lundi 19 août 2019

Argenteuil : les candidats aux élections municipales et la « démocratie participative »


Une tarte à la crème, et une réalité aux antipodes

 
L'apprentissage de la démocratie ouvrière. Ici, lors de la grande grève de PSA

Il n’y a pas une liste qui se prépare pour les prochaines élections municipales qui ne se revendique pas de la « démocratie participative ». Dans l’article qui lui était consacré dernièrement dans Le Parisien-95, le représentant des Macroniens locaux n’y a pas dérogé.
         Dans la réalité, cette « démocratie participative » se résume à la mise en place d’organismes (de plus en plus nombreux) dits de « participation » de la population selon le principe « discutez de broutilles dérisoires tant que vous voulez, quant à la municipalité, et dans le plus grand secret pour les vraies affaires, en  petit comité, nous déciderons ».
         Pour qu’il y ait un vrai contrôle de la population, la question essentielle n’est même pas en avoir sincèrement la volonté politique. Elle serait de susciter dans toutes les occasions l’apprentissage de ce contrôle, dans toute la vie sociale, et d’abord au sien des entreprises, et dans chaque péripétie de la lutte qui oppose le capital et le travail. Cela s’appelle l’apprentissage de la démocratie ouvrière.
         Bien évidemment, ce combat qui concerne bien au-delà des affaires locales ne peut être le fait que des militants révolutionnaires pour qui la transformation de la société ne pourra être que « l’œuvre des travailleurs eux-mêmes » ayant pris conscience du rôle qu’ils ont à jouer pour contrôler l’ensemble de la vie sociale.

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