samedi 25 janvier 2020

Argenteuil : une ATSEM par classe, une évidence à réaliser ! Chronique des élections municipales


Un « oubli » très révélateur



L’ex-maire d’Argenteuil, à nouveau candidat, vient de sortir une brochure « Pour la réussite de nos enfants et de notre jeunesse », un élément de sa panoplie électorale distribué très abondamment devant les écoles.
         Des promesses précises ne manquent pas, mais c’est la loi du genre…
Nous y reviendrons, mais il y a une chose fondamentale qui n’apparaît pas, la question de la situation de l’école maternelle et la nécessité au retour d’« une Atsem par classe ».
Un manque bien révélateur pour une question essentielle.
Il est vrai que l’ex-maire n’a jamais porté au cœur ces agents-là essentiels à la bonne marche de l’École maternelle. A l’image de son manque d’intérêt profond pour l’École publique, au-delà de promesses ou de mesures d’affichage. (A suivre)

Argenteuil, quand le maire sortant prend exemple sur Darty. Chronique des élections municipales


Contrat de confiance, mon œil !



C’est apparemment la mode. C’est d’abord la candidate macronienne qui propose à tous les candidats un contrat de bonne conduite dans ces élections. Maintenant c’est au tour du maire sortant de lui emboîter le pas : « Pour ma part, je m’engage à ne pas pratiquer le dénigrement des personnes qui détourne le débat de l’essentiel…" Bel engagement. Plus loin : « Pour entrer dans le temps du collectif, du partage et du développement doit être notre principalement préoccupation ». Comme c’est beau : du « collectif », du « partage » !
         Certes, il a donné, comme chacun sait, l’exemple du contraire de 2001 à 2008 et de 2014 à 2020.
         Le « partage » en licenciant des centaines d’agents municipaux en 2014 !
         Le « collectif » en mettant les habitants devant le fait accompli dans l’affaire Jean Vilar !
         Mais les engagements comme les autres promesses n’engagent, il est, que ceux qui les croient. DM

vendredi 24 janvier 2020

Violence ? Oui, la violence du grand patronat sur la société. Nathalie ARTHAUD face à Bachelot, laquelle fait grise mine. A voir. 9 mn

La bataille pour le retrait de la réforme des retraites. Nouvelles du mouvement


Ce matin

Manifestation contre la "réforme" des retraites
Vendredi 24 janvier
à 11h00 à Paris
Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations organisées partout dans le pays. A Paris le rendez-vous de la manifestation est à 11h place de la République.



Hier au soir à Argenteuil

La retraite aux flambeaux a rassemblé 200 personnes dans les rues d’Argenteuil. Une très bonne ambiance et combative. Certes des habitués des réseaux militants, mais une très bonne participation d’enseignants du premier degré, et pour la première fois, d’un contingent notable d’agents territoriaux. En tout cas, une très belle opération pour la suite des mobilisations locales.

Éducation, la contestation se poursuit, s’étend même aux élèves




Éducation nationale : la contestation se poursuit

22 Janvier 2020

Alors que les épreuves de contrôle continu, prévues dans le cadre de la réforme du bac, commencent à se tenir dans les lycées, dans un contexte de mobilisation contre la réforme des retraites, le ministère a annoncé qu’il avait sanctionné 50 enseignants pour la perturbation du baccalauréat 2019, rappelé à l’ordre 500 autres et prélevé des jours de grève pour 4 000 d’entre eux.



Cette tentative d’intimidation est grossière. Les enseignants mobilisés ont déjà compris que le gouvernement ne ferait pas de cadeau à ceux qui s’opposent à sa politique. Malgré cela, de nombreux enseignants participent aux réactions contre les épreuves de contrôle continu. Ce sont souvent les mêmes qui sont engagés dans la lutte contre la réforme des retraites. Depuis plusieurs semaines, un certain nombre d’entre eux se sont associés aux initiatives menées localement pour aller voir les autres établissements scolaires, les cheminots et les agents de la RATP grévistes. Ils ont participé aux manifestations, aux actions en direction des autres travailleurs, en particulier ceux du privé. Ils ont pu prendre conscience que, si dans chaque secteur les attaques ont leur particularité, elles sont le résultat de la guerre des patrons et de l’État contre le monde du travail.
Chacun a pu se rendre compte que partout, dans le public aussi bien que le privé, la politique était la même : réduction des effectifs, des salaires et précarisation de l’emploi.
La dégradation des conditions d’enseignement en est une des conséquences. Avec sa réforme du bac et celle du lycée professionnel, Blanquer veut faire des économies, ce qui contribuera à rendre l’école encore plus inégalitaire. Les enseignants craignent que les difficultés auxquelles se heurteront les élèves ne soient pas les mêmes selon leur établissement d’origine. Ils sont révoltés par la modification des programmes qui mettent de côté, par exemple, l’étude du mouvement ouvrier ou certaines notions d’économie pouvant ouvrir l’esprit critique des élèves sur le système capitaliste.
Concernant leurs conditions de travail, les enseignants ont pu apprécier la réponse du ministre à la baisse programmée de leur pension, pouvant aller jusqu’à 800 euros. Il compte imposer des contreparties aux toutes petites augmentations de salaire annoncées.
La colère n’est pas près de s’apaiser, alors qu’une minorité a pu apprécier la solidarité propre au monde du travail lorsqu’il est mobilisé.

                                Inès Rabah (Lutte ouvrière n°2686)

Dans la région, plusieurs lycées, à Bezons, Argenteuil, Franconville… sont touchés par des mobilisations d’élèves contre la réforme du baccalauréat concoctée par Blanquer dont on voit aujourd’hui le caractère d’immense usine à gaz

Des riches de plus en plus riches, des pauvres de plus en plus pauvres



Et 400 000 nouveaux pauvres supplémentaires…


Bernard Arnault

"Si quelqu'un avait pu économiser l'équivalent de 8 000 € par jour depuis la prise de la Bastille en 1789, il n'arriverait qu'à 1 % de la fortune de Bernard Arnault". Ainsi résume l'enrichissement démentiel des riches, l'association Oxfam dans son dernier rapport.
En France, en 2018, 41 milliardaires possèdent près de 130 milliards d'euros de fortune. Un record ! Et sur la même année, plus de 400 000 personnes nouvelles sont passées en-dessous du seuil de pauvreté.
Cette société, de plus en plus inégalitaire, dominée par une petite minorité de grands bourgeois affichant une richesse toujours plus insolente, attise chaque jour la colère des exploités. Et des spécialistes de toutes sortes s’interrogent doctement dans les médias sur les raisons qui expliqueraient l’accroissement des tensions sociales. Il suffit de regarder ces chiffres.

Élysée, Argenteuil, Hollande, Faouzi Lamdaoui, Les Pieds nickelés


Pour mesurer le niveau : l’homme de « une poignée de main, une voix

 
Ouais...

Ce n’était pas dans la partie cinéma du quotidien. Mais hier, Le Parisien rapportait les nouveaux démêlés judiciaires de l’ancien postulant PS à Argenteuil, Faouzi Lamdaoui, un protégé de Hollande, comme conseiller, nommé dans sa garde rapprochée, et dernièrement recasé chez Véolia. Tiens-Tiens !
         Dans ce nouveau feuilleton, il s’agit d’un ancien chauffeur du conseiller, d’un commissaire de police d’Argenteuil accommodant, de deux autres policiers, d’une expertise psychiatrique. Bref vous pouvez imaginer l’histoire pour faire tomber l’ex-chauffeur roulé mais pugnace...
         On se demande si le sujet n’intéresserait pas Netflix !

Les cinglés du cinéma : le regard critique du cinéma japonais


Certes, bien des « traditions » sont à combattre





Les cinglés du cinéma, comme rare évènement culturel sur la Ville, sont à défendre. Il a pour thème cette année le Japon. Une programmation de qualité a été organisée tout le mois de janvier en parallèle dans les salles municipales.
         Une lectrice de notre blog et qui apprécie habituellement cet évènement nous a indiqué que cette année elle n’y participerait pas : « Jouer sur le "fan marketing", quitte à donner une image hyperstéréotypée du Japon et de sa richesse culturelle : pourquoi pas... Il faut bien vendre et attirer du public ! Par contre, organiser la tenue d'une performance "transformation en Geisha" (doit-on rappeler qui sont ces femmes ?), c'est faire la promotion de l'exploitation sexuelle de la femme par la société patriarcale. Je ne soutiens donc pas cette année les Cinglés du cinéma. »
            Il y a effectivement dans le cadre de l'évènement une « performance » : « Body painting Geisha ».
         Une des traditions du Japon ancien est celle des Geishas, ces femmes artistes qui pouvaient offrir entre autres choses à des éléments aisés de la société leurs « faveurs » sexuelles. Une institution qui a effectivement un rapport étroit avec la prostitution.
         Celle-ci est bien évidemment à dénoncer et à combattre. Ce n’est pas parce qu’elle a marqué une histoire qu’elle doit perdurer. Heureusement, selon ce que je viens de lire, cette tradition japonaise a considérablement régressé.
         La « performance » que nous évoquons a donc effectivement de quoi choquer. Pour le moins, elle est une erreur.
         Cela dit, sans connaître vraiment le cinéma, et le cinéma japonais en particulier, je pense que les grands cinéastes japonais s’ils ont évoqué cette tradition, cela a été largement d’un regard critique. Mais nos lecteurs sauront, je l’espère, nous éclairer sur la question.
         Sincèrement, je ne pense pas que l’on puisse mettre sur le dos des Cinglés du cinéma, ce drame social et historique des Geishas, même si effectivement, la « performance » que nous évoquons n’aurait pas eu lieu d’être dans un évènement culturel qui doit éclairer, et aller de l’avant, en particulier sur le plan du combat des femmes contre leur propre exploitation.
         La discussion est ouverte. DM


jeudi 23 janvier 2020

Réforme des retraites, nouvelles du mouvement


Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

Journalisme militant : il reste des bastilles à prendre

22 Janvier 2020

L'"objectivité" militante de la presse bourgeoise


Le journaliste Taha Bouhafs a signalé par SMS qu’il se trouvait à quelques rangs de Macron, au théâtre des Bouffes du Nord, vendredi 17 janvier. Mal lui en a pris.
Après que des manifestants sont venus dire son fait au président en goguette, les policiers ont interpellé Taha Bouhafs à la sortie du théâtre, puis l’ont placé en garde à vue et déféré au palais de justice.
Les juges doivent être embarrassés. Avoir été témoin de la piteuse exfiltration de Macron devant deux douzaines de manifestants n’est pas un délit. Envoyer un SMS décrivant ce que l’on voit n’en est pas un non plus. Pour inculper le journaliste, il ne reste donc que le crime de lèse-majesté, mais on le croyait passé de mode depuis 1789.
La presse conformiste s’est de plus jetée sur Taha Bouhafs, le taxant de « journaliste militant » et tartinant sur le fait que l’on ne saurait à la fois exercer la noble profession de journaliste et l’infâme occupation de militant. Tiens donc ! Mais que font d’autre que de militer en faveur de la propriété privée, du profit capitaliste et de la toute-puissance des dynasties bourgeoises, les « grandes plumes » des quotidiens et les « grandes voix » des télévisions ?
Il est vrai qu’ils ne le font pas, eux, bénévolement. Travaillant dans des médias propriétés des grands groupes capitalistes, ils ont le rare privilège d’être très bien payés pour défendre leurs propres idées. Le fait qu’elles correspondent exactement à celles de leurs patrons n’est que le résultat de judicieux choix de carrière. Si par exemple Franz-Olivier Giesbert, éditorialiste du Point, l’hebdomadaire du milliardaire Pinault, vient de gratifier ses lecteurs d’une violente charge contre la CGT, Philippe Martinez, les grévistes et le mouvement contre la réforme des retraites, c’est évidemment parce qu’il a écouté la voix de sa conscience.
                                                  P.G. (Lutte ouvrière n°2686)


Ce soir jeudi à Argenteuil à partir de 18 heures rendez-vous salle Jean Vilar



 Vendredi 24

Manifestation contre la "réforme" des retraites
Vendredi 24 janvier
à 11h00 à Paris
Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations organisées partout dans le pays. A Paris le rendez-vous de la manifestation est à 11h place de la République.