dimanche 29 novembre 2020

Argenteuil-Facebook : des échanges plus que jamais nécessaires

 

Le « post » réfléchi, c’est vraiment mieux que rien

 



Deux pages Facebook s’adressent plus particulièrement aux habitants d’Argenteuil. D’un côté, Tu sais que tu viens d’Argenteuil, de l’autre, la dernière en date, Si Argenteuil m’était conté. Le premier plus polémique, le second plus soft, les deux utiles…

         À défaut de lieux et d’occasions d’échange, ces « réseaux sociaux » y suppléent en partie.

         Certes, ils opèrent d’une façon bien particulière, avec des échanges souvent à l’emporte-pièce, où le manque de courtoisie n’est pas toujours au rendez-vous, ce qui limite vite la discussion ou l’arrête tout simplement avant qu’elle n’ait commencé.

         Pourtant, il y a tant de choses concernant la vie locale qui méritent d’être discutées.

         C’est pourquoi, pour ma part, avec circonspection et une grande modération, je « post » sur ces pages quelques brèves, pour susciter en particulier des réactions, donc un échange.

         « Si Argenteuil m’était conté » se cantonne au passé, et en particulier, pour ce que j’en vois, au passé plus ou moins proche, qui est celui des habitants d’aujourd’hui. Pour ma part, ce n’est pas avec nostalgie que je m’y intéresse, mais plutôt parce que la connaissance de ce passé local permet de comprendre bien des problèmes d’aujourd’hui de notre Ville, et donc de réfléchir à ses lendemains. DM

Argenteuil - colis des anciens, suite

 

Et nous espérons même que nous serons de plus en plus nombreux à nous intéresser aux affaires publiques !

 

Nous avons déjà écrit sur le remplacement du banquet des anciens par un colis transmis en direct aux destinataires, et sur les difficultés auxquelles doit faire face la municipalité.

         Apparemment certaines critiques, dont les nôtres, ne plaisent pas à certains membres de celle-ci. Rien d’extraordinaire à cela.

         Nous le répétons, nombre d’agents territoriaux ne sont pas chauds pour aller à l’Atrium préparer les colis en question. Il suffit de discuter avec eux.

         On peut totalement imaginer que le prix de ces colis est bien inférieur à celui d’un repas de banquet. Et Marie-José Cayzac, une ancienne responsable du CCAS dans une municipalité précédente est bien placée pour le savoir, quoi qu’en disent ses contradicteurs.

         Sans dépense supplémentaire a priori donc, il serait possible de rétribuer des étudiants en difficulté et par exemple des intermittents de l’évènementiel pour la préparation et le portage des dits colis.

         Certains membres de la municipalité sont toujours à vifs lorsqu’ils sont contestés. Ceux-là considèrent qu’à partir du moment où ils sont élus, ils n’ont plus de compte à rendre à la population.

         Enfin qu’ils se rassurent, ils ne sont pas nos ennemis. Ces derniers sont la bourgeoisie, le Capital, et leurs serviteurs politiques, même si nous contestons, et c’est bien notre droit, tel ou tel aspect de la politique municipale qui nous semblent contraires aux intérêts de la population, et son indifférence, voire son hostilité au monde du travail, et pour commencer, aux agents territoriaux . DM

 

L’Union Départementale CGT du Val d’Oise appelle à une « retraite aux flambeaux » vendredi 4 décembre prochain. A Argenteuil. Lieu symbolique de rassemblement : l’hôpital d’Argenteuil Victor Dupouy. 18 heures.

samedi 28 novembre 2020

Loi scandaleuse, la loi de « sécurité globale »

 

 Un communiqué de Lutte ouvrière

Non à la loi sécurité globale !

Communiqué

26/11/2020

Lutte ouvrière s'associe à la dénonciation de la loi sécurité globale et appelle à participer aux différentes initiatives, manifestations, rassemblements organisés dans le pays. À Paris, un rassemblement est organisé samedi 28 novembre, place de la République à 14h.

 

Finalement, ce sera une manifestation, de République à Bastille, à Paris

RDV 14 heures

 

Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 

Sécurité globale : une loi scandaleuse

25 Novembre 2020

De nombreux manifestants, jusqu’à 10 000 personnes à Paris, ont protesté samedi 21 novembre contre l’article 24 de la loi dite Sécurité globale, votée la veille à l’Assemblée nationale.

 


Cet article prévoit de punir d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait de diffuser des images d’un policier ou d’un militaire « dans le but manifeste qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique ». Il a été voté à 146 voix pour et 24 contre, avec les voix de la droite et de l’extrême droite.

Dès la présentation du projet de loi, les syndicats de journalistes et la Ligue des droits de l’homme se sont élevés contre cette limitation de la liberté de la presse et du droit de tout un chacun de filmer les violences policières. Les policiers en revanche n’ont même pas attendu qu’elle soit votée pour l’appliquer à leur façon.

Ainsi, mardi 14 novembre, un premier rassemblement a eu lieu à Paris, près de l’Assemblée nationale. Quand des manifestants ont refusé de se disperser, les policiers ont répliqué en utilisant un canon à eau et des gaz lacrymogènes et, refusant d’être filmés, ils ont fini par arrêter deux journalistes, dont l’un de France 3, et par les retenir vingt heures en garde à vue.

Face aux protestations des journalistes, Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a de nouveau volé au secours des policiers. Le ministre a déclaré que, si les journalistes couvraient des manifestations, ils devaient « se rapprocher des autorités » afin de « se signaler, pour être protégés par les forces de l’ordre », provoquant un tollé dans le monde du journalisme et dans le monde politique. Même le conseil des droits de l’homme de l’ONU a estimé que la loi de Sécurité globale comportait des atteintes importantes aux libertés fondamentales.

Pour tenir compte du mécontentement qui s’exprimait, y compris parmi les députés de la majorité gouvernementale, il a été rajouté dans l’article 24 qu’il ne devrait pas créer un « préjudice au droit d’informer ». Cela ne change rien à l’esprit du texte, qui permettra de s’en prendre plus facilement aux journalistes et, plus largement, à tous ceux qui voudraient rendre compte des violences policières. Ce sont des vidéo-amateurs qui ont dénoncé le meurtre de Cédric Chouviat, les violences de Benalla ou de bien d’autres. Et c’est ce contrôle par les images que ne supportent pas les policiers qui veulent pouvoir exercer leur violence en toute impunité.

Les manifestations qui se sont produites à l’annonce de cette loi montrent que beaucoup, dans le pays, n’ont pas l’intention de se laisser intimider ainsi. Il est à souhaiter qu’elles continuent. Lutte ouvrière affirme sa solidarité avec tous ceux qui manifesteront dans les jours qui viennent pour protester contre cette loi scandaleuse.

                                                           Aline URBAIN (Lutte ouvrière n°2730)

 

Avec la nouvelle interface de Blogspot, malgré mes paramètres, mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de page sur « articles plus anciens). DM