dimanche 2 janvier 2022

Taubira : un passif anti-ouvrier

 

D’aventure en aventure… antiouvrière

 

Apparemment un très cher ami, cette girouette bien connue des Argenteuillais. Quel monde !

« Le temps est venu pour une nouvelle aventure collective au long cours. Un nouvel épisode de notre épopée humaniste », écrit Christiane Taubira avec emphase dans une tribune publiée dans Le Monde.

Sa précédente aventure dans la dernière mouture de la gauche gouvernementale avait été sa participation au gouvernement Hollande de 2012 à 2016, aux côtés de Valls et Macron. Elle avait défendu, en tant que ministre de la Justice, l’extension du travail du dimanche, la limitation des indemnités pour les salariés contestant leur licenciement, et plus généralement la destruction du Code du travail.

C’est toujours cela l’épopée de la gauche : des phrases ronflantes avant l’élection, puis une politique antiouvrière au gouvernement.

samedi 1 janvier 2022

Argenteuil, Lutte ouvrière, espoirs personnels donc collectifs. Que vive une belle année 2022 !

 

Que 2022 soit l’année des grands combats retrouvés

 

Un grand moment 2021, le rassemblement festif de juin qui avait mis en joie tous les participants

La page est tournée, et nul ne regrettera pour la seconde année consécutive une année 2021 marquée par l’épidémie. Si celle-ci a désorganisé un peu plus les sociétés riches du Nord, c’est encore plus vraies pour celles du Sud où pour de nombreux pays, la crise épidémique s’est ajoutée à une crise alimentaire qui se développe en parallèle. Oui, plus que jamais, prolétaires du monde, unissons-nous pour être les acteurs du renversement du capitalisme et de la construction d’une société nouvelle, combats qui ne peuvent avoir qu’une dimension planétaire.

         Les combats que nous espérons pour cette année non seulement doivent permettre au monde du travail de résister à ses exploiteurs qui sont à la fête aujourd’hui, mais les conduire aussi, à travers les combats d’envergure nécessaires, à la conscience qu’il possède une force potentielle gigantesque pour ce changement.

         Nous espérons aussi, ici, que nous serons capables de faire en 2022 des pas supplémentaires vers la reconstruction d’un parti des travailleurs, communiste et révolutionnaire, à l’échelle du pays donc, mais dans les localités, les entreprises et les quartiers.

         Ces souhaits n’étonneront personne parmi tous ceux qui connaissent nos combats depuis toujours, pour ce qui est de notre organisation Lutte ouvrière comme de mon engagement personnel.

À tous ceux qui me lisent, qui me croisent, qui partagent notre combat, qui s’y engagent, je souhaite donc d’abord qu’ils passent à travers cette épidémie qui a un peu bouleversé nos vies. Qu’ils s’en protègent.

Pour le reste, bien des choses dans l’année qui vient ne dépendront pas de chacun, telles les belles rencontres personnelles, les réussites, les douces tendresses.

Mais des petites grandes choses dépendent de chacun. Le combat personnel pour la conscience qui s’obtient par la lecture, le film, l’échange. L’amitié que l’on croise à travers toutes les activités collectives de qualité.

Voilà mes vœux pour 2022. Que la fête 2022 commence.

Argenteuil, la défense de Jean Vilar est l’affaire de tous (9)

 

Tous unis en 2022 contre un projet désastreux

 

Tous unis !

Un commentaire d’un de nos articles de ces derniers jours portant sur le combat qui s’est développé à Argenteuil contre le projet Fiminco m’a quelque peu interpellé. Cet article portait sur le marché Héloïse. J’y rappelais que le projet en question était fondamentalement antagonique avec la pérennité du marché populaire Héloïse. Tout en affirmant son accord avec cette brève, mon commentateur indiquait  que « beaucoup pensent que ce marché dénature la ville attention mettre en avant la disparition du marché Héloïse risque d'être contre-productif auprès d'une classe moyenne à Argenteuil ! »

         Si beaucoup pensent ainsi, je considère seulement qu’il y a encore beaucoup à faire pour supprimer nombre de toiles d’araignée et pour combattre des points de vue à courte vue.

         Comme sa sœur la salle Jean Vilar, le marché Héloïse a largement été abandonné depuis des décennies. Il a été dans le collimateur des municipalités successives qui n’ont eu de cesse de le réduire.

         Je partage l’argument environnemental de nombre de combattants contre le projet Fiminco. Cette donnée culturelle ne nous est pas étrangère. Mais je ne la dissocie pas de la donnée sociale fondamentale qui lui est liée. Défendre le complexe Jean Vilar c’est défendre un espace du collectif essentiel au développement de la conscience collective. Voir tout ce que nous avons écrit sur ce sujet. Défendre le marché Héloïse, c’est défendre un espace collectif, essentiel aux plus modestes, qui s’ouvrait naguère à bien d’autres catégories de revenue mais que l’on a réduit à cette nature de façon délibérée. (Je rappelle ici comment on a réduit à sa portion congrue le nombre de brocanteurs qui attira longtemps nombre de chineurs… aux revenus plus élevés).

         Défendre l’espace Jean Vilar et refuser de lui adjoindre la défense du marché Héloïse serait faire le jeu de nos adversaires. Ce serait affaiblir considérablement nos forces en les divisant.

Qui peut être intéressé aujourd’hui au projet Fiminco ? Le promoteur certes ? La municipalité ? Quelques amis de l’un et de l’autre ?

Pour le reste, l’immense majorité de la population le rejette. Il n’y a pas de « classes moyennes » qui tiennent dans cette affaire. Il y a les intérêts communs des différentes catégories de revenus des habitants d’Argenteuil, actifs, demandeurs d’emploi, retraités, à arrêter le saccage et à détruire un peu plus ce collectif tellement malmené.

C’est l’union de tous qui permettra que nous l’emportions. DM