jeudi 11 janvier 2018

Argenteuil, pièces détachées, municipalité, .com et «opération com »


Bien loin de la coupe autoproclamée aux lèvres

 
Et la com, pour la municipalité d'Argenteuil
Dans sa série « développement économique » et propagande, la municipalité se vantait de l’installation dans la zone industrielle du Val d’Argenteuil de l’entreprise de vente par internet de pièces détachées pour l’automobile, « oscaro.com ». Elle annonçait même une montée en puissance des effectifs sur ce site.
         Dans les faits, les travailleurs de cette nouvelle entreprise d’Argenteuil ne voient rien venir sur ce plan, d’autant plus que la répartition des fonctions des différents sites d’Oscaro.com et leur avenir ne sont pas évidents entre Gennevilliers, Cergy, la Corse, et donc Argenteuil.
         Du nom de cette entreprise, la municipalité semble n’avoir retenu que l’élément « com » de l’expression « opération com ». 

10 000 emplois créés en 6 ans ? On en est où ?

PSA et ordonnances de charlattan


Ruptures conventionnelles collectives : PSA sort ses griffes


Le groupe PSA vient d'annoncer vouloir supprimer 2200 emplois cette année, dont 1300 grâce à la disposition nouvelle introduite par les ordonnances Macron : la  rupture conventionnelle collective (RCC). Après avoir détruit 25 000 emplois de CDI depuis 5 ans, engrangé des milliards d’aides publiques et rempli les poches de ses actionnaires avec d’autres milliards obtenus de la sueur de ses ouvriers, PSA peut grâce à cette disposition licencier plus facilement, tout en augmentant la précarité et l’exploitation de ceux qui restent. Mais à force de semer la misère, les patrons vont récolter la colère collective du monde du travail. Le plus tôt sera le mieux !

Tunisie : colère et contestation


Contre l’austérité et la répression


Les manifestations se succèdent en Tunisie depuis l’augmentation au 1er janvier de la TVA et l’adoption de mesures d’austérité frappant les plus modestes. Elles ont repris au lendemain de la mort d’un jeune lors d’affrontement avec la police. « La pauvreté et la faim ont augmenté, oh citoyen opprimé ! » et « le peuple veut la chute de la loi de finances» scandaient les manifestants, en majorité des jeunes. Sept ans après la chute de Ben Ali, le chômage et la misère demeurent. Le combat des travailleurs et des masses pauvres de Tunisie est le nôtre.

mercredi 10 janvier 2018

Argenteuil, police, contrôle de police, que s’est-il passé à Argenteuil vendredi dernier ?


La drogue et ses trafics sont certes des fléaux sociaux. La délinquance l’est tout autant. Il n’y a pour autant aucune raison d’accepter que certains éléments des forces dites  de « l’ordre» interviennent avec violence loin de toute retenue, de toute compétence, sans la formation nécessaire, et avant tout, en se conduisant aux antipodes du respect de la dignité humaine. Lorsque l’on peut parler de « bavure policière », c’est que cet ensemble d’obligations n’a pas été respecté.
         Que s’est-il passé dans le quartier du Val-Notre Dame d’Argenteuil vendredi dernier ?
         Sur le sujet, pour information, l’article du Parisien-95 paru hier. 

Policiers et jeune blessés : que s’est-il réellement passé lors du contrôle qui a dégénéré à Argenteuil ?

>Île-de-France & Oise>Val-d'Oise|Julie Ménard| 08 janvier 2018, 21h21 | MAJ : 08 janvier 2018, 23h01 |14


Pontoise, ce lundi. Vincent Brengarth (à gauche) et Arié Alimi sont avocats de la défense. Ils ont demandé à ce que l’enquête se poursuive pour que toute la lumière soit faite sur l’affaire. LP/Julie Ménard

Une information judiciaire a été ouverte ce lundi après le contrôle de police qui a dégénéré vendredi. Le procès en comparution immédiate n’a pas eu lieu alors que plusieurs versions s’opposent.

La comparution immédiate n’aura finalement pas eu lieu, ce lundi, au tribunal correctionnel de Pontoise. Les avocats des deux jeunes poursuivis pour avoir violemment résisté à un contrôle de police ce vendredi dans la rue de la Justice à Argenteuil, sont parvenus à obtenir l’annulation de la procédure en comparution immédiate et l’ouverture d’une information judiciaire. Un juge d’instruction va donc être nommé pour tenter de faire toute la lumière sur ce qui s’est passé. Ce lundi soir, les deux jeunes attendaient de savoir s’ils étaient ou non remis en liberté.

D’après les dépositions des quatre policiers présents ce vendredi à Argenteuil, Wahel, 21 ans, et Aymen, 18 ans, auraient proféré menaces et insultes à leur encontre. Aymen, le bras cassé et qui présente 42 jours d’incapacité de travail (ITT), aurait également porté des coups à deux des agents. Une policière stagiaire a été blessée à la main et à l’œil, lui occasionnant 42 jours d’ITT, un adjoint de sécurité s’est vu prescrire 10 jours d’ITT et porte une minerve.

La patrouille serait intervenue vers 17 heures pour contrôler trois individus à bord d’une voiture. La fouille qui s’ensuit serait due à l’odeur de cannabis qui s’en échappe. Lors de la palpation, les faits auraient dégénérés et virent à la rebellion alors que les policiers découvrent de petites poches de plastiques vides et une balance.

Mais plusieurs témoignages ne livrent pas la même version des faits que les policiers. Ce qui a amené Mes Alimi et Brengarth, avocats de Aymen et Wahel, à réclamer un complément d’enquête. « La justice part du principe que les témoignages des fonctionnaires sont des preuves absolues alors que le débat est bien plus complexe que cela », assène Vincent Brengarth. « Il y a au moins une dizaine de personnes présentes dans cette salle capables de fournir des témoignages contraires à ceux des policiers, enchaîne Arie Alimi. Nous pensons que la policière a été blessée par son coéquipier. Mais les agents ont refusé de répondre à mes questions lors de la confrontation au commissariat ce dimanche. »

Hichem, 15 ans, raconte sa version des faits du contrôle de police qui a dégénéré. LP/Ju.M.

C’est notamment ce qu’explique Hichem,15 ans. Il était présent dans la voiture lorsque tout a commencé. Placé en garde à vue, il a été libéré sans poursuite ce dimanche. « Ils ont contrôlé le conducteur qui avait ses papiers en règle, explique l’argenteuillais. Ensuite ils ont sorti de la voiture un petit de 8 ans qui était avec nous pour le fouiller. Je leur ai demandé s’ils trouvaient ça normal de contrôler un enfant. Alors ils m’ont demandé de sortir du véhicule. Ils m’ont insulté et l’un des policiers m’a frappé avec sa matraque aux cuisses et au bras alors que je ne me débattais pas. J’ai une fracture à l’épaule », poursuit le jeune homme le bras en écharpe. « Il a porté plainte pour violences volontaires sur mineur et non mineur, faux en écriture publique, faux témoignages et obstruction à la manifestation de la vérité », précise Me Halimi, son avocat.

Sidahmed, le directeur du centre de loisirs duquel sortaient les jeunes, dit aussi avoir vu l’enfant se faire palper. « Quand le jeune a commencé à se faire matraquer, la policière s’est interposée entre lui et son collègue, poursuit le directeur de la structure. C’est à ce moment qu’elle a été blessée par les coups de matraque. Moi j’ai demandé au policier fou de se calmer parce qu’il y avait des enfants et qu’il tapait partout autour de lui. Il m’a répondu on est flics on fait ce qu’on veut et m’a gazé. » Après avoir déposé plainte pour violences et menaces, l’employé municipal a reçu le soutien de la mairie qui se portera partie civile. « Je suis un fidèle défenseur de la police, mais aussi des agents de la ville, justifie Georges Morthon, maire (LR) d’Argenteuil. J’aimerais que les versions différentes soient confrontées pour comprendre ce qu’il s’est passé. »

Les syndicats outrés par la tournure que prend l’affaire
« C’est hallucinant, s’offusque Ludovic Collignon, secrétaire départemental d’Alliance. Si les policiers doivent apporter des preuves à chaque fois qu’ils sont victimes de violences on marche sur la tête ! Les jeunes étaient porteurs de produits stupéfiants », targue-t-il. « Nous n’avons aucun doute quant aux déclarations de nos confrères et nous les soutiendront jusqu’au bout, déclare Sandra Hairaud, la secrétaire 95 du syndicat Unité Police . C’est inacceptable de jouer sur le fait que ce soit une bavure policière. » « L’ouverture d’un complément d’information judiciaire serait une bonne chose pour que toute la lumière soit faite sur les événements », commente quant à elle sophie bar la secrétaire départementale d’Unsa Police .

                                                                 J.M.

Transports : aux employeurs de garantir les moyens de transport et de stationnement des salariés


Pas aux travailleurs de payer

 
Nous reviendrons sans doute sur la réunion d’hier au soir à la salle Pierre Dux au cours de laquelle le maire d’Argenteuil a présenté sa réforme des conditions de stationnement dans le centre de la commune.
         Lors des questions de la salle, une habitante parlant au nom de sa fille employée municipale s’est inquiétée des désagréments occasionnés aux travailleurs de la Ville ne travaillant pas à l’hôtel de ville où des places de parkings pour le personnel existent, mais concernés par l’extension du périmètre de stationnement payant puisque travaillant dans des structures municipales incluses dans ce périmètre. La question complétait celle d’une autre personne travaillant cette fois dans une entreprise privée également concernée par les modifications du stationnement présentées. Ces intervenantes craignaient que ces changements se traduisent par des surcoûts.
         Ce serait pourtant la moindre des choses que les employeurs garantissent les conditions de stationnement des salariés et de l’ensemble de ces derniers. Au vu entre autres des conditions actuelles des transports en commun et des horaires qu’ils imposent.
         Le maire d’Argenteuil a indiqué qu’il étudierait ce problème qu’il n’avait pas envisagé.
         Tiendra-t-il parole ? Et dans quel sens ?

Education et démographie : anticiper et construire


Anticiper les moyens nécessaires pour l’Ecole de demain

Argenteuil va être confronté dans les années qui viennent à un manque cruel d’écoles, de classes, et d’écoles rénovées. Il est question d’une hausse de 10% pour Argenteuil dans les dix ans à venir. Depuis 2014, date à laquelle la municipalité actuelle dirige la Ville, rien n’a été anticipé d’une situation pourtant largement connue et marquée par une explosion démographique dans certains quartiers. Voilà une remarque d’un de nos lecteurs d’Eaubonne. 

« Construire une école modulaire le temps de construire une école "en dur" : une possibilité.

Sur Eaubonne, comme dans bien d'autres villes du Val d'Oise touchés par la croissance démographique, la mairie prévoir la construction d'une école pour ouverture en 2021. Mais d'ici-là, la mairie est en train d'installer une "école modulaire" sur un terrain rendu disponible pour cela.  4 classes (2 maternelles et 2 primaires) vont être aménagées dans une structure provisoire. Quand l'école "en dur" sera faite, l'endroit sera à priori utilisé pour en faire une crèche.
On pourrait espérer que les écoles soient construites plus rapidement, c'est possible pour d'autres bâtiments. Mais au moins, des solutions existent pour éviter d'entasser les enfants dans des écoles, et ainsi éviter de nombreux problèmes concrets : moments de récréations, organisation de l'accès à la cantine, dépose et récupération des enfants aux entrées-sorties... »





Licenciements : Mulliez peut et doit payer





Interdiction des suppressions d’emplois !

                                                                     

La chaine de magasins Pimkie appartenant à la richissime famille Mulliez, compte fermer 81 magasins dans le monde dont 20 en France. Pour justifier cette décision le groupe invoque 45 millions d’euros de pertes opérationnelles pour 2017, dont 3 millions en France.
La fortune des Mulliez est estimée à 30 milliards d’euros. Les 45 millions de pertes de Pimkie, en supposant qu’elles existent, ne représentent que 0,15 % de la fortune des Mulliez. Une fortune édifiée sur l’exploitation de milliers de salariés. Pourquoi ne prendrait-on pas sur ce magot pour maintenir emplois et salaires aux travailleurs ?


Etats-Unis : Trump s’en prend aux Salvadoriens


Démagogie et menaces


Après que le ministre américain de la Sécurité intérieure ait annoncé la suppression de leur statut spécial, obtenu parce qu'ils avaient dû fuir des tremblements de terre meurtriers, 200.000 Salvadoriens résidant aux Etats-Unis depuis 2001 sont menacés d'expusion. En visant ces réfugiés, l’équipe de Trump veut plaire à sa base électorale réactionnaire. Une fois de plus, c’est révoltant.