jeudi 29 novembre 2018

Samedi 1er décembre : appel de la CGT. » Mettre les revendications des travailleurs à l’ordre du jour ». Un article dans le numéro 2626 de Lutte ouvrière à paraître


1er décembre : mettre les revendications des travailleurs à l’ordre du jour

Alors que les directions syndicales sont aux abonnés absents depuis le début du mouvement des gilets jaunes, la direction de la CGT s’est finalement décidée à proposer une action à l’ensemble des travailleurs.


Elle transforme la traditionnelle journée de manifestation annuelle contre le chômage du premier samedi de décembre en une journée de mobilisation sur les salaires, l’emploi et la justice sociale .
Si cette décision de la CGT amène davantage de travailleurs à exprimer leur colère, qu’ils aient ou pas un gilet jaune, on ne pourra que s’en réjouir.
Il est en effet urgent que les travailleurs s’engouffrent pleinement dans la brèche que le mouvement des gilets jaunes a ouverte sur la question du pouvoir d’achat, en mettant en avant leurs propres revendications, à commencer par les salaires. Si l’explosion des prix du gasoil a été le détonateur de la colère, ce sont tous les prix qui augmentent depuis des années, alors que les salaires, les pensions de retraite et les allocations chômage ont été gelés, quand ils n’ont pas baissé. Pour rattraper tout ce qui a été perdu, il faut donc une augmentation générale des salaires, des pensions et des allocations. Et, pour éviter de nouvelles pertes de pouvoir d’achat, il faut imposer qu’ils suivent l’augmentation réelle des prix.
La direction de la CGT s’est contentée d’appeler à une journée de manifestation, sans lendemain et sans aucun plan d’action pour la suite. En fait, elle cherche ainsi à se donner un alibi face au mécontentement légitime d’une partie de ses propres militants suite à son attitude envers le mouvement des gilets jaunes, qu’elle a réduit à tort au départ à une mobilisation de l’extrême droite.
Mais, pour les militants ouvriers, c’est l’occasion de préparer les travailleurs à une lutte déterminée, en les incitant à en discuter dès maintenant sur leurs lieux de travail. Lutte ouvrière appelle tous ses militants et sympathisants à participer le plus nombreux possible aux manifestations et aux grèves qui auront lieu le 1er décembre.

                                                         Arnaud LOUVET (Lutte ouvrière n°2626



Hôpital en Val d’Oise : attaques en règle à l’hôpital de Beaumont-sur-Oise. Mobilisons-nous ! Un communiqué de Lutte Ouvrière-Val d’Oise


Communiqué de Lutte ouvrière-Val d’Oise


Ce projet inacceptable contre l’hôpital public de Beaumont-sur-Oise doit être abandonné

Le Groupe hospitalier Carnelle-Porte de l’Oise relève du groupement hospitalier de territoire créé il y a quelques années autour de l’hôpital de Pontoise. Aujourd’hui, dans le cadre des objectifs de l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France, la direction de l’hôpital de Beaumont-sur-Oise vient d’annoncer un projet de fermeture de plusieurs services : urgences pédiatriques, pédiatrie et néonatologie, réanimation, ainsi que la suppression d’un certain nombre de lits de chirurgie et de médecine. Cela aura également comme conséquence le déclassement de la maternité, du niveau 2 qu’elle a actuellement, au niveau 1, le plus bas.
         C’est inacceptable, c’est scandaleux. Ce projet concerne un territoire déjà délaissé par nombre de services publics utiles à la population, alors que celle-ci ne cesse d’augmenter dans le bassin. Non loin de la là, l’avenir de la maternité de Creil est en suspens, tout comme celui de l’EHPAD de Méru.
         L’ARS met comme d’habitude en avant les difficultés financières. Comme si pour répondre aux besoins de santé publique pour tous, il pouvait être question de déficit financier ou d’excédent.
         Ce projet concernant l’hôpital de Beaumont vise au-delà des malades et des personnels, l’ensemble de la population de ce territoire, et au-delà, les habitants du Val d’Oise.
         Un premier rassemblement de protestation est appelé par les organisations syndicales de l’hôpital, CGT, Sud et Unsa, le mercredi 5 décembre à 14 heures 30 devant l’hôpital, 25 Rue Edmond Turcq.
         Lutte ouvrière-Val d’Oise se joint à cet appel, et appelle ses militants, ses proches, et toute la population à se retrouver nombreux lors de cette première étape de mobilisation. La direction du groupement hospitalier territorial Pontoise-Beaumont sur Oise doit abandonner son projet.

                                                                Le 28.11.2018

Pour tout contact : D MARIETTE, 0699499864, MDommarie@aol.com


Impôts qui arrosent le grand patronat : qu’ils les paient !


Aucune raison de consentir !



« Il faut rétablir le consentement à l'impôt » a déclaré Macron lors de son intervention télévisée. Il peut toujours rêver. Les classes populaires paient des impôts sous toutes les formes et en retour les écoles et les maternités ferment, les hôpitaux manquent d'infirmières, les autoroutes sont payantes et les routes ne sont plus entretenues.
L'argent des impôts sert à arroser les grands patrons avec le CICE et autres exonérations, avec des commandes publiques à des tarifs surévalués pour Vinci, Dassault ou autres. Il sert encore à verser des milliards aux banques sous forme d'intérêts sur les emprunts d'états.
Aux capitalistes de payer intégralement les impôts qui alimentent un État à leur service.

AB-Habitat Argenteuil-Bezons : la direction fait la sourde oreille sur le blocage des salaires


A nous de nous mobiliser !

Macron fait la sourde oreille aux légitimes revendications pour stopper la baisse du pouvoir d'achat. Chez AB-Habitat, c’est pareil !

Alors les agents d’AB-Habitats sont-ils prêts à subir une quatrième année de blocage des salaires ?

Assemblée des personnels
Aujourd’hui jeudi 29 novembre 11H au siège
Pour discuter ensemble

 Décidons ensemble pour supprimer les disparités, les discriminations et revaloriser les salaires

1 er décembre

J’Agis, je Manifeste,

Pour exiger la hausse des salaires,

Des pensions, des indemnités chômage

Et des minimas sociaux

à 14 heures à Paris –

De la place de la République  à la gare de Lyon

Départs collectifs prévus :

• Argenteuil : 13 heures – Gare du centre

• Bezons : 13 heures – Tramway





Carburant + stationnement = pouvoir d’achat grevé pour aller travailler


Ni sourire, ni pleurer, se révolter



Selon l’hebdomadaire La Gazette du Val d’Oise, « la semaine dernière, une mère de famille qui travaille en tant qu’auxiliaire de vie scolaire (AVS) à l’école du Parc-aux-Charrettes (de Pontoise) a apposé un mot plutôt original sur son tableau de bord « Ma paye étant peu élevée, je n’ai pas les moyens de dépenser 6 € par jour pour le parking. Soyez gentils de ne pas me mettre de PV », a-t-elle inscrit.
La Gazette ajoute : « Domiciliée dans une commune peu desservie par les transports en commun et seule en charge de ses enfants scolarisés, la jeune femme bénéficie du soutien inconditionnel de ses collègues Atsem (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles), qui dénoncent les conditions de travail des auxiliaires de vie « une profession extrêmement difficile, mais très mal rémunérée ».
Il est effectivement fort de café que de très nombreux travailleurs dépensent une partie non négligeable d’un salaire déjà bien faible pour se rendre au travail et stationner au plus près de leur lieu de travail.
Le cas de cette travailleuse AVS pourrait être multiplié par des dizaines de milliers d’autres. Non seulement à Pontoise, mais dans toutes les villes qui, comme à Argenteuil, ont étendu les zones de stationnement payant, faisant peser des désagréments supplémentaires et des surcoûts aux travailleurs.
 Nous espérons effectivement que la conscience des agents du stationnement qui sont aussi des travailleurs sous-payés aura répondu au cri de détresse de cette femme.