mardi 28 février 2017

Agriculture FNSEA : petits agriculteurs victimes de leurs dirigeants. Un article de notre hebdomadaire


Petits paysans : victimes de leurs dirigeants 

À la suite du décès brutal de Xavier Beulin, le président de la FNSEA, principal syndicat paysan, une série d’hommages lui ont été rendus par Hollande, ses ministres et toute la classe politique. Jusqu’à l’Humanité qui a célébré le « démocrate » et les actions de ce grand industriel.

Car, si Xavier Beulin présidait la FNSEA, il présidait aussi un des géants de l’agroalimentaire, la multinationale Avril. Celle-ci regroupe 72 000 salariés dans 21 pays et réalise un chiffre d’affaires de 6,7 milliards d’euros. Ce groupe est un des leaders mondiaux du diester et des huiles de consommation, avec les marques Lesieur et Puget, mais a aussi des activités dans différents secteurs comme l’immobilier, sans parler de ses interventions financières.

Outre les dizaines de milliers de salariés que cette multinationale exploite, elle tient sous sa dépendance des dizaines de milliers de paysans, dont beaucoup de petits paysans en France, en Roumanie, en Afrique et ailleurs, tirant d’eux tout le profit qu’elle peut.

C’est bien d’ailleurs tout le paradoxe du monde paysan d’aujourd’hui. Le plus grand syndicat agricole, la FNSEA, qui regroupe l’immense majorité des paysans (plus de 80 % des adhérents à un syndicat agricole), avait à sa tête un des grands représentants de l’agroalimentaire. Les dirigeants de cette branche capitaliste, quelle que soit la structure de leur entreprise, mènent la guerre à leurs salariés, mais aussi aux paysans les moins riches. Ils leur imposent une baisse continue des prix et leur font payer les gains de productivité et les profits qui en découlent.

Quelque temps avant sa disparition, Xavier Beulin avait prétendu tirer la sonnette d’alarme sur les 20 000 exploitations agricoles menacées de faillite. Mais c’est l’action des siens, du côté des entreprises, de Sodiaal à Lactalis, en passant par les géants des engrais et des semences, qui, en les pressurant, mène ces dizaines de milliers de paysans à leur perte. Les gouvernements, de gauche comme de droite, ont toujours couvert cette action prédatrice.

Les exploitations agricoles ont connu une concentration continue, qui en a transformé une partie en entreprises capitalistes. Les agriculteurs les plus petits, les dizaines de milliers qui n’arrivent qu’à survivre ou qui n’y arrivent même plus, n’ont rien à attendre de ceux qui se disent leurs représentants et qui sont leurs fossoyeurs ou, au mieux, les alliés de ceux-ci. Seule une société débarrassée du capitalisme et de la course au profit pourra garantir à chacun de vivre décemment de son travail, à la ville comme à la campagne.

                                             P. S. (Lutte ouvrière n°2534)

Renault : des traailleurs disent leurs 4 vérités à Hollande


Hollande à Renault Cléon : les 4 vérités

 


En visite à l’usine de Renault Cléon, Hollande a été interpellé par des travailleurs. Ils réclamaient l’embauche des travailleurs intérimaires qui sont aujourd’hui près de 1800 sur le site.

Ils lui ont rappelé que les accords de compétitivité, les suppressions massives d’emplois, le blocage des salaires, se sont faits avec l’assentiment du gouvernement.  Ils lui ont reproché d’avoir été complice durant 5 ans avec la direction de Renault dans le seul but de voir les bénéfices du groupe exploser et également d’avoir toujours soutenu Ghosn avec son salaire mirobolant.

Ils lui ont crié leur écœurement face à la montée inexorable du chômage !

Ces travailleurs de Renault étaient fiers de rappeler à Hollande qu’il avait toujours eu une politique en faveur du patronat au dépends du monde du travail. Sa loi Travail couronnant son quinquennat.

lundi 27 février 2017

La campagne de Nathalie ARTHAUD


Avec Nathalie ARTHAUD, le camp de la conscience et de la dignité ouvrière

 

Les militants de notre parti Lutte ouvrière préparent activement le meeting de notre camarade Nathalie ARTHAUD qui viendra samedi 11 mars, de 19 à 20 heures exposer le programme nécessaire aux combats futurs du « camp des travailleurs ». Ce meeting (entrée libre) se tient dans le cadre de notre fête annuelle à Argenteuil.

         Dans les activités que nous menons pour inviter la population à venir écouter Nathalie ARTHAUD, nous rencontrons incontestablement ces jours derniers de la curiosité et de l’intérêt. De la curiosité, parce que nombre de travailleurs découvrent sa candidature. De l’intérêt car aussitôt que nous développons son programme, cela résonne dans la conscience de ces travailleurs qui connaissent les bas salaires, l’augmentation de l’intensité du travail, la menace du chômage et les discours patronaux pour leur faire croire qu’il y a la concurrence et que…

         Ces travailleurs partagent rapidement l’idée que l’on ne peut pas vivre avec moins de 1800 euros net, qu’il faut répartir le travail entre tous sans diminution de salaire, qu’il faut arrêter de licencier et de supprimer des postes, et qu’il faudrait mettre sur la place publique les comptes des entreprises.

         Dans ces activités de ces derniers jours, nous avons vraiment eu l’impression que nos arguments portaient. Cela est de bon augure pour les semaines qui viennent, d’autant plus que le dégoût est très important parmi ces travailleurs à l’encontre des politiciens professionnels qui monopolisent pourtant les médias. DM




Le samedi 11 mars, maintenant dans moins de quinze jours

 

A Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
 
Complexe Jean Vilar
 
A partir de 17 heures (entrée libre)
 
Musique classique - Librairie-Badges
 
A 17 heures 30, débat :
« Les communistes révolutionnaires dans les élections présidentielles »
 
 A 19 heures (entrée libre)
 
Meeting
 
De Nathalie ARTHAUD
 
 

 
 
Puis, à 20 heures, sur réservation
 
L’Apéro, le banquet, suivi de la soirée dansante.
 
 
 
Un moment de musette puis le groupe des
 
 

 
 
« moonlights swampers » 
 
Cette soirée est l’occasion de se retrouver dans une ambiance fraternelle, celle de la meilleure tradition du mouvement ouvrièr. Elle s’adresse à nos proches, mais aussi à d’autres militants, et tous ceux qui estiment notre combat et notre pugnacité.
 
Réservez vite maintenant : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à l’ordre de « D. MARIETTE »
Pour tout contact : 06.99.49.98.64. et MDommarie@aol.com
 
 

Conseil municipal d'Argenteuil : "gestionnaires" loin des intérêts des habitants


Une société riche comme la nôtre a les moyens de le faire

 

Le prochain conseil municipal d’Argenteuil aura lieu ce mercredi 1er mars à 19 heures.

Le point central de ce conseil sera le « débat sur les orientations budgétaires », point obligé avant le vote du budget qui, lui, doit intervenir avant le 31 mars et qui devra logiquement faire l’objet d’un nouveau conseil municipal avant cette date.

De « débat », il n’y en a habituellement aucun de véritable. En tout cas, la population n’a pas été conviée à donner son avis au préalable.

Ces dernières années, le monde du travail a vu ses revenus réels diminuer. Il subit en outre les attaques contre les services publics utiles à la population. Depuis 2014, la municipalité actuelle a contribué à ce recul.

Un budget adapté à cette situation ne devrait prévoir non seulement aucune augmentation d’impôt mais leur diminution. En outre il devrait affirmer les dépenses nécessaires au bon fonctionnement de ce service public utile aux habitants. Quitte à voir les recettes ne pas correspondre aux dépenses nécessaires, et à exiger que l’Etat abonde la différence.

Lors du « débat » de mercredi, on sera loin de cela…

Argenteuil : parkings, des habitants en colère


La colère monte

 

 
La municipalité a décidé la transformation des abords de la cité Joliot-Curie, du côté de la rue Yves Farges.

Les travaux actuels entraînent d’énormes difficultés de stationnement pour les habitants qui sont obligés de se débrouiller pour garer leur véhicule où ils le peuvent. La colère monte.

Il y a toutes les raisons de penser qu’une fois les travaux terminés et les quelques places de parkings aménagées dans la rue Yves Farges transformée, ce problème va durer.

Et alors, doivent penser les édiles d’Argenteuil !

La cité Joliot-Curie si loin de leurs préoccupations.

Colonisation : la barbarie du capitalisme, un point c'est tout


Colonisation : la barbarie du capitalisme
 
De Fillon à Le Pen, en passant par Estrosi ou Dupont-Aignan, les politiciens de droite et d’extrême droite se retrouvent tous dans la défense du colonialisme.

Les quelques nuances apportées dépendent du lieu et de la période où les déclarations sont faites, puisque le même Fillon, quelques jours avant Macron, déclarait au Quotidien de La Réunion que « L’esclavage, la colonisation, la traite des êtres humains, étaient des abominations. » Mais Marine Le Pen a parlé de « crime contre son propre pays » pour les paroles de Macron à Alger. C’est la position de ceux qui prétendent voir un rôle positif, une mission civilisatrice dans l’histoire coloniale française, faite de violences, de pillages, de massacres, d’exploitation institutionnalisée, au plus grand profit des capitalistes et de leurs banques.

Après la conquête d’Alger en 1830 par un corps expéditionnaire de 37 000 hommes, les 130 ans de colonisation de l’Algérie furent une longue suite de guerres et d’actes barbares, de traitements inhumains voire de mains coupées. De 1840 à 1848, le général Bugeaud et ses troupes, au nom de l’intérêt agricole, c’est-à-dire de l’expropriation forcée des terres de la petite paysannerie, fit fondre la population autochtone d’un tiers. À coups d’enfumages dans les grottes – la méthode appliquée par Cavaignac pour exterminer les tribus récalcitrantes –, de villages brûlés, de répression sauvage des indigènes ou des musulmans, comme étaient nommés les Algériens par les autorités françaises, les terres, les meilleures surtout, leur furent confisquées. En 1920, par vagues, un million d’hectares de terres fertiles volés, l’équivalent d’un pays comme le Liban, étaient passés aux mains des colons européens.

L’œuvre « civilisatrice » de la colonisation, ce fut aussi le portage, le transport à dos d’homme, système rentable pour lequel des opérations de ratissage furent organisées, en Algérie comme en Afrique de l’Ouest. Dans cette dernière, en 1925, les populations devaient donner 12 à 15 jours par an pour cette tâche. Ce fut le travail forcé, en principe interdit mais pratiqué sous forme de prestations en nature. Ce fut le Code de l’indigénat, ensemble juridique et réglementaire répressif à l’usage des seuls indigènes, instauré par Jules Ferry en 1881 et qui privait les Algériens de la majorité de leurs libertés et de leurs droits. Ce fut l’impôt de la capitation, imposé au tournant du siècle, en nature puis en espèces, qui contraignit les pauvres à vendre leur chèvre ou leur vache. Pire, la mission civilisatrice de la France, ce furent les épidémies et les famines qui frappaient des populations épuisées, la famine de 1867 causant 500 000 victimes.

Clairement, pour les colonisateurs, les colonies devaient être uniquement sources de profits. Une loi sur l’autonomie financière de celles-ci fut promulguée en 1901, dans le sens où elles ne devaient pas coûter le moindre centime à la métropole. C’est ainsi que les 500 kilomètres du chemin de fer Congo-Océan, construit entre 1921 et 1934 par 130 000 Africains réquisitionnés, se solda par la mort de 15 000 ou 20 000 d’entre eux, pour envoyer vers la métropole le coton du Tchad et de Centrafrique, le manganèse et le bois du Gabon, ou encore les oléagineux et le cuivre du Congo. « J’ai vu construire des chemins de fer, on rencontrait du matériel sur les chantiers. Ici, que du nègre. Le nègre remplaçait la machine, le camion, la grue ; pourquoi pas l’explosif aussi ? », se révoltait en 1929 le journaliste Albert Londres.

Le mouvement ouvrier, depuis sa naissance, a toujours combattu le colonialisme. Mais, plus de 50 ans après l’indépendance de l’Algérie, obtenue à la suite d’une guerre meurtrière, il se trouve toujours, dans la bourgeoisie française et parmi ses politiciens, des nostalgiques de cette époque.

                              Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2534)
 
 

 

Accident mortel du travail ! 900 euros la vie d'un bûcheron


900 euros, la vie d'un bûcheron

 
Le 3 juillet 2015, un bûcheron de 26 ans était tué sur le coup, au travail, par la chute subite d'un peuplier à Saint-Dier-d'Auvergne.

Le gérant de la société forestière, qui n'était pas lui-même bûcheron, donnait ses consignes oralement, sans fournir les éléments techniques nécessaires à la connaissance des risques présentés par chaque chantier.

Le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand a jugé que ce gérant ainsi que l'entreprise n'étaient pas coupables d'homicide involontaire. Le patron a seulement été condamné à trois amendes de 300 euros, pour non-respect des règles de sécurité et non-conformité dans l'organisation du chantier, avec sursis ! Il pourra même continuer à diriger l'entreprise.

Pour la justice, la vie d'un ouvrier ne vaut pas bien cher.

dimanche 26 février 2017

Argenteuil, fête de Lutte ouvrière avec un meetign de Nathalie ARTHAUD



A Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière

 Samedi 11 mars

Complexe Jean Vilar

A partir de 17 heures (entrée libre)

Musique classique - Librairie-Badges
A 17 heures 30, débat :
« Les communistes révolutionnaires dans les élections présidentielles »

 A 19 heures (entrée libre)
Meeting
De Nathalie ARTHAUD





Puis, à 20 heures, sur réservation
L’Apéro, le banquet, suivi de la soirée dansante.



Un moment de musette puis le groupe des




« moonlights swampers »


Cette soirée est l’occasion de se retrouver dans une ambiance fraternelle, celle de la meilleure tradition du mouvement ouvrièr. Elle s’adresse à nos proches, mais aussi à d’autres militants, et tous ceux qui estiment notre combat et notre pugnacité.

Réservez vite maintenant : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à l’ordre de « D. MARIETTE »

Pour tout contact : 06.99.49.98.64. et MDommarie@aol.com