jeudi 29 août 2019

Police, limitation de la vitesse à 80 km/heure, grand patronat, une seule classe ouvrière… Nathalie ARTHAUD sur LCI hier…

Arrêts- maladie : une nouvelle attaque


Contre les travailleurs, leur imposer la double peine



Une étude constate que l'absentéisme au travail ne cesse d'augmenter pour atteindre 3,7 %. Du coup les représentants du patronat s'indignent, disant que ces arrêts ruinent la Sécu.
Cette étude signale qu'une cause des absences est d'abord la pénibilité du travail, en clair d'une exploitation aggravée. Autre cause, la nécessité de s'absenter pour s'occuper d'un enfant ou d'un parent malade ... problème que ne connaissent pas les plus riches qui peuvent payer quelqu'un pour le faire à leur place.
Après avoir accrus le contrôle des arrêts maladies, le gouvernement voudrait étendre le jour de carence, déjà appliqué dans le secteur public, au secteur privé, avec interdiction pour l'entreprise de le compenser. Pour les travailleurs, c'est la double peine : des conditions de travail de plus en plus dures et des sanctions au portefeuille.

Argenteuil, Éducation, rentrée scolaire, nouveau groupe scolaire Simone Veil, une fin de travaux difficile


En tout cas, sans travailleurs, il n’y a rien

On y est presque... grâce aux travailleurs !

Je me suis rendu ce matin à « Simone Veil », le nouveau groupe scolaire du quartier Henri Barbusse, au Val-Notre Dame, en tant que responsable du syndicat CGT-Éducation qui regroupent des enseignants du primaire et du secondaire. Les conditions dans lesquelles cette ouverture d’école se fait les concerne directement, tout autant que les parents d’élèves, et que tous les habitants d’Argenteuil pour qui elle est un évènement important.
         Nous espérons que ce groupe dont l’ouverture n’est prévue que partielle au 2 septembre sera prêt pour ce jour-là. Au jour d’aujourd’hui, ce n’est pas gagné.
         En tout cas, ce qui ressort de ma visite c’est l’activité déployée par tous les travailleurs pour que cette ouverture se passe dans les meilleures conditions. Travailleurs de toutes les professions, quelque que soient leurs métiers, leurs statuts, leurs originse, employés des entreprises extérieures comme employés municipaux, s’affairant malgré les conditions climatiques difficiles depuis des jours, ils auront permis de surmonter bien des difficultés et des obstacles. En tout cas, sans le monde du travail, il n’y aurait rien.
         Cette leçon locale vaut au niveau général. Et cette réalité est un des éléments de notre confiance dans ce monde du travail pour reconstruire le monde. DM

Argenteuil, librairies d'Ile de France, les difficultés des librairies indépendantes


Et pourtant, vivre, c’est lire !



Il faut avoir le moral quand on est une librairie indépendante et que l’on défend pied à pied la promotion du Livre.
         C’est un coup de poignard dans le dos qu’a opéré la Région Ile de France en donnant le choix aux lycées entre le manuel numérique ou le manuel papier, car quand le choix a porté sur ce dernier, les établissements sont obligés de passer par une centrale d’achat.
         Quant aux médiathèques, pour les approvisionner, les marchés publics ne favorisent absolument pas ces librairies indépendantes locales, quand il en existe encore, et cela toujours au bénéfice des groupements d’achat. C’est le cas à Argenteuil depuis plusieurs années.
         Donc, plus que jamais, achetons nos livres là où vous serez sûrs du conseil.
         A Argenteuil, bonne rentrée au Presse-papier, une des rares librairies indépendantes du Val d’Oise qui vient de fêter ses 40 ans d’existence.

mercredi 28 août 2019

Casino et compagnie : Tiroir-caisse des profits sans caissières


Vive les caissières ! Ah bas le boulot supplémentaire pour les clients !


Personne n'encaisse... cette affaire

Un hypermarché Casino à Angers a ouvert dimanche après-midi, pour la première fois, sans personnel, à part quelques vigiles.
Ces requins de la grande distribution veulent augmenter leurs profits en économisant sur l'embauche des caissières, en faisant faire leur travail par le client. Évidemment sans baisser les prix pour autant...
Ils appellent cela le progrès.

Consommation : cinq fruits et légumes… mais pas pour tous


Les fruits pourris du capitalisme



Les autorités nous conseillent de manger cinq fruits et légumes par jour pour notre santé. Mais ce n'est pas à la portée de tout le monde.
L'association de consommateurs Familles rurales estime qu'une famille sur trois seulement a les moyens de le faire. Elle chiffre la dépense supplémentaire pour une famille de quatre personnes entre 117 et 222 euros par mois, soit 10 à 18 % d'un smic.
Entre les discours du gouvernement et la réalité, il y a un vrai fossé !

G7 : Castaner la matraque


Et la police n’en a pas marre du rôle qu’on lui fait jouer ?



Pour le G7 de Biarritz, Castaner, le ministre de l'Intérieur, a déployé 13 000 policiers et gendarmes. Et ils ne sont pas restés l'arme au pied mais ont interpellé des manifestants et tout fait pour empêcher que les opposants au G7 puissent exprimer leur colère. La ville était bouclée pour la population et bien des gens s'en sont plaints.
Pour la police et la gendarmerie, il n'y a pas eu d'été. Castaner leur a fait jouer de la matraque, comme toute l'année contre les gilets jaunes. C'est la seule réponse du gouvernement pour tous ceux qui ne sont pas d'accord avec lui.

Madagascar : une augmentation de misère pour un SMIG de misère


Et en plus, les patrons pleurnichent

 
Usine textile à Madagascar (Photo L'Humanité)

Le président de Madagascar, Andry Rajoelina, avait annoncé le 1er mai dernier une « forte augmentation du SMIG de 19% ». Le SMIG passe donc de 42 euros à 50 euros par mois, soit 1,67 euros par jour alors que le seuil de pauvreté est à 1,85 euros par jour ! En outre, peu de travailleurs sont concernés, car 90% d'entre eux sont dans l'économie informelle où les salaires sont encore plus bas.
Le patronat prétend que la compétitivité des entreprises malgaches serait mise en danger par cette augmentation « brutale » d'un peu plus de 26 centimes par jour. Sans vergogne il a demandé en urgence des compensations : une augmentation du temps de travail, une exonération des heures supplémentaires et une baisse des impôts sur le bénéfice de 20 à 10%.
Ces demandes ont eu un écho favorable auprès du gouvernement du Premier Ministre Christian Ntsay, ancien expert auprès de la Banque mondiale, de l'Union européenne... et directeur de l'Organisation Internationale du Travail pour la zone de l'océan indien.
Pour sortir de la misère et imposer les augmentations de salaire à hauteur de leurs besoins, il faudra que les travailleurs se fassent craindre et imposent leurs revendications par la lutte collective.