Avenir de la planète, « Jour du dépassement ». Le capitalisme est dépassé

 

Pour ce dépassement, il faut la Révolution

 

Ce 28 juillet, « jour du dépassement », serait le jour où, cette année, l'humanité aurait consommé plus de ressources que la nature ne peut en produire. Cela illustre l'acuité de la menace écologique.

Ne produisant que pour les profits immédiats de la bourgeoisie, aveugle aux besoins immédiats et futurs de l'humanité, sans aucun contrôle des populations, cette logique capitaliste entraine surproduction et pollutions d'un côté, et dénuement de l'autre.

En renversant le capitalisme l'humanité saura gérer les ressources naturelles.

 

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Les prochaines permanences prévues.

-tous les vendredis de l’été, de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-lundi 1^er août, de 10h.45 à 11h.15 devant Intermarché,

, de 11 h.30 à midi devant Monoprix,

Et de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets.

 

 

 

 

Samedi 17 septembre, pour la défense de l’espace Jean Vilar,

Déambulation en direction de la Maison de Claude Monet

Départ : 15 heures

Deux jeunes morts au travail à Chamonix : insupportable !

 

Jamais on ne pourra accepter l’argument de fatalité

Un site pour les touristes, et une réalité que l’on ne devrait pas pouvoir imaginer

Belle journée pour les vacanciers de Chamonix dont nous étions mercredi dernier. Mais ce jour-là, deux ouvriers sont morts non loin, par la chute du pylône où ils se trouvaient, dans le cadre des travaux de réaménagement d’une nouvelle télécabine d’accès au site touristique bien connu de la Mer de glace.

         Ils avaient 22 et 30 ans et étaient originaires d’un village de Savoie.

         La préservation de la vie devrait être la priorité numéro 1 au travail. Pourtant, les chiffres d’accidents mortels de travail ont une tendance à augmenter ces dernières années en France. Ils étaient de 809 décès en 2019.

         Cela demande des moyens, en compétence, en encadrement, en formation, en vérification et contrôle. Ces moyens coûtent bien sûr. Mais la vie n’a pas de prix.

          La mobilisation de ces moyens devrait être la première des priorités. Plus que jamais, partout, la seule formule qui devrait être dans toutes les têtes : on ne peut perdre la vie à la gagner. DM

La grève pour les salaires, pour les conditions de travail, la seule voie salutaire. Bel exemple de réaction dans le Jura

 

Les travailleurs de NP Jura en grève

 

Les salariés de l'entreprise NP Jura basée à Dole et Foucherans se sont mis en grève mardi dernier 26 juillet. Après plusieurs journées de débrayages, ils ont décidé de se mettre en grève jusqu'à la fermeture annuelle du site, vendredi 29 Juillet

Ils étaient une centaine à faire grève pour des meilleures conditions de travail. L'entreprise de plasturgie compte 185 salariés. Si aucune mesure n'était prise par les dirigeants de NP Jura d'ici le vendredi, les grévistes envisageaient de bloquer totalement l'usine au moment de sa réouverture, prévue fin août.

La chaleur est de plus en plus forte dans les locaux, cet été on a atteint 43 degrés dans les ateliers La CGT pointe notamment des machines vétustes, des salaires insuffisants. Les salariés revendiquent une hausse de 8 % de leurs revenus, des pauses de temps de travail supplémentaire et une évaluation des risques. De son côté, la direction a proposé une prime de 200 euros bruts qui a été refusée à l'unanimité par les grévistes.

Mercredi 27 juillet, la tension est encore montée d'un cran avec l’annonce de la vente du groupe Clayens auquel appartient NP Jura. Il a été racheté par un groupe américain pour 330 millions d’euros.

« Quand on voit que le groupe se fait racheter et fait du bénéfice. Et aujourd’hui, on nous donne 200 euros bruts. En fait, c’est encore une provocation de plus. Mais pour tous les salariés. C’est honteux » déclarait une gréviste.