lundi 30 août 2021

Afghanistan, Irak, Afrique, là où l’impérialisme passe, l’horreur s’installe. La question aussi de l’accueil nécessaire des réfugiés afghans, Jean-Pierre Mercier sur Cnews avant-hier

Argenteuil, les exploités, et en premier lieu les révoltés doivent avoir les idées claires

Hier matin, reprise de la présence à l’entrée du marché Héloïse. Content bien sûr de revoir les très proches. J’ai eu une discussion intéressante avec un garagiste et une institutrice à la retraite, qui ont, pour le moins beaucoup de respect pour l’activité politique que nous menons. Cela n’empêche pas, et c’est normal, les désaccords.

 

Accords et désaccords

L’augmentation à répétition du prix du gaz révolte, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais pourquoi la population ne se soulève-t-elle pas ?

         Mais pourquoi ne se soulèverait-elle pas dans les temps qui viennent ! Les réactions de masse sont imprévisibles. On peut les souhaiter, mais elles arrivent souvent lorsque l’on s’y attend le moins. La question n’est pas seulement d’en populariser la nécessité, mais de se tenir prêt, quand elles surviennent, pour y défendre la politique nécessaire pour inverser le rapport des forces entra la bourgeoisie et le monde du travail.

         Sur une autre question, le désaccord était patent. Ce sont des gens de « gauche », pour résumer, mais sur la question des réfugiés afghans, le moins que l’on puisse dire, à l’étape actuelle, c’est le rejet. « On va leur donner des logements », « les aider, eux »…

         Comme si les moyens actuels de la société ne pouvaient pas répondre aujourd’hui à la question du logement, à celle de l’exigence d’un revenu décent pour tous, ou encore de la liberté totale de circulation pour tous. Au-delà de l’empathie humaine pour tous ceux qui sont confrontés à la peur et à l’horreur, qui devrait être une évidence, et qui devrait être la réaction première au sein de la classe des exploités, la conscience des possibilités de l’humanité devrait y conduire.

         Bien évidemment, pour cela, il faut renverser le capitalisme et s’opposer à ses serviteurs pour qui diviser les exploités est toujours une exigence et un objectif. DM

Argenteuil comme ailleurs, la difficulté de reconstruire un parti communiste révolutionnaire des travailleurs (5)

 

La « Libération » sans Révolution

 

Composition du premier gouvernement De Gaulle

Avec participation du PCF

La fin et les lendemains de la Seconde guerre mondiale ne connurent pas dans les métropoles impérialistes du Nord une vague révolutionnaire comparable à celle de la fin de la Première guerre mondiale. Non pas que des possibilités pour cela n’y existèrent pas. Mais la bourgeoisie et son État purent disposer d’une force incomparable pour verrouiller toute possibilité révolutionnaire, l’Union soviétique et les différents PC.

En France, cela se traduisit par l’accord qui lia De Gaulle et le PCF. Le programme du Conseil National de la Résistance fut l’illustration de cette alliance. Un programme de réformes qui non seulement ne remettait pas en cause la domination capitaliste, mais avançait des réformes nécessaires au redémarrage de l’économie… capitaliste et de l’exploitation bourgeoise. Pour cela, le PCF mit tout son crédit pour que les travailleurs acceptent le « Produire d’abord, revendiquer ensuite », même si cela n’alla pas sans accroc.

Quant à l’État, le dirigeant du PCF, Thorez n’eut de cesse de répéter aux militants : « Un seul État, une seule armée, une seule police », là où une orientation révolutionnaire eût été le renversement de cet État.

Tant que le PCF fut utile au maintien de l’ordre bourgeois, il figura en bonne place aux gouvernements mis en place par de Gaulle puis dans ceux qui suivirent. Lorsqu’il ne fut plus utile pour cela, il le quitta en mai 1947, au moment de la grande grève Renault, pour ne pas se couper du monde du travail dont la combativité s’exacerbait.

Mais le moment où bien des possibilités étaient ouverte dans la lutte de classe était passé.

Par ailleurs, si au sortir de la guerre, le PCF accrut considérablement son influence, ce fut sur la base du nationalisme et du réformisme. Des ingrédients contraires à la conscience du monde du travail,

et des semences qui ne peuvent pas donner des fruits révolutionnaires.

 

Les mobilisations importantes, a fortiori, les évènements révolutionnaires, qu’ils soient victorieux ou pas, sont des écoles de la lutte pour les travailleurs. Quand ils manquent c’est un grand dommage pour les militants révolutionnaires.

Mais ceux qui se gaussent aujourd’hui sur notre faiblesse, connaissent-ils cette histoire ?… (Prochain épisode : avant Mai 68, l’activité des militants révolutionnaires) DM

dimanche 29 août 2021

Prix du gaz : imposer l'indexation des salaires, des pensions et des allocations sur les prix.

 

Ça gaze pour les actionnaires d'Engie

 


 

Une augmentation de 8,7 % du tarif réglementé du gaz naturel, vendu par Engie aux particuliers, est annoncée pour le 1er septembre. Le prétexte invoqué : les cours mondiaux qui grimpent et la baisse des stocks. Au total, depuis janvier, la hausse se monte à 15,8 %. Les revenus des travailleurs ne suivent pas du tout la même courbe, loin de là. Ces augmentations sont d'autant plus inacceptables qu'Engie annonce un bénéfice net de 2,3 milliards d'euros rien que pour le premier semestre de cette année.

       Pour s'en sortir, le monde du travail devra imposer l'indexation des salaires, des pensions et des allocations sur les prix.

 

Nos prochaines permanences :

-ce dimanche 29 août, de 11 h à midi, marché Héloïse

Mardi 31 août, de 11 h à midi, centre commercial Joliot-Curie ;

Mercredi 1er septembre, de 11 h à 11h. 30 au marché des Champioux

 

Nos prochains rendez-vous :

Le samedi 11 septembre, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands.

Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse

Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs »

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2768 et 2769, et Lutte de classe (2,5 euros) n°217, lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Passe sanitaire, obligation vaccinale, les manifestations continuent

 

Dans la manifestation que j’ai suivie à Paris hier, deux pancartes qui ont retenu mon attention

 


Même le mobile paraît intéressé…