vendredi 31 décembre 2021

Télescope spatial : un grand pas pour l’humanité… future

Télescope spatial : un grand pas pour l’humanité… future

29 Décembre 2021

Le 25 décembre, une fusée Ariane lancée depuis la Guyane propulsait un nouveau télescope spatial nommé James Webb. Conçu pour fournir des informations inaccessibles jusque-là, il suscite de grands attentes chez les scientifiques, et cela se comprend.

De la taille d’un terrain de tennis une fois déployé, il s’agit de l’instrument scientifique le plus grand et le plus sophistiqué jamais envoyé dans l’espace. Il permettra de fournir des informations sur les toutes premières générations d’étoiles, à l’époque où l’Univers était tout jeune. Il s’agit de données qui manquent aujourd’hui pour comprendre comment la matière qui constitue l’Univers s’est agglomérée et organisée au cours de son histoire. Il devrait permettre aussi un bond en avant dans la connaissance des exoplanètes, ces planètes en orbite autour d’autres étoiles que le Soleil, observer de quelle matière elles sont constituées, et si elles peuvent abriter des traces de vie.

Fruit de plus de vingt ans de travaux de milliers de scientifiques, ce télescope James Webb a été piloté par la NASA. Cependant, comme souvent dans ce genre de missions visant la recherche fondamentale, il s’agit d’une collaboration entre laboratoires de nombreux pays : les USA, le Canada, mais aussi une dizaine de pays européens.

Ce télescope a été aussi produit dans cette société pourrie par le capitalisme, un système qui transforme toutes les activités en source de profits et dans lequel les plus grands progrès viennent aggraver les inégalités. Les dix milliards de dollars que cette réalisation scientifique a coûtés restent un montant dérisoire si on le compare aux budgets militaires des grandes puissances. Cela a pourtant représenté une manne considérable pour les actionnaires du géant de l’armement américain Northrop Gruman, qui en est le principal constructeur. Et il est également impossible d’oublier que ce télescope s’est envolé au-dessus de populations qui n’ont accès ni à l’eau potable, ni à des logements dignes, ni à une santé et une éducation correctes sur cette planète.

L’humanité a besoin de ces prouesses scientifiques et technologiques pour comprendre l’histoire de la matière qui nous constitue, celle des planètes qui ont des propriétés proches de la nôtre, et donc, indirectement, les évolutions possibles de la planète Terre. Ces connaissances sont indispensables pour arriver un jour à gérer la vie sociale et son impact sur l’environnement. Mais, auparavant, il faudra que l’humanité consacre son génie collectif à renverser le principal obstacle à l’utilisation rationnelle des résultats de la recherche : le système capitaliste.

                                                       Thomas Baumer (Lutte ouvrière n°2787)



 

jeudi 30 décembre 2021

Livret A : le vol de l’épargne populaire. Un article du numéro 2787 de Lutte ouvrière à paraître

 Livret A : le vol de l’épargne populaire

29 Décembre 2021

Alors que, selon l’Insee, l’inflation mesurée en novembre a atteint 2,8 % sur un an, le taux de rémunération du livret A reste à 0,5 %.

La maigre épargne des familles populaires, quand elle existe, est souvent déposée sur ce livret.

Elle perd donc actuellement 2,3 % en valeur réelle sur un an, l’équivalent de 23 euros par an perdus pour 1 000 euros.

Depuis 2018, le gouvernement Macron a fait modifier le mode de calcul du taux du livret A, d’une façon largement déconnectée de l’indice officiel de la hausse des prix.

Il est au mieux la moyenne calculée entre cet indice et un taux d’intérêt calculé par la Banque centrale européenne, le taux Eonia, utilisé pour les prêts entre banques. Or, parallèlement au déversement massif de liquidités par la BCE aux banques commerciales, ce taux est depuis 2015 devenu négatif ! Il est actuellement à - 0,5 %.

Ce subterfuge bloque l’augmentation du taux. Le gouvernement prévoit tout au plus une revalorisation en février prochain, qui pourrait péniblement atteindre 0,75 %. Il s’agit officiellement de favoriser la consommation, donc la reprise économique, et non l’épargne !

De toute façon, indépendamment de ce mode de calcul, le gouvernement a la possibilité de déterminer le taux du livret A. En 2016, Hollande d’ailleurs s’en était servi, non pour augmenter, mais pour bloquer son taux de rémunération !

Il est vrai que le monde appartient désormais non à ceux qui se lèvent tôt, mais à ceux qui fixent les taux.

                                               Christian BERNAC (Lutte ouvrière n°2787)

 

Les permanences des jours à venir :

 

-aujourd’hui jeudi 30 décembre, de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-dimanche 2 janvier, de 11 h. à midi marché Héloïse ;

-mercredi 5 janvier, de 11 h. à 11 h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2787, et Lutte de classe (2,5 euros) n°220 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.

Argenteuil, se soigner à Argenteuil, un parcours du combattant toujours plus difficile. L'action des promoteurs n'arrange rien

 

Les promoteurs font des affaires + les moyens médicaux se réduisent = une galère toujours plus grande

 

Site ouvert 24h sur 24, loin de la réalité des consultations possibles

Une amie habitante d’Argenteuil a fait ces jours derniers l’expérience de la situation de la médecine actuellement sur la Ville. Elle s’est tordu le pied, l’entorse était possible (ce n’est finalement pas le cas), mais quelle galère pour consulté et être soigné, et plus particulièrement en cette période de fête ! À chacun d’en juger :

         Les centres médicaux ou privés n’emploient que des « tournants » qui restent bien peu de temps avant de trouver mieux ailleurs. Durant leurs vacances, nul remplaçant !

         La situation est identique pour la médecine libérale. Les médecins qui partent en retraite ont la plus grande difficulté pour trouver un remplaçant… lorsqu’ils s’en préoccupent. La commune n’est pas attirante au vu des difficultés que les praticiens y rencontrent, des difficultés de tous ordres, dont certaines dues au pourrissement de la société auxquelles sont confrontés bien des médecins comme bien d'autres agents des services publics nécessaires à la population. Quant aux médecins qui exercent encore à Argenteuil, submergés, ils ne prennent plus de nouveaux patients…

         Les opérations immobilières fleurissent sur Argenteuil. En une vingtaine d’année, la population de la Ville a vu sa population augmenter d’une vingtaine de milliers d’habitants supplémentaires.

         Et il faudrait accepter sans broncher, sans lutter, un projet de plus, ce projet immobilier Fiminco de 156 logements prévu en lisière de l’espace Jean Vilar qu’il veut détruire ? DM

Éducation : l’École de Blanquer : s’attaquer aux conditions des élèves, des personnels, mais aussi des militants

 

Le doigt à la couture du pantalon, pas question ! Solidarité avec  un militant de la CGT-Éducation 95

Vive les militants et l'action militante

Un Conseiller Principal d’Éducation au collège Jean Moulin de Sannois, un des dirigeants de la CGT-Éducation 95, subit depuis des mois une discrimination syndicale inadmissible, du fait de son engagement, avec un rapport de sa hiérarchie, explicitement discriminatoire  car c’est bien son activité syndicale qui lui est reprochée.

         La réponse des personnels pour soutenir ce militant a été claire et nette. La grève a réuni 90% d’entre eux le 2 décembre dernier !

Ce sont aussi les multiples dysfonctionnements, chroniques dans ce collège, qui sont pointés par nos collègues de Jean Moulin, unifiés dans une solide intersyndicale d'établissement. Avec leur conséquence majeure : la dégradation des conditions de travail et son impact sur la santé des personnels.

Les personnels et Pacôme lui-même ont reçu le soutien d'une intersyndicale départementale CGT Educ'action, SNES-FSU, SNFOLC, SUD-Education.

La profondeur du soutien dont dispose dans son établissement et au niveau du Val d’Oise a quelque peu débouché les oreilles de la Direction académique du Val d’Oise qui faisait jusqu’à présent la sourde-oreille. Elle a finalement accepté de recevoir une délégation dans les tout premiers jours de janvier. DM