Une tarte à la crème, et une réalité aux antipodes
Il n’y a pas une liste qui se
prépare pour les prochaines élections municipales qui ne se revendique pas de
la « démocratie participative ». Dans l’article qui lui était
consacré dernièrement dans Le Parisien-95,
le représentant des Macroniens locaux n’y a pas dérogé.
Dans
la réalité, cette « démocratie participative » se résume à la mise en
place d’organismes (de plus en plus nombreux) dits de
« participation » de la population selon le principe « discutez
de broutilles dérisoires tant que vous voulez, quant à la municipalité, et dans
le plus grand secret pour les vraies affaires, en petit comité, nous déciderons ».
Pour
qu’il y ait un vrai contrôle de la population, la question essentielle n’est
même pas en avoir sincèrement la volonté politique. Elle serait de susciter
dans toutes les occasions l’apprentissage de ce contrôle, dans toute la vie
sociale, et d’abord au sien des entreprises, et dans chaque péripétie de la
lutte qui oppose le capital et le travail. Cela s’appelle l’apprentissage de la
démocratie ouvrière.
Bien
évidemment, ce combat qui concerne bien au-delà des affaires locales ne peut
être le fait que des militants révolutionnaires pour qui la transformation de
la société ne pourra être que « l’œuvre des travailleurs eux-mêmes »
ayant pris conscience du rôle qu’ils ont à jouer pour contrôler l’ensemble de
la vie sociale.
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