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jeudi 1 novembre 2018

Roms : communauté marginalisée, heureusement des gestes de solidarité.


Les membres de la communauté Rom connaissent comme chacun sait une situation très difficile qu’aucun d’entre nous n’aimerait vivre. Ils sont rejetés de partout alors qu’un petit effort de chaque communauté territoriale permettrait une amélioration considérable.
         Des militants de la solidarité agissent heureusement pour faire entendre une voix humaniste et de fraternité. Ils ont du courage et de la ténacité.
         C’est donc bien volontiers que nous diffusons le message ci-dessous que nous avons reçu. Dominique MARIETTE


                                                                                               Le Parisien-95


Deuxième expulsion pour les Rroms de Roumanie d’Argenteuil, cette fois-ci à Ermont !
Publié le 31 octobre 2018
Après Argenteuil, c’est dans la ville d’Ermont que plusieurs familles Rroms de Roumanie sont menacées d’expulsion.
Une audience en référé aura lieu le vendredi 2 novembre à 9h30, au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Pontoise. C’est le moment de se mobiliser
 !
Suite à l’expulsion abusive de plus de 200 personnes vivant dans un bidonville 4, rue Michel Carré à Argenteuil, les familles ont dû se diviser. Une vingtaine de personnes (dont presque 10 enfants) ont pu se déplacer sur un terrain vague appartenant à la Communauté d’agglomération de Val Parisis (CAVP), depuis le 26 septembre 2018, à Ermont. Mais une nouvelle fois, c’est la menace d’expulsion.
La CAVP a immédiatement assignée une procédure d’expulsion en référé ne laissant aucune chance aux familles de scolariser leurs enfants et d’améliorer leur campement...
Selon le rapport établi par le huissier de justice « les enfants jouent a même le sol, le visage couvert de traces de terre (...) il règne une odeur âcre et tenace de moisissure attestant de l’insalubrité des lieux ». Ce simple constat des conditions de vie des familles (presque zolien) n’a pas l’air d’ébranler plus que ça la Communauté d’agglomération, pire encore, son avocat demande à l’ensemble des habitant.e.s du terrain, de verser solidairement des dommages et intérêts.
L’Association pour l’Accueil des Voyageurs (ASAV) et ses avocats, elle, demande de stopper l’acharnement de la collectivité sur ces familles. Plutôt que de fuir leurs responsabilités, il est demandé aux représentants locaux la mise en place de WC mobiles, de poubelles et de points d’alimentation en eau potable provisoires pour assurer les besoins de la vie courante.
En plus de se voir refuser un terrain, des conditions de vie dignes (même provisoires) et le respect des règles d’une procédure d’expulsion, ces familles font régulièrement face à un refus d’accès à leurs droits par le rejet de chacun de leur dossier d’aide juridictionnelle (leur permettant d’assurer les frais de leur défense et le bénéfice, malgré tout, d’un procès équitable) pour des motifs souvent très flous.
Non sans difficulté, face à un premier refus de la part des services du Tribunal de Grande Instance d’accepter les dossiers d’aide juridictionnelle des familles sous le prétexte que « quatre dossiers de Roms roumains, c’est trop » , une audience en référé aura finalement lieu le 2 novembre à 9h30, au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Pontoise. C’est le moment de se mobiliser !
Une nouvelle fois, mobilisons-nous pour les familles roumaines aujourd’hui installées à Ermont, et stoppons les expulsions à répétition !
Rendez-vous à 9h30 le vendredi 2 novembre 2018 au Palais de justice de Pontoise siégeant Cité judiciaire au 3, rue Victor Hugo 95300 Pontoise.
L’entrée du public est située 3, place Nicolas Flamel.
Pour tout renseignement supplémentaire, vous pouvez contacter l’ASAV : 01.47.80.15.87
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jeudi 23 août 2018

Migrants, Roms, contre les maires récalcitrants, en appeler aux directeurs académiques


Oui, bon à savoir

 


La dernière loi sur l’immigration votée le 1er août restreint de façon notable les droits des migrants, avec en particulier l’allongement de la durée de la rétention administrative jusqu’à 90 jours et la réduction du délai pour déposer une demande d’asile.
         L’association Romeurope qui défend les droits des Roms met toutefois en avant un de ses rares éléments positifs : « la loi ajoute un nouvel article au code de l’éducation qui prévoit un nouveau rôle pour les DASEN (directeurs académiques des services de l’Education nationale) : en cas de refus d’inscription de la part du maire, le DASEN "peut autoriser l’accueil provisoire de l’élève et solliciter l’intervention du préfet qui, conformément à l’article L. 2122-34 du code général des collectivités territoriales, est habilité à procéder à une inscription définitive. » 
         C’est effectivement bon à savoir lorsque des maires rechignent à inscrire à l’école primaire des enfants de migrants ou de la communauté Rom.

jeudi 8 mars 2018

Retraités, CSG, freluquets de la jeunesse dorée, et l’attaque contre les retraités


Quel convient ? En restant poli : goujat ?


Face à un retraité qui dénonçait la hausse de la CSG, Macron a répondu qu’il « assumait » le fait de « demander des efforts aux plus âgés ». Pourtant, cette hausse frappe à partir de 1 200 euros par mois de retraite, alors que le seuil de pauvreté est à 1 015 euros.
Alauzet, député du Doubs, ex Ecologie les Verts et vite rallié à Macron quand il a senti le vent tourner, en rajoute : « Les retraités d’aujourd’hui font partie d’une génération dorée ! Et s’ils ont travaillé toute leur vie, ça ne suffit pas comme argument au moment où il faut trouver de l’argent pour renflouer les caisses de l’Etat. »
Lui comme Macron, on ne risque pas de les entendre protester contre tous les cadeaux par milliards faits au grand patronat et qui eux vident réellement les caisses de l’Etat.


Jeudi 15 mars
Manifestation des retraités… et des autres travailleurs,
à Paris
Départ 14h30 de Montparnasse (Place du 18 juin) pour se diriger vers la rue de Varenne

mercredi 22 novembre 2017

Argenteuil : Défense de Jean Vilar, rassemblement demain


Devant le Figuier Blanc demain soir



Voilà le dernier communiqué du Comité Jean Vilar envoyé hier à la presse 

Communiqué 

Nous appelons les Argenteuillais à participer nombreux à notre rassemblement devant le Figuier Blanc, le jeudi 23 novembre à 19 heures 30, avant la réunion du Conseil Economique d’Argenteuil initié par la municipalité.
Lors de la première réunion de ce Conseil Economique d’Argenteuil, l’importance de la culture avait été soulignée, par les « acteurs économiques » présents, parmi les éléments qui contribuent à l’attraction d’une ville. D’où notre présence ce jeudi-soir devant le Figuier blanc, haut lieu symbolique sur le plan de la culture.
Argenteuil a deux atouts essentiels à cet égard :
-le premier, celui d’être un vieux bourg important de la banlieue :
-le second, d’être lié à un courant artistique majeur : l’impressionnisme ;
Ce que les anciens appellent toujours « L’île » porte le passé de ce courant pictural. Il ne suffirait pas de grand-chose pour renforcer un caractère naturel qu’il n’a pas fondamentalement perdu malgré les atteintes qu’il a subies ces dernières décennies. C’est ce que nous avions cru comprendre lorsque l’on nous parlait de « reconquête des berges ».
En conséquence, par notre présence, nous demandons aux dits acteurs économiques de prendre position pour nous aider à obtenir l’abandon du « projet Héloïse », et par voie de conséquence, pour obtenir la rénovation de la salle des fêtes communale Jean Vilar, étape vers la reconquête de « L’île » et des berges de la Seine.

                                                        Comité Jean Vilar
                                                     Argenteuil, le 21.11.17. 

« Défense de Jean Vilar »
Rassemblement devant le Figuier blanc
Jeudi 23 novembre
19 heures 30

samedi 4 novembre 2017

Argenteuil : pour les plus fragiles parmi les plus fragiles, d'expulsion en expulsion


En novembre, en hiver, ils iront où maintenant ?

 



Les habitants de la rue des Aviateurs dans la plaine d’Argenteuil, vers la route de Cormeilles, ont été expulsés hier matin par la force publique et leurs habitats immédiatement détruits au bulldozer.
         Eux et leurs soutiens avaient pu espérer que la loi « Egalité et citoyenneté » votée en janvier dernier pourrait leur faire bénéficier de la « trêve hivernale » des expulsions commencée le 1er novembre. Il n’en a rien été. L'ordonnance  d'expulsion du 27/10, initiée sur plainte de la municipalité,  le précisait, l'occupation illégale d'un terrain constituant une voie de fait, le sursis hivernal était supprimé "de manière à permettre l'expulsion même durant la période entre le 1er novembre et le 31 mars".
         Démonstration est faite que les avancées de la loi, sont aisément contournables. La « justice » en cette occasion satisfait le "donneur d'ordre" le requérant de la force publique, et dénie le nouveau droit des habitants de bidonvilles. La justice se porte aux côtés des forts et non en défense des faibles. Ce n’est guère une surprise.
Les associations de soutien aux Roms sont  confrontées encore une fois à la difficulté de faire appliquer la loi, comme c'est souvent le cas pour la scolarisation en primaire, refusée par les maires, alors que la loi  l'impose  !
         Cette expulsion est d’autant à dénoncer qu’elle concernait un campement dans sur des terrains certes communaux, mais qui sont en déshérence depuis plus de cinquante ans, depuis l’époque où des expropriations avaient eu lieu en vue du doublement projeté de la ZUP du Val Nord.DM

lundi 10 avril 2017

Roms : comme si cette communauté n'était pas déjà suffisamment stigmatisé


Nos sœurs et nos frères d’oppression

 
"Est-ce ainsi que les Hommes vivent ?"

Un film « humoristique » utilise pour « faire rire » un filon « d’humour », la communauté Rom. Nous n’avons pas vu ce film et nous n’avons pas l’intention de le voir. Mais le fait qu’il soit programme lors de 41 séances dans les semaines qui viennent à Argenteuil ne peut nous laisser indifférent, et c’est bien volontiers que nous diffusons ci-dessous le communiqué suivant du « Collectif National Droits de l’Homme Romeurope.
         Cette communauté Rom qui vit des conditions sociales dramatiques n’a pas besoin que des Affreux en rajoute en en faisant un sujet de dérision et en augmentant un peu plus la stigmatisation dont cette communauté est victime. DM  

« A BRAS OUVERTS », ESPRIT FERMÉ –

COMMUNIQUÉ DU CNDH ROMEUROPE

« A bras ouverts », esprit fermé

Paris, le 5 avril 2017

Comme beaucoup de spectateurs, nous sommes atterrés par l’image des personnes dites Roms que renvoie le film A bras ouverts. Empilement de clichés racistes et de préjugés stigmatisants, ce film est un miroir du traitement particulier dont les Roms sont l’objet en France.
Certes le film se veut une comédie et une caricature, mais son auteur ainsi que son acteur principal auront beau se réfugier derrière leur ambition de moquer les « bobos de la gauche caviar », il n’en demeure pas moins qu’il entretient les pires stéréotypes qui alimentent très concrètement le traitement indigne dont sont victimes les personnes Roms.
Le 30 mars dernier, la Commission nationale Consultative des droits de l’Homme (CNCDH) a publié un rapport annuel sur le racisme confirmant que les Roms restent en tête du box-office des personnes les plus rejetées en France. Concrètement, ce sont des refus aux guichets pour ouvrir des droits, des jets de cocktails molotov dans des bidonvilles de personnes identifiées comme Roms, des morts suite à des incendies de leur habitat précaire, des expulsions à répétition sans solution de relogement, des propos haineux envers les Roms…
Nous aimerions bien pouvoir rire, mais la situation ne s’y prête absolument pas. Les personnes Roms avec lesquelles les membres du CNDH Romeurope luttent au quotidien vivent en France dans une situation d’extrême précarité, en bidonville, en squats ou à la rue. La mise au ban de la société de ces migrants précaires d’Europe de l’Est est entretenue par des politiques publiques basées sur la destruction à haute fréquence des bidonvilles où ces personnes s’installent. Ces politiques contribuent à l’ancrage dans une misère de plus en plus profonde d’enfants, de femmes et d’hommes qui sont présents en France pour certains depuis de nombreuses années. Il est toutefois important de rappeler que nombre de Roms en France ne vivent ni dans la pauvreté, ni dans des bidonvilles. « Les Roms » sont pourtant systématiquement associés dans le débat public à un groupe homogène formé de personnes incapables de sortir de la précarité.
Le CNDH Romeurope considère qu’il est urgent de changer de regard, de réaffirmer l’égalité et la fraternité entre tous, ce que ce film ne permet pas.

lundi 19 septembre 2016

Rom : une vie difficile, et quand on est malade, la catastrophe



Heureusement qu’il y a la solidarité

Les bénévoles qui aident les "Roms" sur Argenteuil nous ont informé de leur difficulté pour faire soigner une jeune femme dans une situation extrêmement difficile :
« M. (Rom, SDF, sans ressources, ne parlant pas un mot de français) a été opérée d'un énorme abcès dorsal, le 2/09, d'après la chirurgienne "en urgence vitale", vu le risque de septicémie. Elle est sortie avec une ordonnance d'antibiotiques et de pansements avec mèches à faire tous les 2 jours ...pendant un mois, jusqu'à ce que la cavité de l'abcès se referme par cicatrisation. »
         Mais depuis, ces bénévoles ont les plus grandes difficultés à obtenir les soutiens financiers d’Etat, via l’hôpital public, ou de la part des collectivités, pourtant prévus par la loi. Depuis 2008, les hôpitaux doivent, même si la personne est présente en France depuis moins de trois mois, effectuer une demande d’aide médicale de l'État (AME)  qui est un dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d'un accès aux soins. 
         Bref, si M. est soignée, elle le doit pour l’essentiel à l’engagement des militants pour qui la solidarité humaine n’est pas un vain mot.