jeudi 30 novembre 2023

Argenteuil, L’auditorium, une salle tout à fait susceptible de recevoir de multiples conférences culturelles et éducatives

Des locaux municipaux à utiliser par tous puisqu’ils sont les nôtres

 

Photo de Frédéric LN

Samedi dernier une conférence sur Pierre de Coubertin a eu lieu dans l’Auditorium de la mairie. Vous pouvez retrouver un compte-rendu des échanges sur le site animé par Frédéric Lefebvre-Naré.

http://engagespourargenteuil.fr/

         Je n’ai pu y assister, une réunion du Cercle Léon-Trotsky se tenant au même moment, sur un thème autrement d’actualité : la situation au Moyen-Orient. Cela dit, les intéressés pourront trouver une contribution de Lutte ouvrière dans l’article ancien de l’hebdomadaire Lutte ouvrière sur la brève suivante.

         En tout cas, l’Histoire mérite que l’on s’y intéresse.

         Cette conférence-débat se tenait à L’auditorium de la mairie. Il est effectivement bon que cette salle municipale bénéficie au maximum d’initiatives culturelles, lorsqu’elle est disponible. DM

 

Argenteuil, contribution de Lutte ouvrière à l’histoire de « L’Olympisme » moderne. Sur Pierre de Coubertin, il n’y a pas photo.

           Pierre de Coubertin, élitiste, misogyne, colonialiste et      raciste

06 Août 2008

« Nous devons à Pierre de Coubertin, revendique aujourd'hui le CIO, toute l'organisation des Jeux olympiques, qui ont bénéficié de son esprit méthodique, précis et de sa large compréhension des aspirations et des besoins de la jeunesse. » Mais même pour son époque, le fondateur des Jeux olympiques modernes, le baron Pierre de Coubertin, était un sacré réactionnaire.

La philosophie qui présidait aux Jeux modernes était sans ambiguïté : « La première caractéristique de l'olympisme est d'être une religion, disait-il. En ciselant son corps par l'exercice, l'athlète antique honorait les dieux. L'athlète moderne fait de même : il exalte sa race, sa patrie et son drapeau. »

Les premiers Jeux furent même marqués par un racisme éhonté. « Je suis un colonial fanatique », écrivait sans mentir le baron Coubertin. Il était raciste, persuadé de la supériorité des Blancs sur les Noirs : « À la race blanche, d'essence supérieure, toutes les autres doivent faire allégeance ». Il affirmait ainsi sa vision de la hiérarchie entre les peuples de la planète : « Il y a deux races distinctes : celles au regard franc, aux muscles forts, à la démarche assurée et celle des maladifs, à la mine résignée et humble, à l'air vaincu. Hé bien ! C'est dans les collèges comme dans le monde : les faibles sont écartés, le bénéfice de cette éducation n'est appréciable qu'aux forts. »

Coubertin était résolument hostile à la participation des femmes aux JO, qu'il appelait « les olympiades femelles, inintéressantes, inesthétiques et incorrectes », sauf à un titre : « Aux Jeux olympiques, leur rôle devrait être surtout, comme aux anciens tournois, de couronner les vainqueurs. » Même pour les milieux bourgeois de son époque, Coubertin sentait la naphtaline.

Avant de mourir en 1937, il trouva un ultime motif de satisfaction : les JO de Berlin en 1936. Alors que bien des gens réclamaient leur boycott, Coubertin soutint de bon cœur le régime hitlérien qu'il admirait : « La onzième olympiade s'accomplit sur un plan magnifique. J'ai l'impression que toute l'Allemagne, depuis son chef jusqu'au plus humble de ses écoliers, souhaite ardemment que la célébration de 1936 soit une des plus belles. Dès aujourd'hui, je veux remercier le gouvernement allemand pour la préparation de la onzième olympiade. » Hitler lui renvoya l'ascenseur en proposant Coubertin pour le prix Nobel, ce que l'Académie Nobel, pourtant très conservatrice, refusa.

                       Michel BONDELET (06/08/2008  - Lutte Ouvrière n°2088)

 

Loin de Pierre de Coubertin, un extraordinaire livre

 


 

mercredi 29 novembre 2023

L'éditorial de Nathalie Arthaud en vidéo : Non à la campagne raciste contre les immigrés ! 4 mn 17

Appels à manifester contre le massacre à Gaza : affirmer la nécessité d’en finir avec ce système qui écrase les peuples sous les bombes

                            Manifestons contre le massacre à Gaza !

22 Novembre 2023

Depuis plusieurs semaines des manifestations et des rassemblements sont organisés chaque samedi, dans plusieurs villes de France, pour dénoncer le massacre de la population palestinienne de Gaza, même si la grande presse n’en parle quasiment pas.

À Paris, selon la préfecture de Police, ces manifestations ont rassemblé 20 000 personnes le 4 novembre, 16 000 le 11 et « quelques milliers » le 18. Lutte ouvrière y était présente pour dénoncer la guerre menée par l’armée israélienne mais aussi la responsabilité des grandes puissances et toutes leurs manœuvres.

La grande majorité des manifestants réclame un cessez-le-feu, dénonce l’envahissement de la bande de Gaza par l’armée israélienne et la colonisation de la Cisjordanie. Elle revendique le droit des Palestiniens à avoir leur propre État.

La situation actuelle est le produit des divisions entre les populations juive et arabe de cette région telles qu’elles ont été créées et entretenues par les grandes puissances. La guerre actuelle est encore en train de les exacerber. En Israël, la population a été chauffée à blanc par la propagande guerrière de son gouvernement. De l’autre côté, les exactions de l’armée israélienne à Gaza, comme celles des milices formées par les colons en Cisjordanie révoltent toujours plus la population palestinienne et contribuent à la ranger derrière le Hamas, qui se présente comme la seule organisation combattante. Pour les travailleurs et les classes pauvres, palestiniens comme israéliens, cette évolution dramatique les enfonce dans une impasse.

Les deux peuples, et le peuple palestinien avant tout, payent ainsi d’un prix énorme le maintien de l’ordre impérialiste. Il faut continuer à manifester et Lutte ouvrière appelle à le faire, non seulement pour exprimer la solidarité avec les victimes mais aussi pour affirmer la nécessité d’en finir avec ce système qui écrase les peuples sous les bombes.

                                      Pierre ROYAN (Lutte ouvrière n°2886)

 

Deux de nos trois autocollants


 

 

Achetez, lisez Lutte ouvrière. Il contient de nombreux articles sur la situation au Proche-Orient. Ce sont des articles dont la lecture est particulièrement nécessaire actuellement.

 

Les prochaines permanences prévues :

-Aujourd’hui mercredi 29 novembre de 11 h.30 à midi au marché des Champioux ;

-Vendredi 1er décembre, de 15 h.40 à 16 h.40 au marché du Val-Nord ;

 -et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi matin 2 décembre, de 10h.15 à 10 h.55 devant Monoprix  ;

- de 11 h. à midi au marché de la Colonie ; 

-Lundi 4 décembre, de 18 h. à 19 h. centre commercial des Raguenets ;

-Mardi 5 décembre, centre commercial de la cité Joliot-Curie, de 18 à 19 h. ;

-Mercredi 6 décembre, de 11 h.30 à midi marché des Champioux.

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

N’oubliez pas de noter sur vos agendas, le rendez-vous plus lointain de notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Dès à présents, parlez-en autour de vous et réservez. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans. Achetez votre billet d’entrée.

Transports, Argenteuil comme dans toutes les banlieues : on ne nous transporte pas, on nous roule

Voir rouge, ensemble !

 

Et en plus, on nous taxe

La maire de Paris Anne Hidalgo a prévenu : « Les transports franciliens ne seront pas prêts pour les Jeux Olympiques » de 2024.

         En effet, ils ne sont déjà pas prêts pour aujourd’hui !

         Retards, suppressions de train, métros, RER et bus bondés : pour se déplacer en Ile de France, il faut être un champion olympique de la débrouille et de la patience… avant de voir rouge !

         C’est pourquoi les conducteurs du réseau SNCF-Saint Lazare seront en grève demain jeudi 30 novembre.

         Les sous-effectifs rendent invivable la vie personnelle des conducteurs mais aussi le transport des travailleurs de la région bousculés par des horaires aléatoires et des suppressions récurrentes de trains.

         On peut donc voir rouge tous ensemble. Cheminots et usagers, c’est un même combat. DM

 

Argenteuil, premier retour sur le projet « Gabriel Péri » qui ne peut que se heurter à la gestion anarchique de la société

Des arbres, mais une forêt de véhicules au ralenti

 

 

La municipalité d’Argenteuil veut « verdir » l’avenue Gabriel Péri, en doublant les alignements d’arbres. Elle évoque même l’installation de « mini-forêts ». On souscrirait volontiers, mais le projet Fiminco vient vite nous rappeler que si la volonté était là de s’appuyer sur les arbres, on commencerait à mettre à la poubelle un projet qui veut en détruire de vénérables.

         Le second aspect à discuter est dans le cadre du « verdissement » du lieu, le passage projeté du nombre actuel de voies pour les voitures de 2x2 à 2x1. Une seule voie donc ! Certains matins, à l’heure du départ pour le travail, c’est pratiquement déjà toute l’avenue en direction de Paris qui est occupée. S’il n’y a plus qu’une voie, cela voudra dire blocage pour commencer au carrefour Belin-Feix, et bouchon sur l’avenue de Verdun…

         Tout cela est à cause du « transit » par Argenteuil nous dit l’édile. Mais pourquoi a-t-il rendu payants les parkings de la gare du Val ? C’est vrai, la circulation des trains est « galère ». (Voir ci-dessus) Elle n’encourage pas à prendre les transports en commun.

         Routiers ou ferrés, la réalité des transports dans la région parisienne est à l’image de la société. Largement anarchique !

         Cette société capitaliste-là, il faut vraiment la renverser, pour se déplacer un jour dans des  conditions bien meilleures et aux moindres frais pour l’ensemble de la collectivité. DM