vendredi 4 janvier 2019

Blog lo argenteuil et Mac Donald


Amusant

Etant en province, je suis allé chez Mac Do. Si si, mais vous savez que je ne suis pas parfait, et que je suis gourmand… Mais tout de même, vous n’y êtes pas. Je suis allé chez Mac Do pour son wifi.
         Dans le même établissement, il y a quelques années, je n’avais eu aucun problème pour obtenir le lien avec le présent blog. Et là, impossible de se connecter. Le message indiquait que c’était à cause de son « contenu ».
         La CIA serait-elle passée par là, et aurait-elle remarqué le caractère révolutionnaire et communiste de notre modeste blog local ?
         A moins que Mac Do ait fini par remarquer que nous n’étions ni friand de ses burgers ni de l’exploitation de ses travailleurs.
         Bien évidemment, restant modestes, nous avançon cela sous forme de plaisanterie.
         Cela dit, en 2019 comme en 2018, lisez et faites connaître notre blog « lo argenteuil ». Meilleurs vœux encore, Dominique M.
 

 
                                                                                                                                          
 
Vous ne le trouverez jamais sur le "blog lo argeneteuil". Pour son "contenu"

jeudi 3 janvier 2019

Macron et chômage : chasse au chômeur


Les étrennes du Père Macron

 
 

Un décret du gouvernement durcit les sanctions pécuniaires à l'encontre des chômeurs. Un chômeur qui, quelle qu'en soit la raison, loupe un rendez-vous à Pôle Emploi pourra être radié sans délai. Un autre considéré comme « manquant à ses obligations » lors de ses démarches de recherche d'emploi perdra aussitôt un mois d'allocation. Puis deux mois d'allocation au second « manquement ».

En amputant ainsi les droits des chômeurs que sa politique contribue à multiplier, le gouvernement voudrait mettre à disposition du patronat une main d'oeuvre corvéable à merci... Pas dit que travailleurs et chômeurs le laissent faire.

Retraites : les attaques continuent


Libérer les anciens, embaucher les jeunes !

 


La réforme des retraites complémentaires des salariés du privé vient d'entrer en vigueur. Outre une augmentation des cotisations, elle recule l'âge de départ en retraite avec une pension complète.
Un travailleur de 62 ans, ayant tous ses trimestres de cotisation, subira quand même une décote de sa pension pendant trois ans. Pour ne pas être condamné à une retraite amputée pendant trois ans, il faudra travailler plus longtemps.
Des millions de chômeurs d'un côté, des travailleurs ne pouvant partir en retraite que de plus en plus tard, tel est le résultat de l'organisation capitaliste de l'économie.
Permettre à tous de travailler moins et moins longtemps avec un salaire correct, en finir avec le chômage et les retraites de misère, voilà ce qu'exigerait une économie visant à satisfaire les besoins de tous.

Apprentissage : Macron poursuit la dégradation de la condition ouvrière


Apprentissage… de l’exploitation

 


Depuis le 1er janvier, la loi Pénicaud sur l'apprentissage, mensongèrement appelée « loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel », donne plus de possibilités aux patrons d'exploiter les apprentis et de les sous-payer.
Désormais une entreprise peut utiliser un travailleur sous statut d'apprentissage jusqu'à l'âge de 29 ans, et non plus de 26. Quant aux apprentis mineurs, dans certains secteurs de l'économie, ils peuvent être contraints de travailler jusqu'à 40 heures par semaine.
Ces dispositions allègent encore les quelques règlements limitant l'avidité du patronat et soulignent combien le gouvernement est à son service.

Impérialisme français en Afrique : encore plus déstabilisateur qu’autre chose


Armée française, hors du Mali !

 

Soldats français à Gao

Trente-sept civils dont plusieurs enfants ont été tués mardi 1er janvier dans un village d'éleveurs du centre du Mali. Les victimes sont presque toutes de l'ethnie peule, tandis que les assaillants ont été décrits comme des chasseurs appartenant à l'ethnie des Dogons.
Depuis 2012, l'armée française a accru sa présence au Mali sous prétexte de la lutte contre l'islamisme et du retour à la paix. Mais l'intervention française n'a pas été plus capable que celle des États-Unis en Afghanistan d'éradiquer les groupes armés islamistes. Au contraire, ces derniers ont étendu leur influence, n'hésitant pas à attiser la flamme de l'ethnisme pour recruter.
Le seul résultat de l'intervention française, c'est la mort en 2018, de près de 500 Maliens lors de tels affrontements. L'armée française doit quitter le Mali !

Fête de Lutte ouvrière à Argenteuil le 2 février 2019


Réservez, c’est dans un mois !

 


Dans un mois, à un jour près, nous serons en plein dans la fête de Lutte ouvrière à Argenteuil. Elle sera de retour dans le complexe Jean Vilar, à la satisfaction de tous. Elle est ouverte à chacun, à tous ceux qui apprécient de se retrouver dans une ambiance chaleureuse et fraternelle, celle du mouvement ouvrier, du véritable mouvement militant du monde du travail. 

Le programme : 

 
16 heures 30 ouverture des portes
17 heures musique classique
18 heures rencontre avec la participation de Nathalie ARTHAUD. Un libre-débat nourri de la riche actualité revendicative des « Gilets jaunes » de ces derniers mois.
19 heures apéritif (pour ceux qui ont réservé leur place pour le banquet)
19 heures 45, meeting avec Nathalie ARTHAUD (entrée libre)
20 heures 15 banquet
 
22 heures 15 soirée dansante jusqu’à 1 heure du matin
 
Librairie-stand de ventes de badges-café et pâtisseries
 

 
Il faut maintenant vite réserver pour l’apéritif et le banquet : 15 euros pour les adultes, 7 pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés. Vente auprès des militants. Chèques à l’ordre de Dominique MARIETTE. Pour tout renseignement : MDommarie@aol.com, et 0699499864

mercredi 2 janvier 2019

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du mardi 1er janvier 2019


Que 2019 soit l'année de la riposte du monde du travail !

Pour essayer de commencer 2019 moins mal, Macron s’est voulu offensif pour les traditionnels vœux du 31 décembre. Assurant que « parler vrai, c’est parler de la réalité », il a mis en garde les classes populaires : on ne peut pas « travailler moins et gagner plus, baisser nos impôts et accroître nos dépenses ».
C’est effectivement la réalité qu’il représente, celle d’un pouvoir au service du grand patronat, auquel il n’est pas question de demander quoi que ce soit. Macron l’a rappelé lundi soir : il entend poursuivre sa politique et a même confirmé les prochaines attaques, notamment contre l’indemnisation des chômeurs.
N’en déplaise au président des riches, le mouvement des gilets jaunes a démontré que la pression de la rue, la mobilisation collective de dizaines de milliers de personnes peuvent obliger même l’arrogant Macron à en rabattre et son gouvernement à céder en partie.
Cela ne suffit pas à répondre au problème du pouvoir d’achat. Comme le disait une manifestante : « On ne veut plus manger des miettes » ! Les mesures de Macron ne touchent qu’une partie du monde du travail et ne représentent que quelques euros, qui seront repris dans nos poches puisqu’il n’est pas question de toucher aux capitalistes.
Comme tous ses prédécesseurs, Macron maintient et accroît les milliards de cadeaux aux entreprises. Tous les gouvernements ont répété que c’est ce qui permet les investissements utiles, les embauches, voire les augmentations de salaires. Macron en est même à nous assurer que « le capitalisme ultra-libéral et financier va vers sa fin ».
Mais c’est  tout le contraire ! Les milliards de subventions, de dégrèvements d’impôts, servent à assurer les profits des capitalistes, pas les emplois ou les salaires des travailleurs.
Le trust pharmaceutique Sanofi, qui a touché des centaines de millions d’euros au titre du CICE ces dernières années, a multiplié dans le même temps les plans de licenciements. Il vient de racheter un concurrent pour plus de onze milliards de dollars, tout en annonçant la suppression de 750 postes supplémentaires dans le pays !
Sur les marchés saturés du fait de l’appauvrissement des classes populaires, la production n’offre pas de débouchés suffisamment profitables aux yeux des grands actionnaires. Les milliards accaparés par la classe capitaliste sont dilapidés dans ce qui lui rapporte le plus et le plus vite : la spéculation ou les opérations financières. Quitte à entretenir ces mécanismes qui ébranlent tout l’édifice.
La dernière semaine de décembre a ainsi vu se succéder baisses et rebonds spectaculaires des valeurs des grands groupes sur les places financières mondiales. À l’heure des bilans de fin d’année, on nous dit que 2018 a été la pire année pour les marchés financiers depuis dix ans et qu’on va peut-être vers une récession. Qu’il s’agisse d’une énième secousse de l’économie ou d’un nouveau plongeon, le monde capitaliste est de toute façon incapable de sortir de l’impasse de la crise.
Et ce sont les travailleurs et les classes populaires du monde entier qui en font les frais, par l’aggravation de l’exploitation, l’augmentation du chômage et la dégringolade du niveau de vie.
La survie et les fins de mois impossibles à boucler du côté du monde du travail n’existent que pour l’enrichissement continu d’une minorité de grands capitalistes. Pour empêcher notre niveau de vie de sombrer, il faut s’en prendre à cette minorité qui règne sur l’économie, dont le gouvernement de Macron n’est que le porte-parole. 
À juste titre, beaucoup trouvent légitime de demander des comptes à Macron et à son gouvernement des riches, qui les écrasent et les méprisent. Mais il est tout aussi légitime et plus nécessaire encore de contester la dictature du grand patronat sur l’économie. C’est le travail de millions d’ouvriers, d’employés, d’ingénieurs, de cheminots, de soignants, qui fait tourner toute la société. Il n’y a aucune raison de subir l’arbitraire des capitalistes pour garder son emploi ou gagner de quoi vivre correctement.
La fin de 2018 a montré que les classes populaires étaient capables de se mobiliser, de se retrouver et de revendiquer leur droit à une vie digne. Il faut que 2019 voie la colère et la mobilisation gagner les entreprises. Les travailleurs sont en mesure, par leurs luttes et leurs grèves, de faire reculer les capitalistes. Ils peuvent engager la lutte pour une augmentation générale des salaires, des pensions et des allocations. Ils peuvent imposer les mesures vitales pour l’ensemble du monde du travail et remettre en cause ce système économique qui conduit la société toute entière dans l’impasse.

« Gilets jaunes » : une mobilisation toujours bien vivante. A Toulouse…


De l’argent, il y en a dans les poches du patronat

Les gilets jaunes ont à nouveau manifesté samedi 29 décembre. A Toulouse, ils étaient près de 2 000.
Il faut dire que malgré les annonces de Macron pour désamorcer le mouvement, le mécontentement ne peut que demeurer. Par, exemple, concernant la prime exonérée de tout impôt jusqu’à 1 000 € que pourraient verser les entreprises à leurs salariés, c’est loin d’être gagné. Ainsi, à Colomiers, une soixantaine de salariés de Carrefour Supply Chain (ex-Logidis) ont fait grève le 21 décembre au matin, suite au refus du groupe de verser la moindre somme alors qu’il a touché, rien qu’en CICE, 300 millions net de l’Etat. La CGT Carrefour qui a organisé cette grève revendique un salaire minimum de 1 800 € net et le versement d’une prime exceptionnelle de 1 000 €.
Bref, ce sont bien les salaires qu’il faut augmenter partout. Et contre la classe capitaliste qui se gave et ne veut rien lâcher, seule la mobilisation de tous pourra payer.