samedi 2 février 2019

Lutte ouvrière Argenteuil : 30 ans de lutte… et de banquet


Vive la fête de Lutte ouvrière ce soir dans le complexe Jean Vilar

 
Le Parisien-95, le 1er février 2019

Il y a 30 ans, à l’hiver 1989, nous organisions dans la cantine de l’école Joliot-Curie le premier banquet des amis de Lutte ouvrière d’Argenteuil et de la région. 30 ans plus tard, nous sommes toujours là, et notre fête de Lutte ouvrière à Argenteuil ouvrira à nouveau ses portes à partir de 16 heures 30 dans le complexe Jean Vilar totalement adapté pour ce genre d’évènement mais dont l’entretien de fond est abandonné depuis des années.
         Cette fête et son banquet perpétuent une des traditions du mouvement ouvrier qui remonte à la première moitié du XIXème siècle, permettant aux milieux ouvriers et populaires de se retrouver pour discuter de leurs intérêts de classe, dans une ambiance fraternelle, mêlant politique, culture et animations.
         Le livre a toujours une grande importance dans nos fêtes, tout comme la fabrication de badges politiques. Vous en trouverez !
         La musique sera présente, classique avec un pianiste de nos amis, et dans la meilleure tradition Rocky avec les MoonLight Swampers qui animeront la salle Jean Vilar et la première partie de la soirée dansante.
         Il y aura bien sûr le célèbre apéro en guise d’entrée en matière du banquet.



          Et bien évidemment, notre raison d’être, il y aura de la politique, celle de notre classe, de ses perspectives et de son programme de combat pour renverser le capitalisme.
         Nathalie ARTHAUD, notre porte-parole nationale qui conduira par ailleurs notre liste Lutte ouvrière lors des élections européennes de mai prochain sera parmi nous. Elle animera d’abord une rencontre à 17 heures 45 salle Pierre Dux, puis prendra la parole dans la grande salle Jean Vilar à 19 heures 45. 

 

Depuis plusieurs mois maintenant, la situation politique du pays est marquée par la mobilisation des « Gilets jaunes ». Celle-ci a commencé non seulement à faire reculer le gouvernement mais a démontré que la fatalité n’avait pas de raison d’être, et que la peur pouvait changer de camp.
         Il s’agit aujourd’hui que les travailleurs des entreprises, que les chômeurs et les retraités du monde du travail se fassent entendre, et imposent aux détenteurs du capital leurs revendications et leurs objectifs : en particulier, une augmentation des salaires, des pensions et des allocations, leur indexation sur la hausse des prix, l’interdiction des licenciements, le contrôle des travailleurs sur la marche des entreprises et sur la société.
         La rencontre ouverte à tous à 17 heures 45 avec Nathalie ARTHAUD portera entre autres sur ces questions.

         L’entrée de la fête est libre, tout comme la rencontre avec Nathalie ARTHAUD et le meeting.
         L’apéritif, le banquet, et la soirée dansante, sont sur réservation : 15 euros pour les adultes, 7 pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés. Il reste quelques places…
         Alors, d’une façon ou d’une autre, à ce soir ?

Augmentation des prix des produits alimentaires, augmentons les salaires, les pensions et les allocations !


Supermarchés toujours plus gloutons



Ce 1er février, l'entrée en vigueur de la loi « alimentation » va se traduire par une hausse des prix d'environ 4 % des produits alimentaires de grande marque vendus en supermarché, car les distributeurs doivent à présent les vendre au moins 10 % plus cher que le prix auquel ils les achètent.
Le gouvernement prétexte qu'ainsi les géants de la distribution pourraient payer plus les industriels de l'agro-alimentaire, qui à leur tour rémunéreraient mieux les agriculteurs. Comme si on pouvait croire que les gros de la distribution puissent se comporter de façon vertueuse ! En réalité, rien dans la loi ne les empêchent de continuer à faire pression sur les agriculteurs pour leur imposer des prix les plus bas possible.
Disons-le tout net, cette loi dite « alimentation » n'est rien d'autre qu'un cadeau du gouvernement, aux grandes chaines d'hypermarchés pour alimenter leurs profits en puisant dans le porte-monnaie des consommateurs, sans garnir ceux des producteurs paysans...

Amazon : non à la répression !


La liberté sur le net, seulement pour le commerce et l’exploitation ?



Un salarié d'Amazon employé à Montélimar (Drôme) vient de recevoir une lettre de licenciement pour faute grave. La direction n'a pas supporté qu'il publie un post Facebook où il félicitait les gilets jaunes pour le blocage de son site de travail et où il exprimait plus largement son soutien à leur mouvement en concluant : « Je me joins à vous quand je ne travaille pas. Bloquez tout ».
Le fait que l'on puisse perdre son gagne-pain quand on exprime sa révolte sur les réseaux sociaux illustre la dictature que le grand patronat exerce sur la société ; et en dit long aussi sur la crainte que la colère des travailleurs inspire.
Les camarades de travail de l'employé licencié n'ont pas dit leur dernier mot et la manifestation du mardi 5 février à Montélimar se fera sous le signe de la solidarité avec lui, avec l'exigence de sa réintégration dans l'entreprise.

« Grand débat » ! quand le patronat pleure la bouche pleine. Un exemple à Nantes


Les riches en veulent toujours plus aux dépens des pauvres


Vendredi 25 janvier, des chefs d'entreprises du département se sont réunis à l'initiative de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nantes, question d'apporter leur contribution au Grand Débat voulu par Macron.
On ne peut pas dire qu'on ait été surpris par leurs revendications. Ils veulent réduire le coût du travail, autrement dit voir baisser les salaires. Ils veulent aussi baisser les charges sociales, c'est à dire baisser le salaire qui n'est pas directement versé au salarié mais qui lui permet, entr'autre, d'avoir accès au soin malgré l'insuffisance du salaire direct. Ils souhaitent également réduire l’impôt sur les sociétés, voire le supprimer et ne pas rétablir l’Impôt sur la fortune.
Par contre ils voudraient taxer un peu plus la partie la plus pauvre de la population qui, selon eux, serait épargnée par l'impôt. Sauf que les travailleurs qui ne paient pas d'impôt sur le revenu, car leur salaire est trop faible, dépensent justement la totalité de leur salaire pour se nourrir se loger, se déplacer et que, sur tout cela, ils sont taxés par la TVA entre 5 et 20%, et même à 60% quand ils font le plein de carburant. Ce sont des pourcentages déjà scandaleusement élevés pour des personnes qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts. Mais pour les patrons, ce n'est pas assez !
Quant à l'argent ainsi récupéré ils souhaitent que l'état l'utilise pour augmenter les aides à leur égard !
Cerise sur le gâteau, ils sont pour faire la chasse aux tricheurs. Mais, en l'occurrence, ce n'est pas les usagers des paradis fiscaux qu'ils ont en ligne de mire. Allez savoir pourquoi ? Non il s'agit de ceux qui fréquentent Pôle Emploi ou la CMU.
Rien de nouveau sous le soleil. Mais Macron parti, il en restera beaucoup à qui il faudra demander des comptes.

Argenteuil Etats-généraux de la vie associative ?


Bref échange à la rigueur plutôt, malheureusement !


La municipalité organise une nouvelle édition des « Etats-généraux de la vie associative » samedi prochain.
         Pour nous, la vie associative est au cœur de la vie sociale. Et réciproquement, les difficultés de cette dernière rejaillissent sur celles de la vie associative confrontée à bien des problèmes, tels le vieillissement ou le fait que l’engagement collectif n’est pas à la mode actuellement.
         Bien évidemment, cela changera, nous en avons la conviction. Et en tout cas, nous avons à en discuter, et mettre en avant des pistes qui dans l’état des choses actuelles pourraient toutefois aider à aller de l’avant. Entre autres :
         -comment organiser les synergies entre les différentes associations ?
    -comment aider à décider d’un planning concerté des différents évènements ?
         -comment développement la communication pour que la connaissance de ces évènements atteigne au mieux la population ?
         -comment mettre « dans le coup » tout le réseau associatif dans le cadre d’un projet municipal important (cf. « l’affaire du musée »), pour que les associations mises de côté n’aient pas l’impression d’avoir été quelque peu flouées…
         Voilà de véritables questions à discuter.
         Le programme du 9 février est très loin de cela.


         D’abord par son caractère contraint : ce n’est pas de 5 à 7, mais au mieux de 15 à 19 !
         Ensuite par le caractère sur-encadré d’un ordre du jour qui, a priori, laisse bien peu de places à des questions ouvertes (dont celles que nous évoquons ci-dessus) et au débat.
         Quant à la date de l’envoi pour cette initiative, elle laisse rêveur. Comment en dix jours, discuter sérieusement de l’intérêt de la participation, de quoi y dire, et pour trouver démocratiquement les 3 représentants maximum acceptés ?