Politiciens vers le Capital, et vice-versa :
une loi du Capital
La banque américaine Goldman
Sachs vient de s’offrir un nouveau président des activités
internationales : Barroso, l’ex-président de la commission européenne et
ex-premier ministre portugais.
La
banque veut anticiper le cas où la Grande Bretagne sortirait du marché unique
et prévoit donc de déplacer une partie de ses activités vers l’Union
Européenne. Quoi de mieux alors que de se payer un ancien dirigeant de l'Union
européenne disposant d'un bon carnet d’adresses ?
Ces
groupes financiers et industriels peuvent s'acheter un dirigeant politique,
comme d'autres embauchent un valet de chambre. Avec d'autant plus de facilité,
que ces valets politiques sont nombreux à être disponibles sur le marché. C’est
vrai à l’échelle de tous les pays. Cela l’est ici où on appelle « pantouflage »
le va-et-vient entre le monde des politiciens et celui du Capital, Macron en
est un bel exemple parmi d’autres, cette fois dans le sens contraire à Barroso.
Cela l’est tout autant à l’échelle du monde.
Un
ancien haut dirigeant politique rejoignant un des plus puissants groupes
bancaires de la planète, en particulier ayant joué un rôle important dans la
crise financière des subprimes de 2008, un résumé clair du monde capitaliste.
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