mercredi 29 septembre 2021

Argenteuil, les effectifs des établissements du second degré explosent, les élèves étouffent, assez !

 

Une évolution catastrophique des effectifs

 


On peut dire ironiquement la même chose pour les collèges et lycées

Quelques chiffres :

Le collège Jean-Jacques Rousseau prévu pour 500 élèves, en marche vers les 800 et plus !

Idem pour un autre collège, Eugénie Cotton, prévu initialement pour moins de 500 élèves, 750 actuellement !

Au lycée Georges Braque, 1200 élèves il y a dix ans, se dirige tout droit vers les 1500 élèves, plus de 1450 actuellement !

…..

 

Contre une situation intenable pour tous, un rassemblement commun à toutes les écoles, collèges et lycées d’Argenteuil, est prévu mardi 5 octobre, à 10h.30 devant la sous-préfecture, en hors-d’œuvre local de la journée de grève interprofessionnelle appelée ce jour-là, mardi prochain 5 octobre

Zemmour, Le Pen, l’histoire sans fin des démagogues anti-ouvriers

 

Zemmour, un produit avarié

 


 

Qu’il finisse par se déclarer candidat ou pas, Zemmour continue d’assurer son autopromotion largement aidée par les médias. Raciste, misogyne, promoteur de l’exploitation capitaliste la plus débridée, ce triste clown est le produit d’une situation que les politiciens de droite mais aussi ceux qui se disent de gauche ont préparé afin que les pires idées anti-ouvrières prospèrent.

Zemmour, homme neuf qui bouscule le sérail politicien ? Non, un fruit gâté qui distille son venin pour diviser les travailleurs et les classes populaires.

 

Une lecture éclairante, Le venin dans la plume, de Gérard Noiriel, La découverte

 


Zemmour fait aujourd’hui partie de la galaxie d’une extrême-droite portée par la crise de la société et la désorientation d’une fraction  de la petite bourgeoisie et des milieux populaires. Porté par certains médias aux moyens importants, il appartient à la longue tradition française des démagogues dont le fonds de commerce a toujours été au-delà du nationalisme, l’antisémitisme, le racisme, l’antiféminisme, et le rejet des intellectuels.

         Zemmour n’en est que le dernier spécimen.

         Dans ce livre d’histoire et de réflexion politique, Gérard Noiriel, ce militant obstiné de l’éducation populaire, établit un parallèle entre Zemmour et un autre démagogue, un antisémite notoire, aux prétentions intellectuelles, de la fin de du XIXème siècle, Édouard Drumont. On retrouve chez l’un et l’autre, les mêmes ficelles.

         Contrer l’extrême-droite, c’est en connaître bien sûr l’histoire et les conséquences dramatiques, non seulement dans les évènements du siècle dernier que l’on connaît, mais dans l’imprégnation des milieux populaires dont il s’agit pour eux d’obscurcir la conscience et de dévoyer les réactions.

         À l’opposé, Gérard Noiriel aide à comprendre et à éclairer, face aux démagogues de tous genres, à leur venin, à leur plume et à leurs paroles. Un livre de lecture facile de surcroît. DM

mardi 28 septembre 2021

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 27 septembre 2021

 Le 5 octobre : saisissons l’occasion pour contester !

Le 27/09/21

Mardi 5 octobre, une journée interprofessionnelle est appelée par la CGT, FO, la FSU et Solidaires. Quand on est convaincu que le monde du travail doit reprendre le chemin des luttes, il faut en être.

Il y aura autant de situations différentes que d’entreprises. Dans certaines, il n’y a pas d’appel. Dans d’autres, il y aura un débrayage et une délégation de salariés se joindra à une des manifestations. Et dans celles où les salariés sont en lutte, à Transdev, par exemple, où les conducteurs de bus font grève contre le recul de leurs conditions de travail, ou encore à Marseille où les éboueurs refusent l’allongement de leur temps de travail, il y aura peut-être suffisamment de troupes motivées pour faire un cortège.

Mais quel que soit le degré de mobilisation dans leur entreprise, ceux qui sont en colère doivent se manifester. Il faut montrer qu’il y a des femmes et des hommes qui veulent se battre même si la lutte est difficile et s’il n’y a pas la perspective de gagner immédiatement.

À leur façon, c'est ce que qu'ont fait les opposants au passe sanitaire qui sont descendus dans la rue tous les samedis cet été. C'est ce qu'ont fait, il y a deux ans, les gilets jaunes. Ils ont refusé de se taire, et même sans perspective de victoire, ils ont continué longtemps à exprimer leur hostilité et à rassembler autour d’eux. Il faut que la même combativité s’exprime dans le monde du travail. Et ce ne sont pas les raisons qui manquent !

Depuis deux semaines, des milliers de salariés de la santé sont passés du statut de héros à celui de parias et se retrouvent suspendus et privés de salaire. C’est une attaque inédite contre le monde du travail. Éloigner les non-vaccinés des malades pour réduire les risques est une chose. Mais de quel droit le gouvernement les prive-t-il de salaire ?

Au 1er octobre, le gouvernement va enlever 50, 100 ou 200 € sur les allocations d’un million de chômeurs, alors que tous les signaux économiques sont au vert, nous dit-on et que l’argent dégouline dans les grandes entreprises !

Des centaines de milliers d’ouvriers vivent sous la menace d’une fermeture d’usine ou d’un licenciement, d’autres sous la menace de l’amputation durable de leur salaire, à cause du chômage partiel imposé par le grand patronat, ou de la disparition de primes, alors que le coût de la vie, le carburant, le gaz et l’électricité flambent.

Eh bien, montrons que toutes ces ignominies ne passent pas ! Montrons que ceux qui en sont victimes ne sont pas seuls et qu’ils peuvent se rallier à un camp, celui des travailleurs conscients de leurs intérêts collectifs. Employés dans le privé ou le public, dans l’industrie ou les services, en emploi fixe ou précaire, montrons que nous voulons nous battre ensemble.

Beaucoup de salariés ne voient dans cet appel qu’une promenade syndicale de plus. Et c’est bien comme cela que l’envisagent les directions syndicales, car pour changer le rapport des forces avec le patronat, il faudrait un véritable plan de combat, avec des objectifs de lutte, appuyé par une campagne d’agitation dans les entreprises comme dans les médias. Il faudrait en finir avec les appels catégoriels qui dispersent le mécontentement avant même qu’il ne se fasse entendre. Il faudrait être à l’offensive et chercher le moyen de riposter à chaque attaque gouvernementale et patronale.

Les directions syndicales n’ont pas cette volonté. Celle-ci doit venir des travailleurs les plus combatifs et les plus conscients. Alors, mettons à profit cette journée pour réaffirmer la nécessité d’une lutte d’ensemble des travailleurs, car la société capitaliste a toujours été féroce pour les exploités et ils n’ont été en mesure d’inverser la vapeur qu’en se battant unis.

Profitons-en pour discuter entre nous de nos problèmes de travailleurs, mais aussi de l’évolution de toute la société, car derrière les attaques patronales, c’est aussi l’avenir de nos enfants et de la société qui est en cause.

Où nous mène cette société capitaliste ? Elle a développé d’immenses possibilités scientifiques et techniques. Mais la bourgeoisie s’en sert pour assouvir ses caprices de riches et imposer une vie de plus en plus dure aux classes laborieuses !

En s’opposant à la classe capitaliste, en visant leur émancipation, les travailleurs peuvent remettre la société sur ses pieds. C’est fort de cette conscience que le monde du travail peut redevenir la force contestataire capable de peser sur la politique patronale et gouvernementale.

Dénoncer, regrouper ceux qui n’acceptent pas d’être piétinés et écrasés est le point de départ obligé de cette prise de conscience. Mobilisons-nous le 5 octobre dans ce sens.

                                                                                           Nathalie Arthaud

 

Prochaine permanence

Mercredi 29 septembre, de 11 h à 11h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez toutes les vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Nos prochains rendez-vous :

Le samedi 9 octobre, à 15 heures, salle de la Mutualité à Paris, avec notre camarade Nathalie ARTHAUD, porte-parole et candidate.

 

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2773, et Lutte de classe (2,5 euros) n°218, lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Nathalie ARTHAUD en campagne : une vidéo de 2 mn40, sa réponse à la question : Pourquoi vous présentez-vous si vous n’êtes pas en position de gagner l’élection ?

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Argenteuil, avenir de l'espace Jean Vilar, marché Héloïse, municipalité et vérité, le mariage de la carpe et du lapin

 

La vérité maltraitée

 


 

Dans la luxueuse brochure de promotion du projet du promoteur Fiminco, la municipalité écrit : « …le marché Héloïse va continuer d’évoluer ces prochains mois. »

         Bien évidemment la formule n’a pas échappé à tous ceux qui travaillent ou fréquentent ce marché très populaire. Elle est même restée en travers de leur gorge.

         Le terme « évolué » est en l’occurrence un mystère. Évolué, mais dans quel sens ?

         Certainement pas dans celui d’une amélioration. Donc dans celui d’une détérioration.

         Certes heureusement rien de particulier sur ce plan. Ce marché demeure un marché très populaire avec des commerçants qui, eux, font leur travail.

         Pour ce qui est de la municipalité, responsable du contrôle du délégataire, en revanche aucune action, aucune démarche d’évolution positive.

         Les toilettes sont toujours dans un état indigne, malgré les promesses. Deux toilettes (et dans quel état !) pour des milliers et des milliers de chalands ! Le ramassage des déchets divers est toujours le même, un ramassage problématique durant les heures d’ouverture du marché, alors que la municipalité a promis depuis des années l’installation d’un compacteur de cartons !

         Certes c’est un marché populaire très loin de des milieux municipaux, même si cela arrive que l’on y croise deux membres de la municipalité. Mais que l’on ne nous parle pas d’évolution positive ces derniers temps. Quant à l’avenir, c’est plutôt la liquidation de ce marché populaire qu’engagerait la réalisation du projet Cap Héloïse ! DM