dimanche 10 juillet 2016

Barroso chez Goldman Sachs : une métaphore du capitalisme



Politiciens vers le Capital, et vice-versa : une loi du Capital

La banque américaine Goldman Sachs vient de s’offrir un nouveau président des activités internationales : Barroso, l’ex-président de la commission européenne et ex-premier ministre portugais.
         La banque veut anticiper le cas où la Grande Bretagne sortirait du marché unique et prévoit donc de déplacer une partie de ses activités vers l’Union Européenne. Quoi de mieux alors que de se payer un ancien dirigeant de l'Union européenne disposant d'un bon carnet d’adresses ?
         Ces groupes financiers et industriels peuvent s'acheter un dirigeant politique, comme d'autres embauchent un valet de chambre. Avec d'autant plus de facilité, que ces valets politiques sont nombreux à être disponibles sur le marché. C’est vrai à l’échelle de tous les pays. Cela l’est ici où on appelle « pantouflage » le va-et-vient entre le monde des politiciens et celui du Capital, Macron en est un bel exemple parmi d’autres, cette fois dans le sens contraire à Barroso. Cela l’est tout autant à l’échelle du monde.
         Un ancien haut dirigeant politique rejoignant un des plus puissants groupes bancaires de la planète, en particulier ayant joué un rôle important dans la crise financière des subprimes de 2008, un résumé clair du monde capitaliste.

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