dimanche 24 septembre 2017

Elections sénatoriales : "un train de sénateur" : le train, pas seulement pour l'allure de la marche, mais également pour le train de vie


Sénat… sinécures plutôt

Le Sénat, dit la « Haute assemblée », sera renouvelé par moitié aujourd’hui. Cela passe presque inaperçu et pour cause, puisque ces élections ne concernent que quelque 76 000 grands électeurs, c‘est-à-dire pour l’essentiel les maires, les membres des conseils municipaux et leurs délégués.
         Dans le Val d’Oise, le nombre de listes a doublé, passant de 6 à 12, situation qui traduit les remous actuels au sein des appareils politiques traditionnels.
         Pour les grands partis politiques, le Sénat reste un moyen d’offrir à leur personnel vieillissant des sinécures grassement rémunérées. Autant dire qu’il y aurait de belles économies à faire en balayant une telle institution.

samedi 23 septembre 2017

Ordonnances, la lutte continue


Ce que le pouvoir fait, la rue peut le défaire !


Macron a déclaré à propos des manifestations contre ses ordonnances que « la démocratie ce n’est pas la rue ». Pour lui, sa position d’élu à la présidentielle l’autoriserait sans contestation possible à faire reculer les droits des travailleurs de plusieurs décennies.
         Il ne fut pourtant élu qu’avec 24 % des votants et 18 % des inscrits, ce qui fait de lui un élu bien peu légitime. En fait, le seul milieu où il est vraiment soutenu, c’est au Medef.
         Après les « fainéants », Macron place son mépris dans le sillage d’un Juppé « droit dans ses bottes » et d’un de Gaulle traitant les manifestants de mai 68 de « chienlit ».
         Il devrait aussi se souvenir que et l’un et l’autre ont dû manger leur chapeau… dans la rue.
         Contre les ordonnances, la lutte continue plus que jamais.

Pour discuter de tout cela, Lutte ouvrière tient un stand toute la journée de demain, dimanche 24 septembre, lors de la grande braderie annuelle de Bezons. Qu’on se le dise ! Venez retrouver et échanger à cette occasion avec nos camarades !

Routiers en lutte contre les Ordonnances. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière, En vente lors de nos activités militantes


Routiers : roulés par les ordonnances

Lundi 18 septembre, les syndicats CFDT et CFTC des routiers ont appelé les salariés du secteur à se mobiliser. Un rassemblement s’est tenu devant le ministère du Travail, pour exiger que des dirigeants syndicaux soient reçus, et des actions ponctuelles ont été organisées : distributions de tracts aux automobilistes, opérations escargot, blocages partiels d’autoroutes.
Les deux syndicats dénoncent le travail précarisé, les licenciements facilités, la réduction de la représentation du personnel, les indemnités prud’homales plafonnées… Ils soulignent que, dans un secteur qui compte 80 % de petites et toutes petites entreprises, les modifications de contrat de travail par signature individuelle ou par référendum d’entreprise aboutiront à des reculs catastrophiques pour les travailleurs. Ils chiffrent dès aujourd’hui à 30 000 les emplois qui manquent et qu’il faudrait créer dans le secteur.
Ces actions interviennent une semaine avant le début de la grève reconductible appelée à partir du 25 septembre par les syndicats CGT et FO du secteur. Concurrence syndicale oblige, sans doute. Berger, le dirigeant confédéral de la CFDT, en profite pour tenter de se montrer combatif et prendre ses distances avec Macron et ses ordonnances, alors même qu’il est opposé à toute forme de lutte d’ensemble des travailleurs contre celles-ci. Ces directions syndicales préfèrent aiguiller les routiers vers une lutte corporatiste, les isolant des autres travailleurs, dans le seul but de pouvoir peser dans les discussions avec le gouvernement sur la future question des retraites.
Les routiers salariés sont près de 700 000 dans le pays. Leur travail est essentiel, en particulier dans l’organisation à flux tendu de toute une partie de la production et de la distribution. On se souvient de l’impact de leur grève de la fin mai 2016, quand en quelques jours une grande partie du pays s’était trouvée privée de carburants.
Au-delà des limites et des arrière-pensées de leurs dirigeants syndicaux, les routiers sont un bataillon important de la classe ouvrière et leur entrée en lutte, sur des objectifs semblables à ceux des autres catégories, doit être une aide pour la mobilisation de tous.

                               Vincent GELAS (Lutte ouvrière n°2564)

Medef insulte à l'encontre des travailleurs de l'Education


Une insulte qui vise tous les travailleurs de l’Education

 


Dans le cadre de son opération éduquer-former, Gattaz et le Medef, très culottés, n’hésitent pas à déclarer « Si l’école faisait son travail, j’aurais du travail » !
         Sauf que pour les servir, Macron, comme ses prédécesseurs n’ont pas cessé depuis des décennies d’aggraver la ségrégation scolaire et de réduire les moyens, là où il y en avait pourtant le plus besoin.
         Ainsi, le gouvernement vient-il de décider de supprimer les contrats aidés qui sont pourtant indispensables pour permettre aux écoles et aux enseignants de faire correctement leur travail !
         Dans le Val d’Oise, au 1er octobre, 245 postes d’EVS, c’est-à-dire de personnes employées à suppléer les directions d’écoles primaires dans leurs tâches administratives seront supprimées dans le Val d’Oise.
         Quand Macron insulte tous les travailleurs en évoquant les « fainéants », le syndicat patronal mène de son côté une propagande démagogique contre les fonctionnaires.
         Tous ensemble, retrouvons-nous pour répondre à leurs insultes de la manière qui s’impose.

Argenteuil Défense de Jean Vilar : enquête publique reculée


Tiens, pourquoi ?

 Nous avions évoqué l’annonce d’une nouvelle enquête publique liée au « projet Héloïse » et qui devait commencer début octobre. Elle est retardée, si l’on en croit le site internet de la Ville qui annonce : « L’enquête publique à propos du parking J.-Vilar, annoncée dans l’Argenteuillais 262, du 6 sept. est reportée ultérieurement. »
         Soit. De la même façon que L’Argenteuillais n’avait pas expliqué les raisons de cette enquête publique, il n’en donne pas celles de son report.
         On verra ce qu’il en est. En attendant cette nouvelle enquête, les habitants d’Argenteuil qui découvrent toujours plus nombreux le « projet Héloïse » et ses aspects calamiteux donnent leur avis en signant massivement la pétition qui exige la seule rénovation de la salle des fêtes jean Vilar !


Alfred Sisley, un grand peintre d'Argenteuil. ici le boulevard Héloïse


On nous informe 

L’association d’éducation populaire d’Argenteuil, Sous les couvertures, organise une grande brocante de livres demain dimanche 24 septembre, de 10 heures à 18 heures, sous la halle du marché de la Colonie, place Aristide Briand derrière la gare d’Argenteuil-centre. Un grand choix de livres, à 20cts, 40, un euro, deux euros maxi…
Cette brocante de livres a lieu en lien avec la brocante chez l’habitant organisée par Tam-Tam colonie, avec le soutien du collectif du marché de la Colonie.