samedi 23 décembre 2017

Argenteuil : Georges Mothron et Lutte ouvrière. Pour notre part, loin d’une cour d’école


La « démocratie » même minimale n’est pas la loi d’une cour d’école

Depuis 1989, nous organisons un banquet annuel dans la vieille tradition fraternelle du mouvement ouvrier. Pour 2018, nous avions fait notre demande en octobre 2016. En raison de la confusion qui règne sur la situation de la salle Jean Vilar, nous n’avions jamais eu de réponse. Au vu du nouveau report de la désaffectation de cette salle que nous avons appris par hasard le 7 décembre dernier, il était dorénavant possible que le complexe nous soit attribué pour un samedi de mars prochain. Nous avons eu connaissance qu’une date était même prévue par les services municipaux pour cela. Il ne restait qu’à attendre la signature du maire d’Argenteuil…
         N’obtenant pas de réponse, le rencontrant sur le marché Héloïse dimanche dernier, nous lui avons posé le problème. Il m’a répondu que « cela dépendrait de notre attitude lors du conseil municipal de mardi » !?! Mercredi, nous l’avons croisé à nouveau et il a fini par me dire que nous aurions une réponse « avant la fin de l’année… ».
         Pour organiser ce banquet, c’est six mois à l’avance qui nous sont nécessaires. On voit dans quelle situation, la municipalité nous a mise. Bien évidemment, elle nous répond de cette façon suite à l’engagement militant que nous avons sur la Ville, et en particulier, suite au rôle que nous jouons dans l’action pour l’abandon du « projet Héloïse ».
              Nous prenons acte de tout cela.
          Heureusement, nous aurons déjà la possibilité de maintenir notre fête-banquet à Bezons le 10 février prochain.
         Cette situation a beaucoup perturbé la préparation de celle-ci, et nous ne pouvons attendre davantage. Si nous finissons par recevoir la signature du maire d’Argenteuil, nous verrons ce que nous ferions en mars.
         Mais dès maintenant nous en appelons à tous, et à tous ceux que ce refus de « démocratie » minimale à notre égard certes n’étonne pas mais révolte, pour assurer le succès de notre fête qui débutera le 10 février 2018 à 16 heures à la salle Aragon de Bezons. Nous demandons le soutien de nos proches, des militants ouvriers, de tous !
         Nous comptons sur vous. Prenez votre billet d’entrée.

         Salut et fraternité,

         Pour Lutte ouvrière-Argenteuil,

                   Dominique MARIETTE

Prix d’entrée pour les adultes avec repas : 15 euros, pour les enfants accompagnés : 7 euros. Chèques à l’ordre de Dominique Mariette, à transmettre ou envoyer au 2 de la rue Rouquès à Argenteuil.



Argenteuil « projet Héloïse » commerce : silence sur le gras de l’opération immobilière, alors parlons d'autres choses, du commerce par exemple


Grande défiance de rigueur



Dans l’opération financière qui se profile sur l’espace Jean Vilar, le cœur de celle-ci est le projet immobilier. Mais sur celui-ci, c’est le plus grand silence. Rien lors de la présentation de mardi dernier, ni sur l’incidence de la construction de 160 logements sur les équipements publics du quartier.
       En revanche, le cœur de cette présentation concernait l’activité commerciale que le promoteur prévoit dans son projet.
            A ce propos, on peut déjà noter que depuis mars 2016, les éléments de cette activité ne cessent d’évoluer, sans que les habitants soient mis au courant au fur et à mesure. Ainsi, ces derniers apprirent par hasard qu’un Leclerc était susceptible de s’installer, puis le mardi 19 décembre, on nous a dit que ce serait plutôt l’Intermarché du centre  qui serait déplacé d’Henri Barbusse pour être incorporé au « projet Héloîse », sans pour autant que cela soit très précis : une augmentation « faible » de la surface de 1200 à 1800 m², mais on nous a parlé également d’une superficie totale de 3500 m²… Comprend qui peut. Qu’en est-il exactement ? On peut nous dire autre chose demain, et l’on n’est pas dans le secret des petits dieux…
         En revanche, un certain nombre de choses sur le plan de la situation commerciale locale nous ont paru totalement manquer de sérieux. On nous a parlé d’une zone de clientèle potentielle de 900 000 personnes. Comme si cette zone potentielle n’était pas celle de bien d’autres communes voisines qui, elles aussi, tentent de vivifier leur commerce. On a comparé la commune d’Argenteuil à celle d’Asnières, en nous donnant des éléments déjà étonnants en eux-mêmes : 315 commerces à Asnières, 191 à Argenteuil ! Comme si les nombreuses voies et places commerçantes d’Asnières pouvaient être comparées à la concentration (certes à problèmes) de l’activité commerciale en difficulté dans le centre d’Argenteuil, populaire de surcroît !
         Nous le répétons, faire revenir, à notre époque, les habitants des quartiers périphériques vers le centre d’Argenteuil est une gageure, au vu des questions d’image, de difficultés de circulation, de l’organisation elle-même de la Ville. Les habitants des quartiers périphériques très peuplés de la commune sont attirés vers l’extérieur de celle-ci, non seulement par l’existence de centres commerciaux de proximité ou accessibles (Carrefour Sannois, Carrefour Sartrouville, Grand frais), mais aussi par des ouvertures vers l’extérieur et d’autres centres commerciaux par des portes routières sur l’A15. Et l’on ne développera pas le rôle commercial que joue le quartier Saint-Lazare et le centre commercial de cette gare qui absorbe une part importante des achats des habitants d’Argenteuil.
         Le rôle d’un promoteur n’est pas, nous le rappelons, l’utilité sociale. Il est de faire des affaires.
       Ensuite, il peut entourer cet objectif de mots sympathiques, et trouver pour cela de belles formules : Argenteuil « a un gros potentiel », nous sommes « extrêmement confiants », mais pour assumer la réalité de demain, le promoteur et ses belles paroles ne seront plus là.

PSA, répression syndicale, solidarité avec les militants ouvriers


On nous informe




ATSEM, travailleurs territoriaux, salariés, se battre pour nos revendications


ATSEM, travailleurs territoriaux, à Bezons comme ailleurs, les travailleurs devront se mettre en colère

 

On nous informe

ATSEM en colère, le gouvernement ne veut pas reconnaître nos revendications !

Pour une véritable reconnaissance professionnelle, la CGT revendique :

 

L’amélioration des conditions d’emplois :

• Un taux d’encadrement légiféré nationalement sur les temps périscolaires et de restauration scolaire

• Une ATSEM à temps plein par classe, à minima

• Une formation professionnelle tout au long de la carrière

• Une réelle intégration dans l’équipe éducative

   La résolution du problème de double hiérarchie (éducation nationale, collectivités territoriales) par la promulgation d’une texte réglementaire (loi, décret, circulaire).

   La reconnaissance immédiate des missions éducatives des ATSEM sur le terrain et dans le référentiel de compétences CAP Petite Enfance

   Une véritable évolution professionnelle par un déroulement de carrière sur deux cadres d’emploi (C et B)

   La reconnaissance de la pénibilité : inscription du cadre d’emploi des ATSEM en catégorie active auprès de la CNRACL (départ anticipé à la retraite sans décote)

   La reconstruction des carrières suite aux Accords Jacob de 2006 (perte de toute l’ancienneté)

   Le traitement Fonction Publique à 1800 euros bruts mensuels

 

 La CGT Territoriaux de BEZONS invite les ATSEM à une heure d'information syndicale JEUDI 18 janvier 2018 à 16h dans les locaux de l'UL CGT 6  rue Parmentier



Migrants et société barbare. A bas les frontières !


Liberté de circulation et d'installation

 

Ce mardi 19 décembre, plus de 300 personnes sont venues à la gare de Bayonne faire leurs adieux à 21 migrants d'origine subsaharienne. Ils étaient hébergés depuis trois mois au centre d'accueil et d'orientation  de Bayonne où ils avaient  tissé des liens avec leurs enseignants et la population.

Leur train partait  pour Pau où le centre accueille actuellement 90 migrants. Ensuite ils devraient être expulsés sans doute vers l'Italie, le premier pays où ils ont débarqué après avoir traversé le désert et la Méditerranée, et tous leurs dangers. Avant d’être vraisemblablement renvoyés vers la guerre et la misère qu’ils ont fuies. Bayonne recevra bientôt de nouveaux migrants dans cette valse inhumaine organisée par le gouvernement.

L'attente du train fut longue, ponctuée de chants, de sirènes et de bien des larmes de part et d’autre. Un réfugié s’adressa aux manifestants : "j'aurai cette ville dans mon cœur jusqu'à la fin de mes jours, j'ai compris ici que nous sommes tous des humains". Pour cette aspiration, il faudra que les exploités des quatre coins du monde se débarrassent d’une minorité d'exploiteurs, pilleurs de toutes sortes, coupables de guerre et de misère.