dimanche 23 septembre 2018

Chômage : le chômage tue


Il faut répartir le travail entre tous sans diminution des salaires !



Il y aurait en France chaque année entre 10 000 et 14 000 décès imputables au chômage, soit trois fois plus que ceux liés aux accidents de la route. Les maladies liées au stress et à la dégradation des conditions de vie, les dépressions, les tentatives de suicide sont encore plus nombreuses.
Répartir le travail entre tous sans diminution des salaires – c’est-à-dire diminuer radicalement le chômage- apparaît comme une nécessité pour sauver notre peau !


Les militants de Lutte ouvrière aujourd’hui à la braderie de Bezons.
 

Hôpitaux, santé, Nancy, Epinal, Remiremont, comme partout ailleurs, les hôpitaux sont dans le viseur


Les hôpitaux publics sont tous attaqués



Jeudi 20 septembre, la députée LREM de Nancy a eu une entrevue à Matignon où le gouvernement a confirmé qu’il ne consentira à financer le regroupement de l’ensemble des hôpitaux du CHRU sur le site de Brabois que si davantage d’économies sont programmées, c’est-à-dire encore plus de fermetures de lits que les 80 que la direction avait déjà prévues d’ici à 2023, encore plus de suppressions de postes que les 285 prévues (après les 400 déjà effectuées ces quatre dernières années).
Le même jour, dans les Vosges, l’Agence régionale de la Santé exigeait, pour accorder des crédits aux hôpitaux d’Epinal et de Remiremont, le non-renouvellement de 150 postes sur les hôpitaux d’Epinal et de Remiremont, au lieu des 75 qui avaient été annoncés au printemps : elle double carrément la dose sans se préoccuper des conséquences que cela aura !
Alors qu’il a supprimé les recettes de l’impôt sur la fortune (plus de 3 milliards d’euros), le gouvernement veut faire des économies sur la santé en imposant un traitement de choc aux hôpitaux publics. Nous ne devons pas le laisser faire : l’Etat doit financer le service public hospitalier au lieu de faire des cadeaux aux capitalistes !

Argenteuil stationnement payant : une mesure contre les travailleurs


Quand les autres communes feront la même chose aux dépens des travailleurs d’Argenteuil…

  
Un mauvais coup municipal pour les transports en commun

Au prochain conseil municipal de mardi, un point de l’ordre du jour porte sur l’extension des zones payantes de stationnement autour de la gare du Val d’Argenteuil. Cela concerne en particulier les parkings du boulevard de la Résistance.
         Chacun connaît les difficultés de circulation dans la région, et en particulier dans le secteur d’Argenteuil.
         Ces parkings sont très utiles aux travailleurs qui arrivent au Val d’Argenteuil pour prendre le train en direction de Paris.
         La municipalité veut-elle les sanctionner et les ponctionner alors qu’ils subissent en plus les problèmes de l’A15 ?    C’est tout ce qu’elle trouve pour encourager les habitants des Côteaux et de la région à prendre les transports en commun ?

Argenteuil, évènements associatifs communaux, visite de l’Atrium


La maman des poissons n’est pas satisfaite de l’Atrium

 
Même les poissons manquaient d'air

Il était normal que L’Atrium, nouveau lieu dédié aux associations dans le quartier du Val-Nord, soit inauguré par une activité en rapport avec l’eau. C’est donc chose faite depuis hier avec le salon d’aquariophilie organisé par l’association bien nommée AVOBACS.
         Sauf qu’heureusement que nos amis les poissons étaient du genre minus et que les plus gros n’étaient pas de la partie, parce que question espace, l’aquarium, pardon l’Atrium, c’était plutôt limité !
         On peut estimer à 200 personnes la limite des présents pour coexister correctement en même temps dans cet espace.
         Heureusement, le complexe Jean Vilar est toujours debout, car cet Atrium ne peut pas accueillir les évènements d’ampleur. La municipalité doit en tirer les conclusions. Atrium pour de petits évènements, et pour les plus grands, un complexe Jean Vilar rénové. 
          En attendant, la maman des poissons rejoint le Comité Jean Vilar ! DM

Culture, « Une histoire populaire de la France », Gérard Noiriel à Argenteuil le mardi 9 octobre prochain


Une histoire populaire de la France, l’ouvrage d’un militant de l’éducation populaire mais surtout d’un grand historien

 L’Association Sous Les Couvertures nous informe



Mardi 9 octobre
A la librairie du Presse-Papier
28 avenue Gabriel Péri à Argenteuil
Rencontre avec Gérard NOIRIEL
A 18 heures 30
Autour de son livre
« Une histoire populaire de la France »


Extrait de l’Introduction 

« La démarche historique permet de retracer la genèse des grands problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle, dans cette histoire populaire de la France, j’ai privilégié les questions qui sont au centre de notre actualité, comme les transformations du travail, les migrations, la protection sociale, la crise des partis politiques, le déclin du mouvement ouvrier, la montée des revendications identitaires. Le but étant de mettre cette vaste réflexion à la disposition du plus large public, j’ai adopté la forme du récit en m’efforçant de présenter sous une forme simple des questions parfois très compliquées. »
« Pour moi, le “populaire” ne se confond pas avec les “classes populaires”. L’identité collective des classes populaires a été en partie fabriquée par les dominants et, inversement, les formes de résistance développées au cours du temps par “ceux d’en bas” ont joué un rôle majeur dans les bouleversements de notre histoire commune. Cette perspective m’a conduit à débuter cette histoire de France à la fin du Moyen Âge, c’est-à-dire au moment où l’État monarchique s’est imposé. Appréhendé sous cet angle, le “peuple français” désigne l’ensemble des individus qui ont été liés entre eux parce qu’ils ont été placés sous la dépendance de ce pouvoir souverain, d’abord comme sujets puis comme citoyens. »
« Ce qui permet d’affirmer le caractère « populaire » de l’histoire de France, c’est le lien social, c’est-à-dire les relations qui se sont nouées au cours du temps entre des millions d’individus assujettis à un même État depuis le XVe siècle, et grâce auxquelles a pu se construire un « nous » Français. Les classes supérieures et moyennes ont été dans l’obligation de tenir compte des activités, des points de vue, des initiatives, des résistances, propres aux classes populaires, afin de mettre en œuvre des formes de développement autres que celles qu’elles avaient imaginées au départ. Et réciproquement, les représentations du peuple français que les élites ont construites au cours du temps, les politiques qu’elles ont conduites, ont profondément affecté l’identité, les projets, les rêves et les cauchemars des individus appartenant aux classes populaires. » 

Mardi 9 octobre
A la librairie du Presse-Papier
28 avenue Gabriel Péri à Argenteuil
Rencontre avec Gérard NOIRIEL
A 18 heures 30
Autour de son livre
« Une histoire populaire de la France »