiers, enseignants ou encore journalistes, visiblement fichés bien avant ce putsch raté. Des milliers de personnes ont été emprisonnées. Le Parlement a voté l’état d’urgence pour trois mois, ce qui permettra à Erdogan, selon ses propres mots, de « s'affranchir de la convention des droits de l'Homme ».
         Les dirigeants européens sont gênés par ce cynisme mais, sur le fond, n'ont rien à redire à cet allié, certes encombrant, mais si efficace pour cloîtrer les migrants et jouer les gendarmes au Moyen-Orient.