samedi 30 novembre 2019

Retraites : Philippe joue du pipeau


La partition du 5 : en grève et en manifestation !



Le gouvernement s’attend à une mobilisation massive le 5 décembre, et il cherche à intimider ceux qui hésitent à se joindre au mouvement. Edouard Philipe a certes annoncé vouloir faire passer sa réforme des retraites « sans brutalité » et s’est dit prêt à discuter et à négocier de tout, mais il a confirmé qu’il continuerait à garder le même cap, c’est-à-dire à mettre en place sa réforme-démolition. C’est-à-dire travailler plus longtemps - à condition de trouver un travail - pour obtenir une pension de misère.
Aucune raison d’accepter et toutes les raisons d’être en grève et dans la rue le 5 décembre … et de préparer la suite.

Manifestation du 5 décembre à 14 heures
Le rendez-vous a changé à Paris
Dorénavant gare de l’Est
Des cars sont prévus par la CGT, en particulier par l’Union Locale des syndicats CGT d’Argenteuil
Départ 12 heures 30 devant la salle Jean Vilar
Mais il faut s’inscrire, et vite
01 34 10 55 11

La grève : un droit dont il faut se servir



La grève : un droit dont il faut se servir

27 Novembre 2019

Bruno Retailleau, sénateur Les Républicains, a déclaré qu’il voulait déposer un projet de loi restreignant le droit de grève dans les services publics. « Je propose un droit nouveau pour les usagers du service public de transports qui consiste à définir un vrai service minimum garanti, a-t-il déclaré. Il n’est pas question que le droit de grève consiste à prendre tout un pays et une économie en otages. »
Comme à tous les politiciens de son espèce, le droit de grève (accordé aux travailleurs en 1864, il y a donc 155 ans !) lui donne des boutons, et d’autant plus si la mobilisation promet d’être large, plusieurs catégories de travailleurs ayant déjà annoncé leur volonté de cesser le travail le 5 décembre. Un Retailleau ne pouvait manquer cette occasion de se poser en défenseur des usagers « otages des grévistes ».
Le droit de grève est inscrit dans la Constitution. D’après les textes officiels, tout salarié d’une entreprise peut l’utiliser lorsque l’appel à la grève est lancé, avec dépôt de revendications professionnelles, soit au niveau national par des syndicats, soit lorsque, sur une entreprise, il y a un arrêt collectif de salariés.
Naturellement, ce n’est pas seulement une question légale. Bien des patrons font tout pour limiter l’exercice de ce droit par les travailleurs, sans reculer devant la menace. Dans de nombreux secteurs, les administrations cherchent de même à le limiter par des réglementations. L’imposer devient alors une question de rapport de force entre travailleurs et patrons.
Et lorsque la colère explose, comme en Mai 68, aucune loi ou limite du droit de grève ne peut empêcher les travailleurs de l’exercer massivement.

                                                         Marianne LAMIRAL (Lutte ouvrière n°2678)

Agriculteurs : dans la jungle capitaliste


20 % des agriculteurs ne parviennent plus à vivre de leur activité.



Venus de différents coins de France, des agriculteurs ont manifesté à Paris. Près de 900 tracteurs ont bloqué le périphérique et se sont rendus sur les Champs-Elysées pour dénoncer la baisse de leurs revenus et la mise en place de nouvelles normes comme l’interdiction du glyphosate en 2021.
        Tous les manifestants n'étaient certainement pas de petits agriculteurs. Les plus riches, les capitalistes de la campagne, ne sont pas les derniers à donner de la voix. Mais il y a les autres. Et le fait est que la loi du marché, qui règne sur l'agriculture comme sur l'ensemble de l'économie capitaliste, broie les petits : 20 % des agriculteurs ne parviennent plus à vivre de leur activité.
 Alors ceux qui refusent de se laisser mettre sur la paille pour les profits des capitalistes de la grande distribution, des banques et des industriels de l’agro-alimentaire ont bien raison de se faire entendre !

Aide médicale d’État : démagogie nauséabonde et réalité


Menteurs et démagogues



D’après une étude, 49 % des migrants sans papiers en France ne font pas appel à l’Aide médicale d’État (AME), soit qu’ils ne savent pas qu’elle existe, soit qu’ils se découragent face à la complexité des démarches nécessaires pour l’obtenir.
Tous ceux qui osent parler de « tourisme médical » sont des menteurs et des démagogues.

Argenteuil, élections municipales 2020. Chronique (31)


Petit jeu mérité des couleurs à l’occasion des prochaines Municipales

 Photo 1 de 2014


Photo 2 de 2020


Questions : Chaque fois, de qui s'agit-il ? Qu’est-ce qui a changé en 2020 par rapport à 2014 ? Pourquoi ce changement ? (Réponse dans notre édition de demain). Les gagnants peuvent être Fiers d'être... conscients.

vendredi 29 novembre 2019

Google alerte : Google n’aime pas ceux qui la lance ?


Exploitation 2.0

 
Pas si joyeux...

Google a licencié quatre salariés, les accusant d’avoir consulté des documents auxquels ils n’auraient pas dû accéder. En réalité, les quatre salariés en question avaient organisé une grève dénonçant des faits de harcèlement sexuel cachés par les dirigeants de Google et dénoncent aussi leur collaboration avec la police de l’immigration et des frontières. Ils accusent le groupe de tout faire pour se débarrasser des contestataires et des syndicats.
Google produit une technologie des plus modernes, avec les mêmes méthodes qu’utilisent les exploiteurs depuis des siècles.


Manifestation du 5 décembre à 14 heures
Le rendez-vous a changé à Paris
Dorénavant gare de l’Est
Des cars sont prévus par la CGT, en particulier par l’Union Locale des syndicats CGT d’Argenteuil
Départ 12 heures 30 devant la salle Jean Vilar
Mais il faut s’inscrire, et vite
01 34 10 55 11

Mali : morts pour Bolloré, Areva, et autres industriels


Troupes françaises, hors d'Afrique !



13 soldats français sont morts lors d'une opération de la mission Barkhane au Mali. C'est le plus lourd bilan pour l'armée française depuis longtemps.
Toute la classe politique s'est émue de ce drame et essaye de faire partager son émotion, réelle ou de circonstance, à la population. Ce sont pourtant ces politiciens de tous bords qui envoient des milliers d'hommes maintenir l'ordre impérialiste en Afrique, au péril de leur vie. Loin de s'améliorer, la situation dans le Sahel s'est dégradée, et en premier lieu pour les populations locales.
Alors, aujourd'hui comme hier, troupes françaises, hors d'Afrique !

Capitalistes, actionnaires, bourgeois, malades du profit




Un appétit sans fin

Le géant de la restauration collective Compass Group annonce la suppression de 4 000 emplois, essentiellement en Europe. Ce mastodonte ne fait même pas semblant d'avoir des difficultés : son chiffre d'affaire avoisine les 29 milliards d'euros, en hausse de 6,4 %. Dans le langage patronal, il s'agit donc non pas de sauver l'entreprise, mais d'avoir « un modèle d'emploi adapté » à un « environnement macroéconomique » avec un « moral des consommateurs en baisse ».
Derrière ce jargon on retrouve une même démarche qui fait que cette fois encore la masse salariale est « la variable d’ajustement », et jamais les profits des actionnaires et des dirigeants.
Voilà qui mériterait un « modèle de réponse adaptée » des travailleurs à la hauteur de cette attaque.