jeudi 21 septembre 2017

Carrefour, Leclerc, Auchan..., ils croient qu'ils pourront toujours faire ce qu'ils veulent...


En menaces et en dangers, Carrefour en connaît un rayon




Le PDG de Carrefour a menacé de fermeture une vingtaine d'hypermarchés de la marque Carrefour, et d'autres magasins de la marque Dia dont Carrefour est propriétaire. Il prétend que plusieurs de ses magasins ne sont pas en situation de résister à la concurrence. En réalité, en agitant la menace de licenciements, ce PDG veut imposer l'ouverture de ses magasins le dimanche,  ce qui est rejetée largement par les salariés.
         Ce groupe, qui pleure sur la baisse de ses profits, a pourtant dégagé 746 millions de bénéfice en 2016. Mais les patrons sont insatiables.
         Pour les habitants d’Argenteuil, Carrefour donne une nouvelle fois une autre leçon. Celle de la fermeture par ces grands groupes de la distribution de leurs magasins, quand ils le décident, où ils le souhaitent. Comme cela s'est produit à Sarcelles avec les conséquences désastreuses que l’on sait sur la déliquescence du centre des Flanades. Et ce n'est là qu'un exemple.
         C’est un aspect des dangers liés au « projet Héloïse » de la municipalité, avec l’installation d’un Leclerc, toujours non revendiquée par celle-ci.

mercredi 20 septembre 2017

Argenteuil, Paris, 21 septembre, demain dans la rue contre les Ordonnances et les autres attaques


Argenteuil : projet Héloïse, quand la périphérie ne veut pas aller au centre


Une piste déjà expérimentée… sans succès




L’argument principal des initiateurs du « projet Héloïse » est qu’il permettra d’attirer vers le centre d’Argenteuil pour le commerce et les loisirs les habitants des quartiers périphériques de la Ville dont deux, ceux des Côteaux et d’Orgemont accueillent les habitants aux revenus moyens les plus élevés. Pour les partisans du projet, ce nouveau centre commercial et de « loisirs » dynamisera un commerce du centre-ville à la peine (et c’est peu de le dire).
         Comme si l’expérience n’avait pas déjà été faite avec « Côté Seine » qui avait pourtant bien d’autres atouts, qui a connu depuis 2002 une histoire chaotique, et qui n’a finalement pas répondu aux attentes. Les habitants des quartiers périphériques aisés évitent le centre d’Argenteuil pour rejoindre via l’A15 ou l’A86, qui les « Trois fontaines », qui les « Quatre temps ».
         Pour dynamiser le centre d’Argenteuil, un vecteur suffirait, sans défigurer un peu plus les bords de Seine, celui de la culture. Et à cet égard, le vieux centre a des atouts avec des vestiges de qualité. De même pour la salle Jean Vilar qui accueille tout de même trois initiatives culturelles majeures, les Cinglés du cinéma, le Salon des numismates, et celui du Livre et des Lecteurs. Il y aurait bien des pistes à explorer et  à développer en la matière.

         Nous reviendrons sur cette question du centre et de la périphérie.

Argenteuil Patrimoine : une toute autre politique nécessaire


Très décevant, mais pas étonnant




Les journées du patrimoine n’ont pas connu à Argenteuil le bilan qu’elles méritaient. L’assistance a été faible –deux ou trois centaines maximum- pour une ville de 105 000 habitants.
         C’est très décevant, eu égard à ce qui était proposé, et au beau travail des organisateurs.
         Mais il peut y avoir une offre très alléchante sans que le succès y réponde.
         Là intervient l’ambiance locale en matière de culture et le niveau du travail d’information.
         Nous l’avons dit, au lieu, dans le dernier numéro de L’Argenteuillais de répéter le « bilan de mi-mandat » déjà paru dans le numéro précédent, la municipalité pouvait consacrer l’essentiel de celui-ci à ces Journées du patrimoine.
         Mais bien au-delà, en mettant dans le coup l’ensemble des services municipaux, les écoles et les associations dédiées à ce combat, c’est à un tout autre résultat que l’on serait parvenu.
             Pour cela, il faudrait une volonté politique qui fait actuellement défaut.

Grand Paris Express, Bouygues, Vinci, Eiffage, à l'abordage...


Il faut le contrôle de la population sur les comptes publics



Le coût du méga projet transport du Grand Paris Express connaîtrait actuellement un dérapage budgétaire propulsant les coûts de 25 milliards d’euros à 35 milliards d’euros. Une augmentation de 40% !
         Le journal Le Parisien évoque en particulier une éventuelle coalition des majors du BTP qui s’entendraient pour tirer les prix par le haut lors des appels d’offres, ce qui n’étonnera personne.
         Pour éponger ce surcoût, les nouvelles lignes 17 et 18 prévues, les plus périphériques, pourraient voir leur calendrier et leur programme remis en question.
         En tout cas, pour Bouygues, Vinci, Eiffage, et les autres, on trouvera des sous.