Affichage des articles dont le libellé est éducation. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est éducation. Afficher tous les articles

mardi 6 février 2024

Argenteuil, après les évènements de juin, quelles actions pour la jeunesse des quartiers populaires ? Rien, on ne voit rien.

Ils attendent tranquillement les prochaines ? Préparons avec eux la Révolution !

 

 

Hier, nous avons écrit sur un exemple de mépris affiché par certains édiles de villes importantes à l’encontre de la jeunesse. C’est extrêmement choquant.       

         Argenteuil a connu aussi des évènements dramatiques importants dans certains quartiers populaires fin juin dernier suite à la mort du jeune Nahel à Nanterre. Certains quartiers, comme à Joliot-Curie, ne s’en sont pas complètement remis à l’heure actuelle.

         Mais qu’y a-t-il de nouveau dans les quartiers ? Quelle réflexion même a-t-elle été menée ? Quelles actions au moins pour faire mine que l’on fait quelque chose ont-elle été réalisées ?

         Rien de rien.

         L’École est en crise. La tension dans les établissements scolaires ne faiblit pas. Les bandes prolifèrent. Les services publics et la situation des familles continuent de reculer dans les quartiers.

         Sur le papier, il y a la « cité éducative » qui évoque bien la cité radieuse, mais dont on se demande bien la réalité.

         Il n’y a du côté de l’avenir de la jeunesse rien de bon à attendre de la société capitaliste et de ses institutions.

         Il nous faut préparer la révolution pour la remplacer. En attendant, 2005, 2023,… Cette révolution prendra à bras le corps la question de la jeunesse, son éducation et sa conscience. Et puis, pour cette révolution, il nous faudra gagner au moins une fraction de cette jeunesse des quartiers populaires pour qu'elle y soit un élément moteur, loin des impasses et un jeu contre son camp que sont ces « émeutes » sans perspective aucune. DM

 

samedi 3 février 2024

Argenteuil comme partout, les travailleurs de l’enseignement se sont faits entendre lors de la journée de grève et de manifestation d’avant-hier

Un mécontentement bien présent. Le transformer en colère

 

Ici à Nantes

Face au mépris affiché par le gouvernement et la ministre Amélie Oudéa-Castéra, les enseignants étaient nombreux jeudi 1er février, en grève et lors des différentes manifestations.

         En effet, le gouvernement continue d'attaquer les conditions de travail des enseignants : il prévoit la suppression de 2700 postes à la rentrée prochaine. Les enseignants des collèges prennent aussi comme une attaque les annonces concernant les groupes de niveau ou le redoublement, qui ne sont là que pour flatter un électorat conservateur…

         Un syndicat des enseignants du primaire demande aussi une augmentation sans contrepartie des salaires de 300€ net, tant pour les enseignants que pour les AESH qui accompagnent des élèves en situation de handicap. C'est une revendication qui concerne aussi l'ensemble du monde du travail.

         Avant de se retrouver ensemble lors de la manifestation parisienne, plusieurs dizaines d’enseignants mais aussi d’AESH se sont retrouvés le matin pour discuter pendant deux heures. Une discussion très intéressante, sur les attaques du gouvernement, mais aussi sur comment organiser la suite. Bref, le combat continue. DM

 

jeudi 1 février 2024

Éducation nationale : les motifs d’une grève. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

Éducation nationale : les motifs d’une grève

31 Janvier 2024

Le 1er février, les salariés de l’Éducation nationale sont appelés à faire grève par l’ensemble des syndicats. Le mécontentement est profond.

 

En effet, alors que le gouvernement multiplie les effets d’annonce, il continue de supprimer des postes et aggrave encore les conditions d’enseignement. En six ans, il a supprimé 8 381 postes dans les lycées et les collèges, et il prévoit la suppression de 484 autres en 2024. Le lycée professionnel, déjà malmené par la réforme, est particulièrement touché puisqu’il perd 220 postes. Sous prétexte de baisse démographique, l’école primaire n’est pas épargnée et perd environ 1 700 emplois.

Macron prétend avoir amélioré les remplacements de longue durée mais la réalité est tout autre. De nombreux enfants ont été privés d’enseignants aussi bien en primaire que dans le secondaire. Il en manque en mathématiques, en français. Dans cette matière, certains élèves n’ont pas cours au collège pendant six mois. Des enfants en primaire sont répartis dans d’autres classes parce que leur professeur est absent. Cette situation est la conséquence directe de la saignée que subit l’école depuis des années.

Le gouvernement a claironné dans les médias que les enseignants verraient leur salaire augmenter de 10 %, mais c’était aussi de l’affichage. Des primes ont bien été distribuées mais pour l’ensemble des salariés du secteur, les mois passent et le pouvoir d’achat diminue.

L’actualité politique vient aussi mettre de l’huile sur le feu. La nomination d’Amélie Oudéa-Castéra, à la tête, entre autres, du ministère de l’Éducation nationale, est tout un symbole. Celle-ci affiche son mépris pour l’enseignement public que son gouvernement continue à délabrer.

La dernière idée en date est la création de groupes de niveau en mathématiques et en français en 6e et en 5e. Évidemment sans mettre des moyens supplémentaires. Cela reviendra à reléguer les enfants en difficulté dans des groupes où ils n’auront aucune aide supplémentaire. Cela contribuera peut-être à rassurer certains parents mais cette démagogie élitiste ne cachera pas longtemps les effets néfastes pour l’ensemble du système éducatif de la politique d’économies du gouvernement.

Alors les salariés de l’Éducation nationale ont de nombreuses raisons de faire grève le 1er février.

                                               Aline URBAIN (Lutte ouvrière n°2896)

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Vendredi 2 février : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 3 février : de 10 h. à 10 h.30, marché des Coteaux ;

-de 10 h30 à midi, centre commercial cité Joliot-Curie ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 4 février, de 10 h15 à 10 h55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h à midi au marché Héloïse ;

-Lundi 5 février : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 7 février : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 

N’oubliez pas maintenant de réserver votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Parlez-en autour de vous. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.