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samedi 4 mai 2024

Éducation nationale : une nouvelle provocation du gouvernement

Une provocation, vite retirée, mais dans la voie de leurs objectifs

 

 

Le gouvernement, en quête d'économies sur le dos des travailleurs, a eu l'idée de génie d'annoncer l'arrêt du paiement des heures supplémentaires dans l'Éducation jusqu'à la fin de l'année. Les salariés sont donc priés d'assurer pour la gloire les heures de soutien, les sorties scolaires ou la surveillance d'examen...

         Devant le tollé général, le gouvernement a remballé son projet. La mobilisation contre l’instauration de groupes de niveaux, qui agite de nombreux collèges, n'y est pas pour rien.

         Si c’est pour continuer à sortir des énormités, ce n’était pas la peine d’exfiltrer en catastrophe Oudéa-Castera du ministère de l’Éducation.

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

-Aujourd’hui samedi 4 mai : de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-de 10 h. à midi, centre commercial de la Cité Joliot-Curie ;

-Dimanche 5 mai : rendez-vous 9 heures 30 au « carrefour Babou » ;

-de 10 h.15 à 10 h.55, devant Intermarché du Centre ;

-de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

--Lundi 6 mai : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-lundi 13 mai, 18 h. gare de Sannois.

 

 


 

dimanche 21 avril 2024

Jeunesse scolarisée, surtout déscolarisée : Attal joue au père-fouettard

De la fumée qui ne résoudra rien des problèmes croissants de la jeunesse

 

 

Attal n'en finit plus d'exploiter politiquement, dans sa concurrence électorale avec la droite et l’extrême droite, les violences, parfois mortelles, aux abords des établissements scolaires. Il a annoncé des mesures répressives censées restaurer l'autorité.

     Pas plus que Sarkozy en son temps, ou peut-être demain Le Pen, Attal en menant la vie dure aux classes populaires et en restreignant les moyens dans l’Éducation nationale, ne résoudra les problèmes croissants de la jeunesse. Au contraire…

 

vendredi 19 avril 2024

Éducation nationale : faire et défaire, ce n’est pas recruter

Éducation nationale : faire et défaire, ce n’est pas recruter

Publié le 17/04/2024

Volant la vedette à sa ministre de l’Éducation nationale pour brasser du vent, Emmanuel Macron a annoncé une nouvelle modification des modalités de recrutement des enseignants.

 

 

En dix ans, ce sera la quatrième réforme des concours, ce qui n’empêche pas que de nombreux étudiants renoncent à devenir enseignants, tant les salaires sont peu élevés, tant les conditions de travail se sont dégradées ces dernières années. La toute dernière modification du recrutement des enseignants avait été initiée par l’ancien ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, lors du premier quinquennat de Macron. Blanquer prétendait résoudre les problèmes en imposant de passer les concours d’enseignement cinq ans après le bac et avait créé les INSPE, les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation.

Le gouvernement prévoit de revenir à une formation en trois ans, de créer une licence, d’abord pour les professeurs des écoles. Les futurs enseignants, une fois le concours obtenu, seront encadrés pendant un an, puis stagiaires pendant une autre année. Ils seront payés 900 euros la première année, et 1 800 euros net la seconde année.

Le projet vise à couvrir les postes à moindre coût. Le gouvernement mise sur l’appauvrissement croissant d’une partie des étudiants pour qu’ils renoncent à d’autres projets et deviennent enseignants. Quant aux salaires et aux conditions d’enseignement, ils ne seront pas améliorés. En tout cas, il montre encore une fois, s’il en était besoin, que l’éducation des jeunes est le cadet de ses soucis.

                                                            Aline Urbain (Lutte ouvrière n°2907)