Une cohérence attendue
Une
contribution personnelle dans le cadre de mon action de défense de la salle
Jean Vilar et de L’île Héloïse
Il y a un certain nombre de données qui n’aident pas à la réalisation de bonnes conditions environnementales particulièrement sur le territoire de l’EPT Boucle Nord de la Seine. L’existence du grand port fluvial de Paris-Gennevilliers apporte certes des ressources mais également d’énormes contraintes sur le plan de la pollution des particules en particulier (il serait déjà intéressant de donner une information fiable sur le sujet), due en particulier aux multiples entreprises de déchets sur le site. Un autre problème qui me semble extrêmement prégnant est celui de la pollution atmosphérique liée à l’usage des voitures et des camions. La configuration du territoire avec sa ligne de collines qui bordent Argenteuil et la configuration du réseau autoroutier n’aident pas, faisant stagner ces particules dans ce bord de cuvette.
Ces pollutions ne peuvent être supprimées dans le cadre de la société actuelle, car pour le réaliser, cela nécessiterait bien des transformations fondamentales au niveau des transports et des localisations industrielles et de rupture de charges. Elles peuvent au moins être réduites.
Mon propos est donc d’en rester à ce qui est aujourd’hui à la portée du possible.
Sur ce plan, un sujet concerne directement Argenteuil mais aussi les autres communes du Territoire que le nom de celui-ci indique : « Boucle nord de la Seine ».
Le fleuve a porté l’histoire de cet espace. Tout ce qui enrichit le fleuve enrichit le territoire. Tout ce qui abîme le fleuve l’abîme.
Aux berges du fleuve devrait être portée toute l’attention de l’EPT. Celles qui ne sont pas encore abîmées doivent être préservées. Les mauvais coups qui lui sont portés doivent être empêcher.
En liaison avec les communes qui jouxtent sur le fleuve Argenteuil, Épinay-sur-Seine et Bezons, certes qui ne relèvent pas du Territoire, un travail important doit être engagé pour réaliser la résurrection du chemin de halage en continuité. La rupture de continuité d’Argenteuil doit être supprimée. Pour l’EPT, cela aurait pour résultat la belle résurrection du lien entre le fleuve et sa rive sur une section de plusieurs kilomètres.
Cela signifie que l’EPT et son président doivent mettre toute leur détermination pour rendre la RD111 en voie de circulation douce, pour rétablir une véritable berge accessible en continuité, et bien sûr, pour mettre un terme au plus vite au projet appelé « Cap Héloïse » qui veut artificialiser définitivement un espace de rive majeur en y installant face au fleuve une énorme verrue contraire à tous les espoirs d’amélioration environnementale.
Dominique MARIETTE, 7 rue du Temple 95100 Argenteuil, enseignant d’histoire-géographie à la retraite. Cf, le petit ouvrage, Argenteuil, une géographie
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